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 Mon diocèse

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5 participants
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Hélène
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Hélène



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MessageSujet: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeJeu 28 Sep 2006 - 20:19

Bonjour à tous !

Je propose que nous faisions le tour du monde (puisque nous sommes d'un peu partout...il nous manque la Suisse, la Belgique et l'Afrique... ça viendra !) par nos diocèses. Présentez-nous votre diocèse, votre archevêque ou évêque, l'historique, les activités missionnaires, les mouvements jeunesses, participez-vous à sa vie ? etc.

Je commence la première Very Happy :

Diocèse de Montréal
Archevêque Monseigneur Jean-Claude Turcotte
Fondation 1836-1840
Premier évêque : Mgr Jean-Jacques Lartigue
Depuis 1836, neuf évêques ou archevêques ont assuré la direction pastorale du diocèse.
Le diocèse compte 250 paroisses, missions et desserte.
La Cathédrale Marie-Reine du Monde est la "Maison Mère" du diocèse de Montréal (c'est une réplique de Saint Pierre de Rome...à plus petite échelle). Elle se trouve au coeur du centre ville de Montréal... il y a 50 ans, elle "dominait" par son imposante architecture mais aujourd'hui, les grattes-ciel l'engloutissent peu à peu : c'est comme dans la parabole du levain dans la pâte, elle est enfouie au milieu et semble insignifiante mais elle fait lever la pâte de ce monde...elle donnera du bon pain ! Laughing

Mon diocèse Marie_reinemonde


Vous pouvez découvrir plus sur le site officiel du diocèse de Montréal : http://www.diocesemontreal.org/accueil/index.php

Pour ce qui est de ma participation, malgré mon grand âge Rolling Eyes, j'ai participé en février dernier au forum jeunesse avec Mgr Turcotte (par "jeunesse" dans le diocèse de Montréal, on veut dire "ceux qui sont nés après Vatican II" !). Ça a été une expérience enrichissante...quoique je suis restée sur ma faim...j'espère de voir un jour la continuité de ce genre d'événement.

À votre tour de nous faire découvrir votre diocèse maintenant !

Union de prière,
Hélène
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeVen 29 Sep 2006 - 10:46

Diocèse de Lyon (Rhône, france, 69)

Mon diocèse Vieuxlyon05

Cardinal Archevêque de Lyon : Son Eminence le cardinal Philippe Xavier Ignace Barbarin, né le 17 octobre 1950 à Rabat (Maroc), a été ordonné prêtre le 17 décembre 1977 pour le diocèse de Créteil. Il a été nommé et ordonné évêque de Moulins en octobre 1998. Archevêque de Lyon depuis 2002, il est aussi cardinal depuis le 21 octobre 2003. Il a été parfois cité comme papabile pour le conclave de 2005.

http://catholique-lyon.cef.fr/

Mon diocèse Arton171
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Hélène
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeVen 29 Sep 2006 - 10:53

Ah Saint Jean à Lyon... ça me rappelle de bons souvenirs de l'an dernier... cheers

Merci !

Hélène
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeVen 29 Sep 2006 - 10:58

J'aime bien le cardinal Barbarin ! D'ailleurs, il a une bonne "bouille" !
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeDim 1 Oct 2006 - 10:50

DIOCESE DE NANTERRE (Hauts de Seine)
Mon diocèse NANTERRE_Cathedrale_002
Cathédrale sainte Geneviève (Patronne de Paris)

Sainte Geneviève
Elle se voue très jeune à Dieu et est très vite remarquée par saint Germain d'Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (voir histoire de Église Saint-Germain-de-Charonne), à l'occasion de leur voyage vers la Grande-Bretagne. Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.

La « Vie » de Sainte Geneviève, document écrit au début du VIe siècle, mentionne la naissance de Geneviève à Nanterre vers 426 et lui attribue la guérison miraculeuse de la cécité de sa mère avec l’eau du puits situé près de sa maison. . A partir du XVe siècle, on sait avec certitude que le[b] puits miraculeux de sainte Geneviève fait l’objet de pèlerinages importants.

En 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève convainc les habitants de Lutèce de ne pas abandonner leur cité aux Huns et elle détourne la colère d'Attila par ses prières, et accessoirement grâce aux solides murailles de la cité. Une autre hypothèse à ce sujet prétend qu'elle aurait averti l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région. Elle fait bâtir une église sur l'emplacement du tombeau de saint Denis, premier évêque de Lutèce.


Elle convainc également Clovis de faire ériger une église dédiée à SS. Pierre et Paul sur la montagne qui porte aujourd'hui son nom (montagne Sainte-Geneviève), dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du Quartier Latin de Paris. Elle meurt en 512, à l'âge de 89 ans, dans l'ermitage de Paris, et est enterrée dans cette même église aux côtés de Clovis et rejointe plus tard par la reine Clotilde, ses plus célèbres disciples. L'église est d'abord confiée à des bénédictins, puis à des chanoines séculiers : c'est l'Abbaye Sainte-Geneviève de Paris, dont le clocher est encore visible dans l'enceinte du lycée Henri-IV (ce clocher est connu sous le nom de "Tour Clovis"). La chasse contenant ses reliques est honorée dans l'église Saint-Étienne-du-Mont, près du Panthéon. Cette chasse ne contient actuellement plus les restes de Sainte Geneviève, ceux-ci ayant été jetés aux égouts durant les rages révolutionnaires en 1793.

Geneviève est considérée par les catholiques comme la sainte patronne de Paris, du Diocèse de Nanterre et de la gendarmerie nationale française, elle est fêtée le 3 janvier.

Mon diocèse Stegenevievestetienne1lm0
[Taille de l'image diminuée :rendeer: | Hélène]

Statue de Sainte Geneviève (église Saint-Étienne-du-Mont))


Mon diocèse Portrait_poignet_nb
Monseigneur Gérard Daucourt Evêque de nanterre
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Hélène
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeDim 1 Oct 2006 - 16:53

Moi qui croyais faire de l'histoire avec mon 1836... on parle de 426 à Lutèce ! Rolling Eyes

Pour nous, tout ce qui a plus de cent ans est vieux... Very Happy
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006 - 9:51

Dicoèse de Quimper et Léon ; Bretagne / France, Finisère (29)

Un territoire
Le diocèse de Quimper et Léon est situé à l'extrême pointe de la Bretagne. Il correspond au département du Finistère.
Finistère, "Bout du monde" ou plutôt "Penn ar bed" en langue bretonne, "Tête de la terre".
Chef-lieu du département : Quimper.

Une population
850 000 habitants (recensement de 1999).
Population en légère augmentation d'un recensement à l'autre.
Population à forte identité bretonne, rurale et maritime, urbaine aussi.
Les deux villes principales : Brest (153 099 habitants) et Quimper (62 523 habitants).

Réalités économiques et humaines
La terre et la mer ont forgé les hommes de ce pays.
Des agriculteurs pour qui les maîtres-mots sont : action collective, diversification, qualité, recherche.
Des marins : à la pêche, au commerce, à la marine nationale.
Des industriels et entrepreneurs performants : de l'agro-alimentaire... à l'électronique.
Le développement de l'enseignement supérieur et de la recherche appliquée à l'agriculture, à la mer, à l'industrie.
Un tourisme important, s'appuyant sur des atouts naturels exceptionnels, un patrimoine, surtout religieux, incomparable et des équipements de qualité.

Une histoire
Depuis le Ve siècle, grâce aux migrations des Bretons d'outre-Manche, la foi chrétienne s'est fortement enracinée en notre terre d'Armorique, "Pays de la mer".
Toute la vie de notre peuple en a été profondément marquée : d'innombrables églises et chapelles, calvaires et fontaines sacrées, statues, pardons et cantiques, témoignent qu'il a eu sa manière propre de vivre l'Evangile, à la suite de Jésus, avec l'aide et à l'exemple de la Vierge Marie et des nombreux saints locaux.

Parmi ceux-ci :
• saint Corentin, fondateur de l'Eglise de Quimper,
• saint Paul Aurélien, fondateur de l'Eglise de Léon,
• saint Guénolé, fondateur de l'abbaye bénédictine de Landévennec
L'actuel diocèse de Quimper et Léon a été constitué par le Concordat de 1801, réunissant l'ancien évêché de Quimper et celui de Léon, ainsi que des éléments des évêchés voisins de Tréguier, de Dol, de Vannes.

La période gallo-romaine
La cité des Ossismes allait du Gouet, rivière de Saint-Brieuc, à l'Odet, rivière de Quimper. Qu'elle ait eu un évêque dès le IVe siècle, quand son chef-lieu était encore à Vorguim (Carhaix), c'est une simple probabilité, sans aucun indice positif précis.
Vers l'an 400, pour des raisons stratégiques, on dédoubla cette cité : au Nord, ce fut la Vetus Civitas, qui garda le nom de Ossismes -en gros, le Léon et le Tréguier actuels- ; au Sud, la Civitas Aquilonia, allant de l'Elorn à l'Ellé, avec son chef-lieu, Aquilo, à l'emplacement actuel de Quimper.
L'existence de sièges épiscopaux dans ces deux cités, au cours du Ve siècle ne peut guère être mise en doute ; alors que, pour les autres évêchés, on a les noms des titulaires dans les Actes des conciles de l'époque, pour ceux-ci il manque la désignation du siège. Ainsi au concile provincial d'Angers en 453, à celui de Vannes en 465.
A partir de la fin du Ve siècle et surtout au VIe, l'émigration bretonne venue d'Outre-Manche apporte, dans la vie des évêchés armoricains, des perturbations qui aboutissent à faire table rase du passé gallo-romain.

Période bretonne et organisation des deux diocèses
Ces diocèses sont issus de l'émigration des Bretons en Armorique, particulièrement aux Ve et VIe siècles. Déjà chrétiens, ils étaient accompagnés de moines et de prêtres. De ce fait, l'établissement des paroisses précéda habituellement l'organisation des diocèses, dont les limites définitives furent établies par le roi Nominoé dans la première moitié du IXe siècle. Le diocèse de Cornouaille était plus vaste que sa partie finistérienne actuelle : il s'étendait jusqu'aux frontières de Pontivy et de Quintin.
Plus tard, des archidiaconés furent établis ; trois pour le Léon (Ac'h, Quéménédily, Léon) ; deux pour la Cornouaille (Poher et Cornouaille). Des doyennés existèrent aussi, mais avant la fin de l'ancien régime ils avaient disparu. Les deux diocèses fonctionnaient alors avec trois structures géographiques : l'archidiaconé, la paroisse et la trève.
L'essai de fondation d'une province ecclésiastique à Dol ne réussit pas ; et Tours deumera la métropole de Bretagne jusqu'en 1859, date de la promotion de l'évêché de Rennes en archevêché.

Mis à part les saints fondateurs, Corentin et Paul Aurélien, ainsi que leurs successeurs immédiats, les listes épiscopales sont incertaines jusqu'au IXe siècle.
Par la suite, et jusqu'à la Révolution de 1789, les deux diocèses ont été marqués par les mêmes événements, mis à part quelques particularités. Ils furnet ravagés par les invasions scandinaves qui obligèrent les moines de Landévennec à rejoindre Montreuil. Plus tard, au XIVe siècle, la guerre de succession de Bretagne provoqua des désastres. le Léon fut pillé et Quimper pris d'assaut. Les grandes épidémies décimèrent la population : au cours de la peste noire, en 1349, mourut à Quimper Jean Discalcéat. Plus tard encore, le XVIe siècle se termina très mal, les guerres de la Ligue provocant ravages et ruines.

Cependant, ce qui marque le mieux la spiritualité du peuple, au Moyen Age et aux XVIe et début du XVIIe siècles, c'est la production artistique religieuse qu'il nous a laissée : architecture, iconographie polychrome, croix et calvaires. Le peuple a participé à acquérir cette production. La paroisse intervient, non seulement le recteur ou le curé, mais aussi la fabrique qui représente le peuple chrétien particpant à cette oeuvre. C'est la solidarité de la paroisse, ancrée dans le passé, qui permettra d'affronter les difficultés de l'histoire.

Le XVIIe siècle connut u renouveau spirituel. C'est une conjonction d'événements qui le favorisa. En premier lieu, la qualité des évêques de cette période, puis l'arrivée de nouvelles formes de vie religieuse :
• des enseignants : jésuites à Quimper, ursulines dans les deux diocèses.
• des soignantes : augustines, soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve.
• des prédicateurs : capucins, carmes déchaux.
• des contemplatives : cisterciennes de Kerlot, calvairiennes à Quimper.

C'est en ce siècle que furent établis les séminaires, en 1669 à Quimper, en 1679 à Saint-Pol. Dans le port militaire de Brest, fondé par Louis XIV, le roi établit, pour la formation des aumôneries de Marine, un séminaire qu'il confia aux jésuites. De nos jours le lieu de formation pour les séminaristes du diocèse est le grand séminaire Saint Yves de Rennes.

Mon diocèse Cathedraleyg3

Monseigneur Clément Guillon
Né le 27 avril 1932 à Plessé (Loire-Atlantique).
Ordonné prêtre dans la Congrétation de Jésus et Marie (Eudistes) le 5 mai 1957 à Redon (Ille-et-Vilaine).

Études à Paris et à Besançon de 1957 à 1960.
De 1960 à 1961 : Professeur au Collège Sainte-Marie de Caen
De 1961 à 1967 : Aumônier des étudiants de l'université de Besançon
De 1967 à 1971 : Supérieur provincial des Eudistes pour la France
De 1971 à 1983 : Supérieur général des Eudistes

Ministère paroissial à Saint-Michel-sur-Orge (diocèse de Corbeil) de 1983 à 1988. Chargé de la formation permanente des prêtres dans ce diocèse de 1984 à 1988. De 1985 à 1988, vicaire épiscopal pour les religieux et délégué diocésain et régional (région d'Ile-de-France) pour le diaconat permanent.

Nommé évêque coadjuteur de Quimper et Léon, le 17 mars 1988.
Ordonné évêque le 10 avril 1988 en la cathédrale Saint-Corentin.
Évêque de Quimper et Léon le 4 mai 1989.

L’évêque a 74 ans, donc dans un an il part à la retraite … Le pape Benoît XVI nomme toujours avec grand soins les nouveaux évêques, et des évêques très classique ! cheers cheers cheers Smile

(Sinon pour moi c'est le séminaire Saint Yves de Rennes, donc sans soutane, ou alors quitter le Diocèse ...

Mon diocèse Guillonip3.th


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el Padrecito
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 10:36

Archidiocèse de MONTPELLIER

Archevéché de la province apostolique équivalent à la région administrative Languedoc-Roussillon, comprenant cinq diocèses, depuis 2002 et le nouveau découpage.

Le diocèse comprend 5 anciens diocèses, mais 6 cathédrales, une seule est sège épiscopal aujourd'hui. Les 6 sont: Saint Pons de Thomières, Lodève, Villeneuve-lès-Maguelone, Agde, Béziers, Montpellier.

" La présence de peu d'inscriptions chrétiennes laisse supposer une diffusion lente du christianisme dans notre région. Quoi qu'il en soit, au IVe siècle on notait l'existence de l'évêché de Béziers; aux Ve et VIe siècles l'existence des évêchés de Maguelone, Agde et Lodève. L'évêché de Saint-Pons-de-Thomières ne fut créé qu'au XIVe siècle par le pape Jean XXII.

Bientôt à la Pax Romana qui marquera profondément notre région succèdent les invasions. Elles vont se dérouler pendant plusieurs siècles. Les premières ne font que traverser le pays. Au Ve siècle les Wisigoths ariens venant d'Espagne envahissent la Narbonnaise, ils y demeurèrent près de 300 ans. Ils créèrent la Septimanie. C'est sous leur domination parfois bienveillante qu'a lieu en 506 le célèbre Concile d'Agde présidé par saint Césaire d'Arles. Ce Concile est précieux non seulement par les décisions disciplinaires prises, mais il l'est aussi par la présence de 35 évêques et des représentants de 10 autres. De tels chiffres soulignent l'existence dans notre région d'un christianisme vivant dès le VIe siècle.

Au VIIIe siècle les Arabes s'établissent dans le pays. Béziers tombe en leurs mains (725). Charles Martel (737), après la victoire de Poitiers, pour éviter leur retour détruit plusieurs villes du littoral et notamment Maguelone.

Maguelone depuis au moins le VIe siècle est siège d'un évêché. Ayant été cédée au Saint-Siège par Pierre, Comte de Melgueil (1035), Maguelone devient terre papale. Au XIe et XIIe siècles quatre Souverains Pontifes viennent la visiter ou s'y réfugier.

Au cours de cette même période se fondent, à travers le diocèse, de nombreux monastères Saint-Chinian, Saint-Thibéry, Villemagne, Saint-Pons-de-Thomières, Saint-GuiIhem-le-Désert. La création de ce dernier est due à un compagnon de Charlemagne, Guillaume d'Aquitaine dit Guillaume au court nez. L'insigne relique de la Vraie Croix qu'il possède est lieu de pèlerinage pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. A côté de Saint-Guilhem, Aniane dont le fondateur Saint Benoît d'Aniane est justement célèbre comme réformateur de l'ordre bénédictin. Saint Fulcran (XIe siècle) évêque de Lodève pendant 57 ans fut pour ses ouailles, le bon Pasteur. Son souvenir demeure toujours vivace à notre époque. Il demeure toujours le Père dans la Foi du Lodévois. Chaque jour depuis sa mort, après l'Angélus du soir, sonne le glas de saint Fulcran pour rappeler la mort de ce grand Evéque.

Maguelone détruite par Charles Martel, razziée fréquemment par les Arabes, voit son évêque et ses chanoines se retirer à l'intérieur des terres à Substantion près de Castelnau-le-Lez pendant trois siècles.Arnaud, le grand Arnaud, évêque de Maguelone décide le retour à Maguelone (XIe siècle).il restaure le port, il construit la Cathédrale Saint-Pierre. La masse imposante de cette dernière se dresse encore, au bord de la mer dans un cadre unique. Pendant quatre siècles encore, Maguelone va reprendre vie.

Montpellier n'était qu'une modeste bourgade à l'époque carolingienne. Sa croissance rapide à partir du XIe siècle, sa réunion avec sa jumelle Montpelliéret au XIVe siècle, invite les évêques de Maguelone à venir y séjourner de plus en plus fréquemment. Le transfert du siège de Maguelone à Montpellier (1536) porte à Maguelone un coup fatal.

Montpellier, ville savante, marchande, avec son port de mer de Lattes, entretient un fructueux commerce avec le Proche-Orient. Elle voit les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle faire étape auprès de son sanctuaire de Notre-Dame-des-Tables pour vénérer la Majesté Antique.

Au XIIIe siècle le développement universitaire à Montpellier est tel que Nicolas IV (1289) établit un Studium Generatis (droit civil et canonique, médecine, arts). Cet acte accorda à l'université de Montpellier un rang égal aux célèbres universités de Bologne et de Paris. L'Evêque de Maguelone en est le recteur. Le Bienheureux Urbain V, un de ses professeurs devenu Pape, en devient un bienfaiteur insigne, il crée deux collèges pour les étudiants. L'un d'eux est réservé aux moines bénédictins, Il vient lui-même (1367) consacrer l'autel de la chapelle de ce collège, chapelle qui deviendra église cathédrale lors du transfert du siège de Maguelone à Montpellier (1536).

L'hérésie albigeoise (Cathares), au XIIIe siècle va secouer durement notre région. Le meurtre du légat du Pape, le Bienheureux Pierre de Castelnau, sur les bords du Rhône est le point de départ de la Croisade contre les Albigeois. Cette répression menée par les soldats de Simon de Montfort est la source de nombreux troubles. Le vicomte de Béziers, Raymond de Trencavel, solidaire du Comte de Toulouse essaie vainement de défendre sa ville contre les croisés. Cette résistance désespérée aboutit au terrible massacre des biterrois réfugiés dans l'église Sainte-Madeleine.

Les guerres de religion entre catholiques et protestants apportent trois siècles plus tard de nouvelles discordes. Pendant près de 60 ans, de 1560 à 1622, ce n'est qu'une succession de luttes fratricides.

La paix revenue, de nombreuses ruines couvraient les cinq diocèses; tout est à reconstruire. Que de blessures à panser, que de misères à soulager. Ce sera l'œuvre des Evêques du XVIIe et du XVIIIe siècles. Cet effort de restauration sera encore troublé pendant plusieurs années après la Révocation de l'Edit de Nantes (1685), par la guerre des Camisards, protestants des Cévennes. La création du port de Sète (1666), la construction du Canal du Midi (1716), apportent à notre région un développement économique important. Le XVIIIe siècle devient une ère de prospérité. Les derniers Evêques jettent comme un dernier éclat sur une page d'histoire religieuse qui s'achève.
C'est par exemple Mgr de Nicolas, évêque de Béziers refusant d'être évêque du département de l'Hérault et préférant l'exil ; Mgr de Saint-Simon, évêque d'Agde, mourant sur l'échafaud à Paris ; Mgr de Malide, évêque de Montpellier, mort en exil en 1812 à Londres ; Mgr de Fumel, évêque de Lodève mort à la veille de la Révolution.

La tourmente révolutionnaire eut ses contre-coups dans le diocèse puisque notamment à Montpellier dix prêtres furent guillotinés sur la promenade du Peyrou ; à Paris, sur l'échafaud, montent un chanoine de Joncels, le Bienheureux Guilleminet, du diocèse de Béziers, et l'évêque d'Agde, Mgr de Saint-Simon. Le peuple de l'Hérault dans la tourmente révolutionnaire resta dans son ensemble fidèle à Rome et au clergé réfractaire.

La révolution française avait créé le département de l'Hérault et l'Evêché du même nom dont le siège était à Béziers. Le Concordat de 1801 donne naissance à l'évêché de Montpellier avec juridiction sur les départements de l'Hérault et du Tarn et rattaché à la province ecclésiastique de Toulouse.

Mgr Marie-Nicolas Fournier (1807-1835) fut vraiment le restaurateur du diocèse. Il en fut le véritable Père, titre qui lui fut décerné par la reconnaissance populaire.

Le 10 octobre 1822 l'archevêché d'Albi est rétabli. Le diocèse a désormais comme limite le département de l'Hérault et est rattaché à la province ecclésiastique d'Avignon.

En 1847 Mgr Charles Thomas Thibault (1835-1860) obtint pour la cathédrale le titre, alors rarement accordé, de basilique mineure. Deux soubresauts agitent encore le département. En 1815 la Terreur blanche. La réaction contre les idées de la Révolution et de l'Empire amène de nombreux et graves désordres. En 1852 le coup d'Etat du Prince Président trouve une nette désapprobation dans l'Hérault. La répression est impitoyable 2 050 héraultais sont envoyés en déportation en Algérie ou à Cayenne.

En 1875 l'ancienne Cathédrale de Maguelone restaurée par les soins de M. Frédéric Fabrège est réconciliée et rendue au culte par Mgr de Cabrières.

En 1877 par rescrit pontifical l'évêque de Montpellier ressuscite en sa personne les sièges des anciens évêchés compris sur le territoire du département de l'Hérault. Il devient évêque de Montpellier, Agde. Béziers, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières.

Au moment de la dure crise viticole de 1907, des manifestations ont lieu dans les principales villes du Midi. Elles ont leur couronnement à Montpellier en juin 1907. Plus de 500 000 personnes y participent. Mgr de Cabrières, près de son peuple, ouvre les églises de sa ville épiscopale à la foule des manifestants pour qu'ils puissent trouver pour la nuit un abri. "


Notre Archevêque, Mgr Guy Thomazeau:

- Né le 5 décembre 1937 à Neuilly (Hauts de Seine)
- Prêtre le 18 décembre 1965 pour le diocése de Paris
- Aumônier du Lycée Molière et vicaire à N. Dame de l' Assomption ( 1966-1974)
- Vicaire de N.Dame de Grâce de Passy ( 1974- 1981 )
- Curé de St Pierre de Chaillot ( 1981- 1 985)
- Vicaire Général de Paris (1981-1988)
- Nommé évêque le 12 novembre 1988
- Ordonné évêque le 8 janvier 1989
- Évêque auxiliaire de Meaux ( 1988-1994)
- Évêque coadjuteur de Beauvais ( 1994)
- Évêque de Beauvais, Noyon et Senlis en 1995
- Évêque de Montpellier 6 octobre 2002
- Archevêque de la Province de Montpellier, le 8 décembre 2002


Son évêque auxiliaire, Mgr Claude Azéma

Ordonné évêque le 31 août 2003.

Notre diocèse compte aujourd'hui environ 1 million d'habitants, il est en pleine croissance démographique.
Montpellier est devenue une petite mégalopole, et avec sa périphérie concentre environ 400 000 habitants. En même temps, elle a étouffée les autres villes, telles que Béziers, Sète, Agde, Lodève.

Le nord du département est occupé par les Cévennes, petite chaîne de montagnes ainsi que les contreforts du Massif Central. Tout le sud est bordé par la Méditerrannée, certaines de nos plages telles, Palavas, la Grande-Motte ou autres sont réputées internationalement.

Activité dominantes: tourisme, viticulture, services, très peu d'industries.

Pour la suite, je vous laisse aller voir le site http://catholique-montpellier.cef.fr/ sinon je serais trop long.

Pour conclure, un magnifique diocèse aux aspects, riches et variés, tout comme les gens qui l'habitent.
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rachel
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 17:38

et pour moi aussi diocèse de montréal...merci hélène d'avoir fait tout le travail! ;)
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Hélène
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MessageSujet: Re: Mon diocèse   Mon diocèse Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 17:42

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