Féministes contre les mères à la maison

Avemaria a écrit:

C'est encore pire quand on a un enfant autiste comme le mien.

Mais voyons: c'est quoi les sacrifices devant l'amour?

Vous m'en voyez désolé Madame Avemaria mais je suis certaine que l'amour et les soins que vous lui portez, votre petit ange vous le rend bien. Vous n'avez pas l'impression de faire de sacrifices car votre geste vient du coeur, un véritable don de soi, mais vous faites le sacrifice d'Amour dans toute sa splendeur, celui d'une mère vis-à-vis un enfant qui le mérite et qui en a bien besoin.

Oui, dans la vie de tous les jours, inconsciemment vous faites de gros sacrifices mais cela fait parti intégrale de votre vie et en tant que mère, c'est votre coeur qui parle, qui agit et qui se donne.

Que Dieu vous garde, protège et vous bénisse vous et votre enfant.

Bonjour,
je pense que le livre de cette dame suit la tendance hédoniste et nombriliste actuelle : rien ne compte à part moi et mon plaisir.
Oui avoir des enfants entraine des sacrifices mais ce sont des sacrifices fait dans la joie, avec un amour désintéressé parce qu'on éduque nos enfants pour eux et non pour nous.
Par ailleurs il me semble également que les jeunes mamans sont souvent perturbées parce que la société leur sert une propagande idyllique sur la grossesse et la maternité qui est loin de la réalité : non on ne se sent pas forcément bien quand on est enceinte, on peut se sentir moche, être malade, devoir restée allongée, oui s'occuper d'un nourrisson est une tâche énorme...
Dernière chose, en France on a le droit à 5 mois de congès de grossesse : deux mois avant l'accouchement et 3 mois après, après cette date la plupart des mamans retournent travailler soit parce qu'elles le souhaitent, soit parce qu'elles n'ont pas le choix financièrement, soit parce qu'elles aimeraient bien rester au foyer mais que ce n'est pas politiquement correct. Et c'est bien là le problème : la femme doit être une super woman qui réussit à mener de front sa carrière et sa famille, tâche éprouvante et souvent frustrante.
Autour de moi au travail, je vois de nombreuses femmes qui tentent de mener travail et enfants, elles sont souvent épuisées et frustrées : elles ne font que courir de leur travail jusqu'à la nounou où elles récupèrent leurs enfants et ne peuvent que très peu en profiter... et donc culpabilisent.
Il y a certainement des femmes qui ne peuvent être des mamans épanouies que si elles travaillent, mais pour toutes les autres il faudrait leur permettre de rester à la maison avec une compensation financière et surtout ne pas les juger comme des femmes archaïques et démodées.

Bon, on pourra toujours me dire que mon discours est bien beau ... mais que je n'ai pas encore d'enfants !!

Fraternellement,
Aurélie

Je n'ai pas lu toute la discussion,mais en tant que jeune femme active, je peux dire que c'est très important d'être active et indépendante. Et je comprends les jeunes mamans qui ont envie de reprendre leur job après un accouchement. Parfois,même souvent,elles sont regardées croche à cause de cela,mais quand on a toujours travailler,se retrouver à la maison toute la journée peut être pénible,ou en tout cas mal vécu,et ça n'a rien à voir avec l'amour que l'on a pour son enfant.

Mais comme aurélie, je n'ai pas d'enfant donc je dis cela a priori.

[quote="Hélène"]Génial... :thumleft:

Mon Dieu que c'est vrai ! Travaillant seulement 28 heures par semaine à l'extérieur du foyer (ce qui est déjà trop...), je n'aurais pas de problème à rester à la maison à temps plein si l'état nous aidait à boucler les fins de mois, ne serait-ce que par une allocation minimale... mais c'est impossible avec le salaire maigrichon de mon époux... on me réplique souvent que je devrais travailler à temps plein comme tout le monde parce que les enfants ne s'en portent pas plus mal...

Eh bien moi on me reproche souvent de ne pas les avoir mis à la crèche, pour prendre du temps pour moi me disait-on...Mes filles sont jumelles elles ont 2 ans et demie, et aujourd'hui je ne regrette rien de la décision qu'on a prise de ne pas travailler pour garder mes filles...Dans l'article Lynda je crois qu'elle s'appelait, si elle dit que si on a pas vu le premier pas on verra celui d'après,...Pas d'accord, c'est le premier qu'on veux voir, c'est le premier pas et les premiers mots qui nous sont destinés...Je suis sûr que je n'obtiendrais pas de mes filles ce que j'obtiens aujourd'hui si elles avaient été mise en nourrice ou crèche...J'avoue que ce reproche me culpabilisait parce qu'on me disait que mes enfants pourraient voir d'autres enfants, et pourtant je vous assure qu'elles ne sont absoluement pas sauvages, d'ailleurs au grand étonnement de tout le monde...

Coline a écrit:

J'avoue que ce reproche me culpabilisait parce qu'on me disait que mes enfants pourraient voir d'autres enfants, et pourtant je vous assure qu'elles ne sont absoluement pas sauvages, d'ailleurs au grand étonnement de tout le monde...

Cet argument est peut-être (sûrement) pour se donner bonne conscience... parce que c'est au contraire beaucoup plus culpabilisant de ne pas être présente auprès de nos enfants que de les empêcher de socialiser ! Avant la création des garderies, les enfants n'étaient pas moins sociables.

Hélène a écrit:

Coline a écrit:

J'avoue que ce reproche me culpabilisait parce qu'on me disait que mes enfants pourraient voir d'autres enfants, et pourtant je vous assure qu'elles ne sont absoluement pas sauvages, d'ailleurs au grand étonnement de tout le monde...

Cet argument est peut-être (sûrement) pour se donner bonne conscience... parce que c'est au contraire beaucoup plus culpabilisant de ne pas être présente auprès de nos enfants que de les empêcher de socialiser ! Avant la création des garderies, les enfants n'étaient pas moins sociables.

Alors-là, désormais je me défendrais avec cette argument, j'en manquais tant merci Hélène.

la garderie à la québécoise,ou la crèche à la française sont deux institutions qui ne me plaisent pas pantoute.
en france l'école maternelle commence à 2 ans,dès que l'enfant est propre.personnellement ma mère s'est occupée de moi jusqu'à mes 2 ans,puis je suis entrée à l'école maternelle,et j'ai adoré ça! je lui demandais même d'y aller le dimanche.

j'ai travaillé en garderie ici,et franchement ça me donne pas envie d'y mettre mon futur enfant,surtout au prix que ça coute (pour le privée notamment).

j'aimerais bien ne pas avoir à travailler,ou travailler chez moi.

Alors, seulement par la conclusion du premier domcument, je sens que le problème est que Hirshman a été traumatisée par un homme dans sa vie et qu'elle généralise son traumatisme à l'humanité toute entière.

Francine, une de mes amis, plus vieille que moi, a passé sa vie à la maison et elle dit, sans aucune ombre au visage, qu'elle ne changerait sa vie pour rien au monde. Son mari était un homme digne de sa confiance. Elle a toujours eu tout ce qu'elle voulait et a toujours été très heureuse de s'assurer que comme son mari lui assurait ce qu'elle voulait, elle lui assurait un lieu de repos à la maison après le travail, mais les deux se reconnaissent dans un lien de confiance. Hirshman n'a probablement jamais pu vivre un tel lien de confiance avec un homme et ne veut pas croire que d'autre peuvent le vivre.

Pour mme Hirshman, les hommes semblent fondamentalement manipulateur et possessifs et certainement dépourvus de fiabilité. La confiance entre les hommes et les femmes dans des rôles différents semble complètement impossible à envisager pour cette pauvre femme.

Ma mère qui était féministe dans sa jeunesse dit souvent aujourd'hui, à 46 ans, alors qu'elle est écoeurée de travailler pour des exploiteurs, que le féminimise n'a servit qu'à imposer la carte à poinçonner aux femmes.

Ma tante Julie a pris 8 ans sans travailler pour élever ses enfants jusqu'à ce qu'ils aillent tous à l'école. Son petit dernier à l'école, elle n'a eu aucun problème à retrouver du travail et elle est très heureuse d'avoir élevé elle-même ses enfants. c'est pour elle sa plus grande fierté et il n'y a pas une seule "maudite business"(je la cite) qui peut remplacer cette fierté.

Suzanne et Stéphanie, deux autres amies de fille, ont mis leur carrière en suspend le temps d'élever leurs enfants, selon ce que ELLES voulaient et n'ont eu aucune peine à trouver d'autre travail après.

La carrière, ça dure 40 ans dans une vie, les enfants, c'est jusqu'à la mort. Et les femmes que je cite ci haut, à leur mort, vont avoir des enfants qui les entourent des enfants qu'elles auront la fierté de dire : "Je suis fier de vous" en réalisant que leurs sacrifices pour leurs enfants en valait la peine, bien plus qu'une carrière passagère qui aurait probablement servi à un PDG égocentrique et assoifé de pouvoir, bien plus que le mari et les enfants qui l'auraient aimée et chérie à la maison.

À l'heure de la mort, les enfants signifient bien plus que l'ancienne carrière. De plus, le patron n'est pas lié par la filiation. Les femmes qui prennent de l'âge souffrent souvent énormément d'avoir tout misé sur une carrière qui fini par leur échapper pour laisser la place à une plus jeune. Jamais aucune femme, plus jeune ou avec de plus gros seins, ne peut prendre la place d'une mère! MA grand-mère le dit elle aussi. Sa fierté n'est pas sa carrière, mais ce qu'elle a pu faire pour sa famille avec cette carrière. La famille passait tout de même en premier et maintenant qu'elle est à la retraite, elle aime beaucoup que ses enfants aillent prendre des repas régulièrement chez elle, maintenant que pour les patrons de ce monde, elle est bien trop vieille pour servir, elle a encore ses enfants!

Rien n'empêche les femmes à avoir un travail à temps partiel ou encore à n'avoir des enfants qu'après avoir mis de l'argent de côté, pour ne pas devenir dépendante de leur mari. Mais encore là, les hommes ne sont pas tous des gros méchants. Hirshman est une sexiste abominable et inconsciente qui veut imposer sa vision des femmes à toutes les femmes. Elle est dangereuse!


David

Si vous voulez voir le niveau de l'auteur, regardez ça : http://fr.youtube.com/results?search_query=maier+ruquier

Moi je me fiche de ses propos, elle pense ce qu'elle veut : pour l'heure, je ne veux surtout pas avoir d'enfants, donc je peux accepter cela. Mais oser écrire un bouquin pareil quand on a deux enfants... et quand on est psychanalyste soi-même ! Elle devrait quand même se douter que ce livre fera beaucoup de mal à ses enfants un jour : je trouve ça consternant et totalement amoral. Ce genre de personne ne peut récolter que mon mépris.

Etrigan a écrit:

Ce genre de personne ne peut récolter que mon mépris.

Je ne pense pas que ce soit la solution.

Prier pour elle est mieux, pour elle comme pour nous!

Le terme mépris n'est guère charitable, tu as bien raison. Maintenant, prier pour elle ? C'est là que j'ai mes limites : je ne crois pas une seule seconde que ça change quoi que ce soit... mais bon, j'essayerais !

Thérèse de Lisieux avait eu un grand plaisir à prier pour les criminels. Bien, cette femme est certainement étrange, mais il est certainement sain de différencier ses propos haïssables de sa personne aimable.

Etrigan a écrit:

Le terme mépris n'est guère charitable, tu as bien raison. Maintenant, prier pour elle ? C'est là que j'ai mes limites : je ne crois pas une seule seconde que ça change quoi que ce soit... mais bon, j'essayerais !

Seul Dieu sait si ça va changer quelque chose ou pas.

monachorum a écrit:

Etrigan a écrit:

Le terme mépris n'est guère charitable, tu as bien raison. Maintenant, prier pour elle ? C'est là que j'ai mes limites : je ne crois pas une seule seconde que ça change quoi que ce soit... mais bon, j'essayerais !

Seul Dieu sait si ça va changer quelque chose ou pas.

Si Jésus nous demande de prier pour nos ennemis et pour ceux qui nous persécutent, c'est que ça sert à quelque chose. Comme le dit saint Jacques (il me semble) : la charité couvre une multitude de péchés.

Alors, oui... prions pour cette personne... D'ailleurs, nous avons le droit de mépriser ses propos car il faut haïr le péché mais... aimer le pécheur pour qui le Christ a versé son Sang aussi.

Oui, pôpa, oui môman...
Rassurez-vous, je l'ai déjà fait. :salut:

j'ai eu la chance d'avoir ma mère à la maison pour moi, mon frère et ma soeur! elle n'a jamais exprimé le désir de vouloir travailler.
je suis mère célibataire, je suis OBLIGEE de travailler (les aides de l'Etat) sont ridicules).
Je prends l'exemple de ma soeur. Elle s'est mariée à 22 ans, a eu son fils à 24, mais elle a toujours travaillé. Elle avait dit qu'elle préférait rester chez elle à élever son fils que travailler, mais les salaires étant ce qu'ils sont.. pas le choix, malheureusement, même avec son mari qui travaille. Je trouve que c'est un luxe de pouvoir s'occuper de ses enfants sans être obligée de travailler.