boisvert Martyr du forum
| Sujet: Retraite à Rome Méditation: péché, solitudes, réconciliation Ven 22 Fév 2013 - 11:02 | |
| Très intéressante méditation:
Extrait:
La douleur et l’isolement présents dans la société moderne étaient au cœur de la méditation de mercredi soir : « La société contemporaine a créé dans nos villes une foule de solitudes ».
Mais comment le chrétien réagit-il à la douleur ? Dans le Christ, répond le cardinal Ravasi, Dieu « se penche vers l’homme », et il « assume sa souffrance », ses « limites ». Jésus lui-même fait l’expérience de « l’obscurité de toute la gamme de la douleur : peur, solitude, isolement, trahison, souffrance physique, silence de Dieu, mort ».
« Le péché, est un acte personnel qui naît de la liberté humaine », a expliqué le cardinal italien dans sa 11eméditation, ce jeudi matin: il s’agit d’une « révolte », mais avant tout d’un « éloignement de Dieu ».
Et de préciser la spécificité du péché et donc du sacrement de la réconciliation: « Le péché est, avant tout et surtout, une réalité théologique ; il peut avoir aussi des répercussions psychologiques, mais c’est une réalité théologique. C’est pourquoi le sacrement de réconciliation ne pourra jamais être l’équivalent d’une séance de psychanalyse, parce que la conscience de Dieu qu’a le pécheur est absolument fondamentale ».
Comment redresser la barre ? Le bibliste a invité à voir la solution dans « la conversion », c’est-à-dire dans une « changement de cap », de « mentalité » qui aide à « tourner le dos à ce à quoi nous sommes accrochés ».
Pour arriver à cette décision, le cardinal Ravasi a proposé la lecture de la seconde Epître de saint Paul aux Corinthiens, qui analyse un verbe grec qui signifie le lien entre l’homme et Dieu : « Catallasso : ce verbe, techniquement parlant, indique l’acte du juge qui tente de réconcilier deux époux qui se trouvent en désaccord. C’est ce geste qui est désormais connu – il existe dans notre jurisprudence et dans de nombreux pays – dans les cas de séparation et de divorce : d’habitude, de manière purement formelle, le juge dit si l’on veut encore arriver à un accord. Paul utilise ce verbe, qui est quasiment celui de la réconciliation juridique ; c’est pourquoi c’est un verbe qui revêt une dimension nuptiale, celle, justement, de ce lien que nous avons avec Dieu : un lien nuptial qui a été brisé par le péché »
- Spoiler:
http://www.zenit.org/fr/articles/retraite-au-vatican-le-lien-nuptial-entre-dieu-et-l-humanite
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