The Nativity Story

Le vendredi 24 nov 2006

The Nativity Story sera présenté en avant-première au Vatican
Rome

The Nativity Story, un film de la réalisatrice américaine Catherine Hardwicke sur la naissance de Jésus dont la sortie mondiale est prévue le 1er décembre, sera projeté en avant-première dimanche au Vatican, ont annoncé vendredi les organisateurs.

À deux jours de son voyage en Turquie, le pape Benoît XVI ne devrait pas assister à la projection, a fait savoir le Vatican. Mais la séance de cinéma, dans la salle moderne Paul VI attenante au palais apostolique, sera précédée par une prière dont le texte a été écrit par l'archiprêtre de la Basilique Vaticane, Mgr Angelo Comastri.

«L'organisation de cette avant-première me laisse penser que le film a plu», a commenté Catherine Hardwicke, de confession protestante.

Le scénario de Mike Rich, fondé sur les Évangiles de Luc et de Matthieu ainsi que sur les recherches historiques sur la vie quotidienne en Judée il y a 2000 ans, présente Marie (la mère de Jésus) et Joseph (son fiancé puis son époux) comme deux jeunes gens ordinaires saisis par l'Histoire.

Le personnage de Marie est interprété par Keisha Castle-Hughes, une jeune actrice néo-zélandaise d'origine maorie, et Joseph est joué par Oscar Isaac, juif américain. Quant à Élisabeth, la cousine de Marie, elle est incarnée par une musulmane iranienne, Shohreah Aghdasloo.

La projection au Vatican, organisée par plusieurs conseils pontificaux - culture, communications sociales et Cor Unum (solidarité) - avec les distributeurs italiens, sera accompagnée d'une collecte pour la construction d'une école dans le village de Mughar, en Galilée, où vivent chrétiens, druzes et musulmans.


Source : Cyberpresse.ca
Le site officiel du film : http://www.thenativitystory.com/

La critique n'est pas tendre...

Citation :

La nativité: un fleuve d'ennui

Le film religieux américain commercialisé à l'orée des fêtes promet 102 minutes de clichés, prévient Catherine Perrin.

La nativité se fonde sur les Évangiles selon saint Luc et saint Matthieu. On y présente Marie et Joseph comme de jeunes gens ordinaires, propulsés dans le tourbillon de l'Histoire par la volonté divine. Leur long périple de 160 km entre Nazareth et Bethléem se conclut par la naissance de Jésus.

Les reconstitutions de paysages de l'époque ont été « très bien faites », souligne la chroniqueuse au micro de C'est bien meilleur le matin. Mais il en va autrement de la distribution. « Voulant jouer d'authenticité, en allant chercher des acteurs peu connus, on en a trouvé aussi de moins bons. »

Ce n'est pas un très grand moment de cinéma. On n'en ressort ni blessé, ni bousculé, ni, hélas, bouleversé. — Catherine Perrin, chroniqueuse culturelle à C'est bien meilleur le matin

Tissu de clichés

La première scène, celle où Hérode et son fils ordonnent le meurtre des enfants nés à Bethléem, est révélatrice des clichés qui traversent le long métrage. « La lune éclaire leurs visages virils, bleu gris, entre deux coups de tonnerre, poursuit-elle. Il y a vraiment des images qu'on ne s'attendait pas à retrouver en 2006, qu'on associe à de vieux films de type histoire sainte. »

Une première au Saint-Siège
Le 26 novembre, La nativité a été présenté en grande pompe devant 8000 personnes au Vatican. Il ainsi est devenu le premier film de fiction à être lancé au coeur du Saint-Siège de l'Église catholique.

Source : http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/cinema/2006/11/30/002-nativite_sortie.asp

Mais j'irai le voir quand même... ce n'est que l'opinion d'une chaîne de l'état après tout.

J'arrive du visionnement...

Il n'est pas aussi mauvais que les critiques de Radio Canada le prétendent... visuellement bien fait, il y a quand même quelques agacements tout au long du film, qui sont, à mon humble avis, surtout dus au fait qu'il s'agit d'une vision protestante de la nativité.

Je vous cite quelques-uns de ces agacements :

Voir Marie faire la gamine avec les copains/copines est une approche qui n'est pas habituelle pour nous catholiques. Cela me faisait penser à ce Jésus dans le film du même nom où l'on voit Jésus, joué par un "top model, dude de Californie" faire le pitre avec ses disciples qui s'aspergent d'eau à la fontaine.

Anne et Joachmin ne sont pas particulièrement attachants mais semble plutôt sévères et amers. Image difficile à gober pour les parents de la toute pure Marie, choisie de Dieu, et qui semblent avoir besoin de ramener à l'ordre la sainte Vierge à quelques reprises.

Les scènes d'accouchement d'Élizabeth et encore plus celle de Marie auraient pu être traitées avec plus de finesse et de sobriété. Comment dire ? Est-ce nécessaire pour démontrer que Marie était vraiment humaine et femme ? Enfin, il me semble que ce genre de détail si intime à la sainte Famille aurait dû être suggéré mais non démontré à l'écran... Il me semblait que (corrigez-moi si je me trompe), selon la Tradition de l'Église, Marie n'aurait pas souffert les douleurs de l'enfantement puisque ses souffrances au pied de la Croix n'allaient pas lui être épargnées...

L'Ange Gabriel... les deux premières apparitions me semblaient assez justes (à la limite) mais la dernière aux bergers ressemblait un peu à un film de science fiction.

Sinon, il y a de très beaux passages. J'ai beaucoup aimé le personnage de Joseph. Le jeune acteur, Oscar Isaac, le rend bien. Pour ce qui est de Marie...j'hésite encore...peut-être avec une meilleure direction...par ailleurs, l'amour qui uni Marie et Joseph est bien rendu et crédible.

Les rois mages (émouvants), Hérode et fils, les personnages secondaires sont aussi bien rendus et crédibles.

C'est un film à voir surtout avec les enfants dans la période de Noël.

Voilà pour la critique cinéma !

Hélène

J'ai pas trippé fort là-dessus. C'était pas mauvais, mais pas vraiment formidable non plus. Me semble la Sainte Vierge serait un peu plus intense au point de vue émotionnelle-- pas aussi introvertie.

Mais la Visitation-- c'était vraiment bon.

Bof, en gros, ben ordinaire.

J'attends la version "Mel Gibson".