A l'heure de la coupe du monde de foot

Qui regarde la coupe du monde de foot ? Je ne suis pas un grand amateur, je n'y connais pas grand chose mais je regarde un peu et oh horreur pour mes oreilles, il y a un instrument de musique qui fait un bruit assourdissant dans les stades et qui, au final donne la migraine, j'ai nommé le Vuvuzela.



A croire que tout le monde en à un de ce "truc" dans les stades la bas, il y a un bourdonnement c'est horrible à la longue.

T'as pas la fonction "mute" sur ton contrôle de télé ?

Hélène a écrit:

T'as pas la fonction "mute" sur ton contrôle de télé ?

Si mais il n'y a plus d'ambiance si je coupe le son, en attendant je suis obligé de supporter ces bruits infernales.
Il parait même que tous les pays s'en plaignent d'ailleurs.

Si sans le son, ce n'est plus intéressant, c'est que ce n'est pas intéressant à regarder tout court, non? Je ne mangerai pas une pizza "pas intéressante" sans les olives...
Enfin, je dis ça car le foot et moi, ça fait deux, et le tapage autour de ce sport, et surtout, autour de cette compétition dans ce pays si complexe et marqué... beurk, ou bof, c'est selon.

J'irai plus loin qu'Hélène, pour vous proposer non de couper simplement le son, mais d'éteindre votre télé !

Ne plus regarder ces matchs assourdissants, qui rassemblent des millionnaires en short, me semble une solution raisonnable. Rien ne nous oblige à supporter ces "spectacles" souvent ennuyeux (au foot, il y a régulièrement un seul but en 90 minutes !) et poussant au chauvinisme.

Avec les sommes énormes dépensées pour cet événement, la FIFA et ses partenaires commerciaux auraient mieux fait de construire des écoles et des dispensaires, plus utiles que des panneaux publicitaires pour des produits que les Sud-Africains n'ont pas les moyens d'acheter.

Petit moment de politiquement absolument incorrect. Le délicieux Pierre Deproges dont l'humour cinglant et n'épargnant rien ni personne reste une référence pour moi. Attentions, âmes sensibles s'abstenir, mais c'est si bien écrit :

Citation :

A MORT LE FOOT

Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur le gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied. Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.

Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?

Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ca ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.

Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : «Ah, la fille !» ou bien : «Tiens, il est malade», tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footabilité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.

Pouf, pouf.

Et au passage, Deproges qui reconnaît que Dieu est partout, qu'Il est inévitable... délicieux.

DamienH a écrit:

Le délicieux Pierre Deproges dont l'humour cinglant et n'épargnant rien ni personne reste une référence pour moi.

Très bon choix !

Nos "chers" bleus, j'ai nommé l'équipe de France, ont trouvé le moyen de faire passer la gifle textuelle de Deproges pour une bluette! Leur comportement est si infantile, honteux et dégradant que c'est se salir rien que d'en parler.

Dans la pire basse cour des pires quartiers ou se concentrent les racailles et les déviants, la hauteur d'âme est bien supérieure et inspirée que celles de ces millionnaires prétentieux et méprisants. Je fréquente des fumeurs de crack plus droits et plus honnêtes que ces "sportifs" supposés de "haut" niveau.
Quelle honte! Moi qui vis à l'étranger, je constate l'extrême gène -non feinte- des gens de mon entourage, qui ne savent pas comment m'en parler et cherchent à éviter ce sujet... incontournable. On n'avais jamais vu des gens aussi bien payés, supposés porter les espoirs d'un peuple, d'une nation et de sa jeunesse, se déculotter avec si peu de fierté dans les tabloïds et sur les chaînes de télé du monde. Ne pas avoir d'épine dorsale, je veux bien, mais s'en vanter en public!!
Que c'est laid des gens qui se vautrent dans leur médiocrité putride avec une fierté malsaine de justicier du dimanche.

Ils nous ont fait honte, ils ont agis comme des enfants gâtés mal élevés et ont salis par leur comportement le pays qu'ils étaient censés représenté. Maintenant c'est fini, l'équipe de France rentre au bercail et enfin on va pouvoir assister à du vrai foot sans que celui ci soit parasité par des enfantillages.

Citation :

Communiqué de presse


Paris, 24 juin 2010


Le sport est grand quand il est une école de vie


La débâcle des Bleus n'est pas qu'affaire de foot, mais de société.

Il ne suffit pas de dénoncer l'équipe des "enfants gâtés".
Il faut réformer le système qui génère cette absence de représentativité nationale.

Nous avons mal ! Mal à notre foot, mais, surtout, mal à nos valeurs.
Il n'y a pas que le ballon qui ne tourne plus rond dans notre monde.
Le foot serait-il un de nos miroirs ?

Ressaisissons-nous! Le sport est grand quand il est une école de vie.

Les catholiques croient au sport, lieu du dépassement de soi dans le respect d'autrui!

Les jeunes sportifs attendent un signe fort de confiance et d'avenir. Ne les décevons pas.


Mgr Bernard Podvin.
Porte-parole
Conférence des évêques de France.