JE ME CONFIE A VOUS

bonjour à vous tous,
je viens vers vous car j'aimerai apprendre à bien prier ,je n'arrive pas à me concentrer lorsque je prie,,priez pour que je trouve le chemin de la priere ,
merci

Mon doux, comment vous répondre sans vous dire d'ânerie, vous devez avoir tellement plus d'expérience que moi.

Bien, il me semble qu'il y ait là un appel. Pour vous bien prier semble être se concentrer. Je ne suis pas convaincu que la concentration soit primordiale. Prier, ce n'est pas se concentrer, il me semble... prier, c'est se faire présent à l'Amour du Seigneur qui désire se communiquer à nous pour nous rendre aimant de notre prochain aussi, mais aussi parce qu'il nous désire chacun personnellement et nous appel à l'existence autant dans sa création que dans sa miséricorde. Mais la concentration seule ne saurait suffir. La présence c'est d'abord le coeur qui ouvre ses oreilles en communion avec la tête.

Dans un monde comme le notre, il est facile de croire que la prière est d'abord une activité cérébrale. Or, je crois que rien n'est plus faux. Prier c'est tout l'être qui se laisse recevoir de celui qui Est. Le mental y est, mais s'il est seul, la présence à soi-même sera pénible. Je ne suis pas un guide spirituel, mais je suggère pour quelques temps de chercher un support dans la prière, un support soit un disque de prière, ou aller au sein d'un groupe, ou encore des images ou des icônes, qui susciteraient la contemplation.

Prier, ce n'est pas émettre des ondes, mais quand on se concentre on emet des ondes. Le cerveau fait tout et le cerveau fatigue et le cerveau finit par ne plus nous accompagné rebuté dans son inconscient et fuira dans toutes les distractions imaginables et inimaginables. Non, il me semble que prier soit de laisser s'ouvrir les yeux et les oreilles à la présence de soi et la présence du Seigneur qui désire se faire présent à travers nous pour notre prochain. Prier c'est laisser l'Esprit Saint dégager tout ce qui encombre l'Image de Dieu en soi selon laquelle nous sommes créés. Mais c'est de laisser l'Esprit Saint travailler. Ce n'est pas tant de la concentration que de la contemplation, ce n'est pas tant émettre des ondes que de se laisser imprègner par la présence du Seigneur.

Je suggère des lectures spirituelles pour favoriser la contemplation. Des vies de saints par exemple.

Bien, en final, je reconnais, que je ne vous connais pas. Je répond beaucoup pour une toute petite demande. En espérant avoir fourni quelques éléments de réponse.

Dieu vous bénisse et vous garde et que Marie, médiatrice de toute Grâce vienne adoucir ce qui en vous résiste peut-être sans le savoir à l'action de l'Esprit-Saint. Dans ce cas, confiance, la communion des saints vous accompagne surement dans peut-être quelques purifications certes difficiles, mais certainement bénéfiques.

Bonne journée, dans la paix de Jésus.


David

Viens, Esprit Saint
Et fait jaillir l'éclat de ta splendeur.
Viens, Père des pauvres,
Viens, Esprit généreux,
Viens, Lumière des cœurs,
Et fais jaillir l'éclat de ta splendeur.
Toi, le parfait consolateur,
merveilleuse fraîcheur.
En nous, Tu fais habiter la paix.
Dans la peine, Tu es le repos,
dans l'épreuve, la force,
dans la tristesse, la consolation.
Lumière bienfaisante,
pénètre l'intimité de nos cœurs
car nous te sommes fidèles.
Sans ta présence, dans l'homme
il n'y a rien qui soit pur.
Lave notre péché,
abreuve notre sécheresse,
guéris notre blessure,
fléchis notre rigidité,
enflamme notre tiédeur,
redresse notre égarement.
A ceux qui se confient en toi
et te reçoivent dans la foi,
accorde tous tes dons.
Donne-leur de grandir en toi,
et de persévérer dans le salut.
Donne-leur la joie qui demeure.

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Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

x

[Désolé, l'auteur n'acceptant pas d'être modérée, ni n'ayant aucune considération pour le lecteur a supprimer ses messages sans que nous puissions le contrôler. - David]

Vous pouvez compter sur mes prières pour que vous trouviez l'union dans la prière. Je n'ai pas grand chose à rajouter à ce que David dit...

J'essayerai de retrouver l'excellent texte de Thérèse d'Avila sur les méthodes d'oraison, son exemple des eaux de pluie pour arroser le jardin est sublime. Je suis en réunion toute la journée et la soirée mais je tâcherai de vous dénicher cela avant la fin de semaine.

Union de prière,
Hélène

c'est du fond du coeur que je viens vous remercier de vos gentilles attentions,j'ai imprimer les textes de David et je vais les méditer ce soir,
Je vais aller consulter les sites que vous m'avez recommendre Jo et j'espere y trouver des réponses!
merci beaucoup ,je penserai à vous tres fort ce soir dans mes priéres meme si elles ne sont pas tres conventionnelles.

Bien, en fait, la prière n'est non plus une question de convention, mais une question de disposition. Surtout, ne paniquez pas, la communion des saints vous soutient. Priez selon ce que vous êtes et ce que vous avez, progressivement les "conventions" se feront d'elles-mêmes en avançant vers Dieu. De toute façon, pas une seule prière ne vaut la peine d'être dite, si l'Esprit Saint ne vient pas prier en nous. Que Marie vous accorde cette grâce extraordinaire et tout à fait unique de laisser l'Esprit Saint s'exprimer en vous lors de vos prières. La prière peut être soutenu par un cadre extérieur, mais elle trouve ses racines dans le coeur, là où Dieu vous habite.

à bientôt

David

x

[Désolé, l'auteur n'acceptant pas d'être modérée, ni n'ayant aucune considération pour le lecteur a supprimer ses messages sans que nous puissions le contrôler. - David]

Bonjour Mamaie

Je te conseille les prières courtes,comme le Notre Père,ou l'Ave Maria.

Pour commencer tu y arriveras sans problème.

Personnellement je les récite quand j'ai une minute de "blanc",ou dans le métro..c'est facile et ça fait du bien. :thumleft:

Tel que promis...

Citation :

"Celui qui veut s'adonner à l'oraison doit se figurer qu'il entreprend de faire, dans un sol ingrat et couvert de ronces, un jardin dont la beauté charme les yeux du Seigneur. C'est le divin Maître lui-même qui arrache les mauvaises herbes et doit planter les bonnes. Or, nous supposons cela fait, quand une âme est résolue de se livrer à l'oraison, et que déjà elle s'y exerce. C'est maintenant à nous, comme bons jardiniers, de travailler, avec le secours de Dieu, à faire croître ces plantes. Nous devons les arroser avec le plus grand soin ; alors, loin de se flétrir, elles porteront des fleurs dont le doux parfum attirera le divin Maître. Souvent pour son plaisir il visitera ce jardin, et il y prendra ses délices au milieu des vertus qui en sont les fleurs.

Voyons maintenant comment on peut arroser, afin de savoir ce que nous avons à faire, ce qu'il doit nous en coûter de labeurs et de temps, et si le gain excédera la peine.

Il y a, ce me semble, quatre manières d'arroser un jardin : la première, en tirant de l'eau d'un puits à force de bras, et c'est là un rude travail ; la seconde, en la tirant à l'aide d'une noria, et l'on obtient ainsi, avec moins de fatigue, une plus grande quantité d'eau, comme j'en ai moi-même quelquefois fait l'épreuve ; la troisième, en faisant venir l'eau d'une rivière ou d'un ruisseau ; cette manière l'emporte de beaucoup sur les précédentes : le sol est plus profondément humecté, il n'est pas nécessaire d'arroser si souvent, et le jardinier a beaucoup moins de fatigue ; la quatrième enfin, et sans comparaison la meilleure de toutes, est une pluie abondante, Dieu lui-même se chargeant alors d'arroser sans la moindre fatigue de notre part.

Je vais appliquer à mon sujet ces quatre manières de donner à un jardin l'eau si nécessaire à son entretien, qu'il ne saurait en être privé sans périr. Je parviendrai ainsi, ce me semble, à donner une certaine idée des quatre degrés d'oraison auxquels parfois, dans sa bonté, le Seigneur a bien voulu élever mon âme. Daigne ce Dieu de bonté m'accorder la grâce de m'exprimer de manière à être utile à l'un de ceux qui m'ont imposé l'obligation d'écrire, et qui, en quatre mois, a été conduit par le Seigneur bien au delà du terme où je n'étais arrivé qu'après dix-sept ans ! Ses dispositions étaient meilleures : aussi, sans aucun travail de sa part, voit-il le jardin de son âme arrosé par ces quatre eaux ; et s'il ne reçoit encore que quelques gouttes de la quatrième, il ne saurait, tant il est fidèle, tarder à se plonger, avec l'aide du Seigneur, dans cette eau céleste. Il va trouver sans doute bien plaisante ma manière de m'expliquer : eh bien ! qu'il en rie, je lui déclare que j'y consens de grandcoeur."

(Thérèse d'Avila, Livre de la Vie, Oeuvres complètes, Paris, Cerf, 1995)

Pour approfondir sur les quatre degrés d'oraison de Thérèse d'Avila, c'est par ici

Et pour nous réconforter de toutes les distractions qui nous assaillent :

Thérèse d'Avila a écrit:

Je reviens au tourment que me causaient les distractions. Ce genre d'oraison, sans discours de l'entendement, a cela de particulier que l'âme y est ou profondément occupée ou étrangement égarée; par égarée, j'entends qu'elle est livrée aux distractions. Lorsqu'elle avance, elle le fait rapidement, parce que c'est un progrès tout d'amour. Mais elle a bien à souffrir pour en venir là, à moins qu'il ne plaise à Dieu de l'élever en très peu de temps à l'oraison de quiétude, comme il l'a fait pour quelques personnes de ma connaissance. À celles qui marchent dans cette voie, un livre est très utile: il les aide à se recueillir promptement. La vue de la campagne, de l'eau, des fleurs, était aussi pour moi un secours. Dans ces objets créés, je voyais les vestiges du Créateur. Ils me portaient à la ferveur, au recueillement; ils me servaient de livre. Je m'aidais également du souvenir de mon ingratitude et de mes péchés.

(Thérèse d’Avila, Livre de vie, Œuvres complètes, Paris, Cerf, 1995, p. 68 ).