Pèlerinages

Bonjour à tous

J'aimerais savoir si quelqu'un d'entre vous est déjà allé faire un pélérinage à Lourdes où à Fatima et le partager avec nous.
Je suis allé à Fatima lors d'un voyage au Portugal et même si j'ai visité la France à deux occasions je n'ai pas pu me rendre à Lourdes. J'espère un jour pouvoir faire ce voyage.

J'ai demandé à la petite Jacinthe qu'elle demande une faveur à Jésus en mon nom et j'ai obtenu cette faveur. Je remercie le Seigneur de me l'avoir accordée. Quelquefois je m'adresse à Jacinthe comme si c'était ma petite fille et j'ai l'impression qu'elle m'entend.

Au plaisir de lire vos opinions sur ce sujet.

Fraternellement en JC

Alice

Bonjour Alice, bonjour à tous et toutes,

Au point de vue pélerinage, j'en ai fait quelques-uns: Lourdes deux fois, Notre-Dame de la Salette, Notre-Dame du Laus, Notre-Dame de Montligeon, L'Île-Bouchard, Rue du Bac... Mais ceux qui m'ont marqué le plus, ce sont les deux à Medjugorje!

C'est vraiment magnifique! Déjà une grâce énorme qu'on puisse y aller, deux années de suite!
Ensuite, parce que mon grand frère y est allé trois fois et en est revenu guéri deux fois!
Enfin, parce que tous les prêtres vous le diront, c'est le plus grand confessionnal au Monde! Des centaines de confessionaux alignés, dans toutes les langues!
Et puis l'accueil chez l'habitant, ce côté famille, le Mont Krisevac, tout...

Pour tous, DEO GRATIAS!

Bonjour el Padrecito

Merci d'avoir répondu à mon desir de connaître les opinions de ceux qui ont déjà fait un pélérinage.

C'est formidable de savoir que vous avez fait autant de lieux d'apparitions, vous êtes vraiment béni de Dieu et certainement comblé de Ses grâces. Ah que j'aimerais en faire autant mais ce n'est pas possible pour tous malheureusement. (budget oblige ).
Heureuse d'apprendre que votre frère fut guéri et c'est grâce à sa foi en Dieu car sans la foi il n'y a point de guérison.

Fraternellement en JC

Alice

Vous savez, pour ce qui est du budget, et notamment des deux pélerinages à Medjugorje, ce sont des amis qui nous l'ont offert, car ma famille ne roule pas sur l'or, loin de là. Cela fait aussi parti des grâces. Il ne faut jamais désespérer, rien n'est impossible à Dieu, mais Il nous envoie quelque part surtout si Il sait que cela nous fera avancer.

Vous dites:
"c'est grâce à sa foi en Dieu car sans la foi il n'y a point de guérison."

De fait, mon frère est un catholique fervent, mais la guérison est possible sans Foi pour justement y amener; dans les groupes de prière du Renouveau, il est courant d'entendre dans les paroles de guérison, que le Seigneur touche telle personne, mais qu'elle ne sera réellement guérie que si elle se confesse et se tourne vers Lui, car la guérison du corps peut entraîner celle du coeur et inversement.

Bonjour

Vous avez bien raison quand vous dites que la guérison du corps entraine la guérison du coeur car la souffrance nous porte quelquefois à nous endurcir le coeur.
Il y a de simples touristes qui ont visité ces lieux d'apparition par curiosité et qui en sont revenu transformés et il y en a d'autres qui étaient là dans l'espoir d'être guéris par magie mais qui n'étaient pas convaincus. L'important c'est qu'ils étaient là et qu'un jour peut-être ils trouveront ou retrouveront la foi grâce à cette visite. (C'est ce qui m'est arrivé il y a une douzaine d'année.) J'ai trouvé la paix du Seigneur, quel bonheur.

Fraternellement en JC

Alice

bonjour alice,
je suis allée 6 fois à Lourdes.toujours merveilleux.la Vierge nous appelle,et on veut pas en partir,comme si on quittait quelqu'un de la famille.

je te souhaite d'y aller.personnellement j'y ai à chaque fois découvert de nouvelles choses.ma période préférée pour y aller c'est le mois de Juillet.

Bonjour Rachel

J'imagine que vous habitiez la France pour être aller si souvent à Lourdes n'est-ce pas ?
C'est vrai que l'on ne veut plus partir lorsque nous sommes dans ces lieux, j'ai ressenti la même chose que vous lors de mon départ. J'aurais bien aimé y rester mais ce n'était pas possible.
Un jour peut-être si Dieu le veut j'irai à Lourdes.

Fraternellement en JC

Alice

Bonjour à tous et bonne semaine !
Peut être parce que je suis de tendance agoraphobe, il m'a fallu bien du temps pour aller à un pélerinage.
Je suis allé l'été dernier à Lourdes dans le cadre du pélerinage national du 15 août.
J'ai beaucoup aimé ... justement parce que j'ai pu faire ce que je voulais et organiser mon pélerinage à ma façon en conformité avec ma propore spiritualité.
J'ai quelque peu laissé de côté les "manifestations" pour privilégier les offices, le chemin de croix, l'adoration du Saint Sacrement, le Rosaire, les messes "basses" ....
Et à Lourdes cela est tout à fait possible.
Je vais faire mon possible pour y retourner cette année.

Mon rêve, de tous temps, c'est d'aller en Terre Sainte "sur les pas de Notre Seigneur".
Comme bien des rêves il faut des années pour qu'il se concrétise.
Il faut trouver le bon organisme.
Il faut trouver un pélerinage qui privilégie la spiritualité par rapport au tourisme.
Il faut, aussi, s'y préparer par la prière ....

Étonnamment, je n’ai jamais été une grande pèlerine… sauf pour l’Oratoire de saint Joseph de Montréal.

Par ailleurs, le seul que j’ai vécu pleinement et non le moindre est celui avec la Famille de saint Joseph lors de ma première retraite en 2001.

Nous sommes partis tôt le matin de Mont Luzin pour marcher les 20 kilomètres de villages en villages jusqu’à Ars… tout au long de la route, nous avions des Paroles à méditer dans une pédagogie divine qui allait nous mener à notre destination parfois en silence, parfois en discutant avec les frères et sœurs, parfois en prière et en louange : une vraie montée israélite ! Évidemment, rendus à Ars, les moines et les moniales avaient l’air tout frais comme s’ils venaient tout juste de partir alors que nous, simples mortels, avions la langue à terre et des crevaisons dans les bottines ! Trèves de plaisanterie, les enseignements reçus (principalement sur l’image paternelle de Dieu) dans la semaine que nous venions de vivre avaient fait leur petit bonhomme de chemin dans ma petite tête et s’étaient frayés un chemin jusqu’au cœur (encore bien endurcit)…

Arrivés dans la basilique du saint Curé d’Ars, quelqu’un me refila une petite parole qui disait « approchez-vous de Dieu car il s’approche de vous »… ok… je m’approche…j’ose le Sacrement de Réconciliation en tremblant… le confesseur me demande d’aller voir Jésus-Eucharistie et de dire le Notre-Père… toute heureuse je reviens m’asseoir croyant que c’était la plus belle des grâces que j’avais à recevoir. C’était déjà beaucoup… mais je ne perdais rien pour attendre…

La Messe commence…chante alléluia au Seigneur… raisonne de partout dans l’espace et dans mon cœur… l’homélie du père Joseph-Marie était sur les vierges sages et les vierges insensées… frappée droit en plein cœur au moment où il prononce ces paroles en regardant dans ma direction : « on ne fait pas 5 000 kilomètre pour venir vivre une retraite pour qu’il ne se passe rien »… j’ai mis quelques instants à réaliser qu’il parlait de moi… j’ai regardé à droite et à gauche, l’église était bondée… puis cette voix (non audible mais très forte intérieurement) qui me dit si clairement cette Parole (alors que je me mêlais de mes affaires sans attendre rien du tout) : « tu as du prix à mes yeux et moi je t’aime » (sortie de nulle part… et qui n’était pas dans la liturgie de la Messe). Puis une autre parole : arrête de résister, laisse-toi aimer…puis cette réponse qui m’est venue spontanément dans un élan de joie euphorique « Abba ! Père ! » Je me sentais si petite, si fragile… j’ai craqué… comme jamais avant. Jamais je n’ai autant pleuré, c’était comme un torrent inépuisable, des sanglots, une chaleur enveloppante : joie, vie, douceur, paix. Les deux dames à mes côtés me fournissaient en kleenex et une épaule réconfortante…présence maternelle pour me soutenir pour ne pas être écrasée par la force de l'Amour paternel de Dieu.

Arrivée à la Communion je pleurais encore plus, les sœurs entonnant « Plus près de Toi, mon Dieu, j’aimerais reposer, c’est Toi qui m’a créé…et Tu m’as fait pour Toi, mon cœur est sans repos…tant qu’il ne demeure en Toi »… j’étais remplie de confusion…de joie, d’amour…c’est indescriptible. Les mots sont trop courts. Les morceaux du puzzle de ma vie se sont mis en place et beaucoup de blessures ont été mises à nu. La barrière qui faisait obstacle était tombée : la difficile relation vécue avec l’image du père. Tout était devenu claire et limpide… celui qui me parlait avec tant de délicatesse était le Père de Jésus…Notre Père du Ciel, mon Créateur… je sais que c’était Lui parce que cette Parole entendue était la même qu’Il avait prononcée à Isaïe et qu’Il prononce à chaque instant sur chacun de nous pour nous tirer du néant. Toute ma vie j’avais eu peur de Lui… même après la conversion initiale. Jésus, pas de problème, l’Esprit-Saint, ça allait encore… mais le Père…

C’est une grande grâce de guérison intérieure que j’ai reçue durant ce pèlerinage… mais surtout un nouveau départ… une nouvelle vie sous le regard bienveillant d’un Père plein de tendresse et de Miséricorde… et c’est vraiment Jésus qui est le Chemin pour nous y conduire…

Voilà pour mon petit témoignage…

Un seul pèlerinage mais que je n’oublierai jamais. Et toutes les fois que je vais à Ars, les souvenirs remontent…et lorsque j’angoisse dans la foi ce seul souvenir me redonne la force de continuer…de me savoir aimée….fille dans le Fils.






Fraternellement,
Hélène

le saint curé d'Ars est représenté à Lourdes,hélène.

je pense que le fait d'aller en pélerinage ou pas dépend beaucoup de la façon dont on vit sa foi.
personnellement, j'ai toujours été une pélerine.d'ailleurs une amie m'a appelée comme ça.en france,on allait souvent en balade avec ma famille,et on découvrait de nouvelles chapelles sur notre route...j'aime ça,me balader,et "tomber" sur une chapelle inconnue.

Oui alice,je suis française. à part Lourdes,je fréquentais pendant des années le sanctuaire Notre Dame de Grâces à Cotignac dans le Var,car c'est ma région d'origine. Il y a des pélerinages là bas,pour les étudiants,les célibataires,les couples en demande d'enfant,et les famille.

Bonjour Hélène, bonjour à tous

Quel beau témoignage Hélène sur ton pélérinage à Ars, j'en suis encore toute chavirée. J'ai aussi pleuré en lisant ton récit car il y a tellement de similitude entre ta perception sur ton père et NOTRE PÈRE avec ma propre perception concernant mon père et NOTRE PÈRE. J'aimerais bien un jour pouvoir aller faire une guérison intérieure. Oui Dieu est miséricordieux mais la crainte de DIEU LE PÈRE est toujours là enfouie dans le coeur, c'est pourquoi je m'adresse toujours à SON FILS JÉSUS qui pour moi est CELUI qui console et non CELUI qui punit.

Fraternellement en JC

Alice

Alice a écrit:

Bonjour Hélène, bonjour à tous

Quel beau témoignage Hélène sur ton pélérinage à Ars, j'en suis encore toute chavirée. J'ai aussi pleuré en lisant ton récit car il y a tellement de similitude entre ta perception sur ton père et NOTRE PÈRE avec ma propre perception concernant mon père et NOTRE PÈRE. J'aimerais bien un jour pouvoir aller faire une guérison intérieure. Oui Dieu est miséricordieux mais la crainte de DIEU LE PÈRE est toujours là enfouie dans le coeur, c'est pourquoi je m'adresse toujours à SON FILS JÉSUS qui pour moi est CELUI qui console et non CELUI qui punit.

Fraternellement en JC

Alice

ici au québec,j'avais eu connaissance d'une journée de pélerinage en l'honneur du Père,et à sa demande,qu'IL avait fait connaitre à une soeur française.
dans le petit livret racontant comment IL a révélé tout ça à la religieuse,IL dit que justement IL ne veut pas qu'on ait peur de Lui.mais IL est peiné qu'on le néglige,par crainte justement.

Alice a écrit:

J'ai aussi pleuré en lisant ton récit car il y a tellement de similitude entre ta perception sur ton père et NOTRE PÈRE avec ma propre perception concernant mon père et NOTRE PÈRE.

Nous sommes tous dans le même bateau depuis un triste matin de Genèse 3 en ce qui concerne la relation à l'image du père. C'est la blessure fondamentale des origines de l'être humain : nous vivons une rupture d'alliance avec un Père bienveillant pour en arriver à une défiance envers un rival jaloux. Certains vivent cette blessure encore plus radicalement "dans leur chair" en raison d'une relation difficile avec leur paternel biologique. Par exemple, une personne dont le père était absent (physiquement ou virtuellement) risque d'avoir bien du mal avec l'image d'un Dieu Père (c'est le drame de l'athéisme contemporain). Il vivra selon sa propre loi n'ayant besoin de personne au dessus de lui-même puisqu'il a appris à être la norme de son humanité, ne pouvant faire confiance à personne pour le guider et lui donner son envol. Il n'a que ses propres forces pour affronter la vie. Une personne ayant vécu avec un père alcoolique, par exemple, peut aussi avoir une grande difficulté à vivre cette relation d'enfant de Dieu puisque l'image du père, dégradée par l'alcool, risque fort bien d'être floue, la relation étant quasi inexistante... À vraie dire, puisque le père a le rôle de structurer l'enfant et lui donner une identité par sa parole (la loi, l'interdit), il est l'altérité, ces personnes ont souvent beaucoup de mal à se situer, à "trouver leur terre" et planter leur racines... elles ont peu confiance en elles et se méfient des autres pour se protéger. Je vous renvoie à ce fil Les carences de la paternité pour une meilleure analyse.

Citation :

J'aimerais bien un jour pouvoir aller faire une guérison intérieure.

J'aurai la très grande joie d'en vivre une bientôt... possiblement cet automne... si Dieu le veut. Priez pour moi.

Citation :

Oui Dieu est miséricordieux mais la crainte de DIEU LE PÈRE est toujours là enfouie dans le coeur, c'est pourquoi je m'adresse toujours à SON FILS JÉSUS qui pour moi est CELUI qui console et non CELUI qui punit.

C'est exactement ce qu'il faut faire : nul ne va au Père si ce n'est par le Fils. Nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils...

Je crois que l'expérience la plus inouïe à vivre est que ces Paroles se concrétisent dans notre vie : Mon Père et moi sommes un. Ne sais-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?

Lorsque nous reconnaissons que Jésus, le Père et l'Esprit Saint font Un... impossible d'avoir peur du Père. C'est Jésus qui est l'icône parfaite du Père. Pas ce que nous susurre le père du mensonge...l'accusateur.

Union de prière,
Hélène

en fin de semaine j'irai à l'Oratoire Saint Joseph.je ressens un très fort besoin d'y aller.