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 L'eau de la nouvelle naissance

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2 participants
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boisvert
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boisvert



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MessageSujet: L'eau de la nouvelle naissance   L'eau de la nouvelle naissance Icon_minitimeMar 12 Mar 2013 - 10:37

Le mardi de la 4e semaine de Carême

Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12.

Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel.
L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore l'eau coulait du côté droit.
L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins. Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable.
Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent. Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.


Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.
Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s'effondrent au creux de la mer ;

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.
A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.
Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.



Le catéchisme précise :"Le symbolisme de l’eau est significatif de l’action de l’Esprit Saint dans le Baptême, puisque, après l’invocation de l’Esprit Saint, elle devient le signe sacramentel efficace de la nouvelle naissance : de même que la gestation de notre première naissance s’est opérée dans l’eau, de même l’eau baptismale signifie réellement que notre naissance à la vie divine nous est donnée dans l’Esprit Saint".

Cet homme était donc malade depuis trente-huit ans. L'Évangile ne nous dit pas depuis combien d'années il attendait que quelqu'un l'aide à se plonger dans la piscine miraculeuse. Ce matin, c'est cet état de fait, cette condition malheureuse de l'homme malade qui m'a d'abord marqué. De qui ce malade sera-t-il donc le prochain ? De Jésus lui-même, puisque tous les autres hommes ont fait défaut. Il le guérit et, seulement ensuite, il le prévient sévèrement de ne plus pécher. La Miséricorde est passée, elle est venue sur cet homme sans condition, sans préalable, sans rite et sans sacrifice.

Je songe aussi aux pèlerins de Lourdes: il y a là aussi une piscine que plusieurs ont traversé et s'en sont bien trouvés. En une occasion, une malade m'a dit: "J'aurais dû avoir froid, mais l'eau m'a paru fraîche mais douce". Son visage en était apaisé.

Je suis confirmé dans l'idée que, lorsque le Seigneur guérit un malade, Il ne restaure pas seulement un corps mais procède à une création nouvelle. Sa créature est relevée, corps et âme. La mémoire du passé est conservée, mais l'histoire n'est plus la même: au fond de l'impasse, une porte s'est ouverte qui élargit et élève la spirale de la vie vers l'absolu, à la vie éternelle. Je le pense ainsi, puisque j'ai moi aussi été relevé au bout d'une impasse d'idées et de sentiments de luttes sans fin et sans espoir...
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gerardh
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MessageSujet: Re: L'eau de la nouvelle naissance   L'eau de la nouvelle naissance Icon_minitimeMar 12 Mar 2013 - 13:43



Bonjour,

A propos du Livre d'Ézéchiel, chapitre 47, versets 1 à 12 :

Dans ce temple de l’avenir, il reste au prophète à considérer un merveilleux détail. De dessous le seuil, comme du trône même de Dieu, jaillit une source fraîche, puissante, intarissable. Elle coule en s’élargissant (bien qu’il ne soit pas question d’affluents) et Ézéchiel, longeant la rivière avec son compagnon céleste, est invité à la traverser de mille en mille coudées. Bientôt il cesse d’avoir pied : ce sont «des eaux où il fallait nager».


Image précieuse de ce fleuve de la grâce qui jaillit pour nous du saint Lieu. Comme le prophète, nous apprenons à en apprécier la profondeur au fur et à mesure que nous avançons dans notre carrière chrétienne, jusqu’à réaliser que cette grâce est insondable (2 Pier. 3 v. 18).
Ce fleuve extraordinaire coulera vers l’Orient, apportant la vie et la fertilité dans la région actuellement la plus désolée du globe : celle de la mer Morte (v. 8 ; comp. Joël 3 v. 18 et Zach. 14 v. Cool ; cette dernière sera rendue saine et poissonneuse ; le désert changé en sources jaillissantes (Ésa. 41:18) ; rien ne rappellera plus la malédiction de Sodome. Ainsi la grâce divine et vivifiante produit du fruit pour Dieu partout où elle se répand, comme elle le fait dans notre propre coeur (Jean 7 v. 38).


A propos du Psaume 46(45), versets 2 à 10 :

Combien de croyants dans la détresse ont fait la précieuse expérience du verset l ! À l'heure de l'épreuve, et tout spécialement au moment de la tentation, le jeune chrétien ne doit pas oublier qu'il a à sa disposition ce refuge, cette force, ce secours toujours facile à trouver. De telles ressources ne sont pas en lui-même, ni dans les bonnes résolutions qu’il a prises, mais en Dieu, autrement dit dans Sa communion!

Coré avait été englouti vivant par un bouleversement terrestre opéré par Dieu, comme ceux que suggère le v. 2. Mais ses fils furent sauvés, et il en sera de même des croyants du résidu juif. Ils seront en sécurité car leur abri n'est autre que l'Éternel Lui-même (Psaume 91:9-10). Quel contraste avec les hommes de la terre au cours de la même période apocalyptique (comparer Luc 21:26 et Apocalypse 6:14 à 17)! Face à ces eaux écumantes et mugissantes du jugement (verset 3), Dieu rappelle qu'il y a un fleuve de la grâce se répandant en ruisseaux généreux, c'est-à-dire en manifestations multiples, qui «réjouissent la ville de Dieu» et ceux qui y trouvent refuge.

La fin du psaume nous montre les fidèles assistant paisiblement depuis leur «haute retraite» à l'accomplissement des derniers jugements de Dieu.



A propos de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean, chapitre 5, versets 1 à 14 :

Ce réservoir de Béthesda (maison de miséricorde) représentait une image de l'ancienne alliance. Il fallait de la force à ces infirmes pour se jeter dans l'eau bienfaisante et, pour avoir cette force, il aurait fallu… être déjà guéri! La loi pareillement ne peut faire vivre que celui qui l'accomplit et personne n'en est capable. À moins d'avoir justement d'abord reçu la vie divine. On peut se demander pourquoi, parmi cette multitude d'infirmes, d'aveugles, de boiteux, Jésus paraît ne s'être occupé que de ce paralytique. Parce que, pour être au bénéfice de sa grâce, deux conditions sont nécessaires: il faut en éprouver et le désir et le besoin. Sentiments que font ressortir la question du Seigneur: «Veux-tu être guéri?» et la réponse de ce malheureux: «Je n'ai personne…». Toujours devancé dans le réservoir, toute sa vie misérable n'avait été que déception sur déception. Sans doute avait-il jadis compté sur les siens ou sur des amis secourables, mais ceux-ci s'étaient depuis longtemps découragés. Et il ne lui avait pas fallu moins de trente-huit ans pour perdre ses dernières illusions. À présent, il n'a plus personne: il peut avoir Jésus. Ami encore inconverti, n'attendez pas plus longtemps pour comprendre que Jésus seul peut vous sauver. Mais est-ce que vous désirez vraiment l'être ?


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