C'est moralement et éthiquement très douteux...
L'Église est pour le progrès de la science - particulièrement pour améliorer le sort de l'être humain - si cela n'attente pas à la dignité humaine. Or naître de cette façon n'est pas l'idéal pour l'enfant. L'enfant a besoin fondamentalement et viscéralement de savoir qu'il est le fruit de l'amour... l'amour de ses parents l'un pour l'autre. Amour tiré de la Source Unique de l'Amour qui est Dieu. Être une créature de laboratoire peut s'avérer une grave blessure existentielle. D'avoir été le fruit d'une expérience scientifique est pour le moins qu'un puisse dire objectiver l'être humain.
Il y aurait tant à dire...
On nous dira, oui mais, quel enfant peut se vanter d'être le fruit de l'amour parfait ? Justement, le problème est là... avons-nous besoin de concrétiser chimiquement et créer nous-mêmes de nos mains cette blessure profonde à la racine de notre humanité ?
Il n'est pas besoin - vues les circonstance dans lesquelles nous naissons à savoir un monde blessé par le péché, de parents blessés - d'être nés de parents parfaits mais de se savoir le fruit de l'amour est toujours un pas d'avance pour reconnaître l'amour de Dieu pour soi. La Paternité et la Maternité divine se reconnaissent à partir de l'image de la paternité/maternité que nous recevons.
Mais c'est bien un signe des temps : parentalité floue, absence du père, omniprésence de la mère (non par choix), con-fusion... deux mères/un père (anonyme ou non ?)...
Pauvre petit...
Union de prière,
Hélène