Quels péchés nous mènent en enfer ?

Quels péchés nous entraînent en enfer, s'ils ne sont pas confessés et si nous ne sommes pas repentis ?



L'adoration de faux Dieux (personnes, argent, matérialisme prononcé...) au lieu de l'adoration de la très sainte Trinité,

Le blasphème du nom de Jésus souvent prononcé à tort dans les conversations,

Le travail du dimanche,

Le vol,

Le meurtre (en actes et en paroles)

La non assistance à la messe le dimanche(Pâques et Pentecôte) et les 4 fêtes d'obligation (Noel, Assomption, Ascension, Toussaint)

Les manques de pardon,

La dureté de coeur,

L'homosexualité,

Tous les péchés de chair (seul le sacrement de mariage permet la procréation)

L'adultère, tous les divorcés remariés qui ne vivent pas en frères et soeurs,

Le concubinage,

La masturbation,

La gourmandise

La colère,

L'envie,

La jalousie,

L'orgueil,

L'avarice,

La paresse

Le refus de l'Esprit Saint et de Ses oeuvres

Le non respect des commandements de Dieu et des commandements de l'église

Le non respect des parents

Le refus de se repentir ou de se confesser

Mauvaise défense de la foi

L'avortement

L'euthanasie

La haine,

Le mensonge,

L'adhésion au Nouvel Age

Voici une liste du Nouvel Age :

Termes, techniques et pratiques Nouvel Age

Rome nous a donné un rapport qui est une réflexion chrétienne sur le Nouvel Age. Il est écrit que le Nouvel Age fait publicité d'un large éventail de pratiques telles que l'accuponcture, le biofeedback, la chiropraxie, la kinésiologie, l'irridologie, l’homéopatie, les massages et différentes sortes de techniques corporelles (comme l'ergonomie, le feldenkrais, la réflexologie, le rolfing, le massage en polarité, le toucher thérapeutique, etc.), la méditation et la visualisation, les thérapies nutritionnelles, les traitements psychiques, différentes sortes de médecine de plantes, la guérison par les cristaux, les métaux, la musique ou les couleurs, les thérapies de la réincarnation et enfin les programmes en douze étapes et les groupes de réalisation de soi. (Jésus-christ le porteur d'eau vive - Conseil Pontifical de la culture et Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux).

Autres la cartomancie, la numérologie, l’astrologie, la divination, les runes, les lignes de la main, le magnétisme, l’énéagramme, la graphologie, les talismans et amulettes, le tantrisme, l’interprétation des rêves (oniromancie), la superstition, les séances de médiumnité et de channeling, les séances de guérison avec les êtres de lumière, les séances de reconnection individuelle, la table oui-ja, la croyance au karma/réincarnation, les guérisseurs N. Age (Jésus est le seul guérisseur), la télépathie, la télékinésie, la pensée positive, la radiesthésie, le pendule, la bénédiction de Toronto, le training autogène, la psychologie transpersonnelle, le penser nouveau, le développement du potentiel humain, la croyance aux ovnis et aux extra terrestres, le symbolisme, le vaudou, la magie blanche ou noire, le chamanisme, l’hypnose, le voyage astral, la force psychique, respiration N. Age, lecture de l’aura, toutes formes de guérison par les énergies, ouverture des chakras, remèdes de Bach, phytothérapie, étiopathie, sophrologie, auriculothérapie, zen, shiatsu, tous les arts martiaux, la méthode Silva, la méditation transcendentale, la suggestion mentale, l’ayurveda, le kama sutra, tous stages de guérison intérieure Nouvel Age, toutes les musiques de relaxation du Nouvel Age, la musicothérapie, l’ennéagramme, Ying/yang, arc en ciel, prières du N. Age, Labyrinthe, gnosticisme, monisme, panthéisme, Taoïsme, Bouddhisme et Hindouisme et Gandhi repris par le N. Age, Rose-Croix, Martinisme, Franc-Maçonnerie, Mère Terre, Gaia, Sophia, Ere du Verseau, Christ cosmique, diverses revues N. Age (3ième millénaire, La Parole quotidienne, Eveil évolution, Magazine Vivre, Aube, l’Essentiel, Le goût sublime, Maison du 21ème s., yoga Mondô).

Pour les enfants : Pokémon – cartes Magic, les jeux de rôle, le Yu gi oh, les Wicca, les Game boy, Halloween…

Nouvel Age : Divers auteurs/Livres

Clare prophet Elizabeth, Lopsang Rampa, Marilyn Ferguson, Allan Kardec – Léon Denis – Gabriel Delanne (spiritisme), H. P. Blavastky, Annie Besant, Alice Bailey, David Spangler, Rudolf Steiner, Khrishnamurti, Confucius, Nostradamus, Encausse Gérard, Eliphas Lévi, Cagliostro, Adb Ru Shin, Benjamin Creme, S. Freud, Meurois-Givaudan, Rajneesh Sri Aurobindo, Fritjof Capra, E. Cayce, G.I. Gurdjieff, Khalil Gibran, René Guénon, Georges Lucas, Carl Jung, Shirley Maclaine, le Secret de R. Byrne, le livre Ca Marche, la Kabbale, la Bhagavad gita, le livre d’Urantia, les évangiles apocryphes, le Da Vinci Code/anges et démons de D. Brown, H. Potter, le Bardo Thodol, le livre des morts contemporains, tous livres sur la communications avec les anges, les lectures sur les enfants indigo, les livres de Chia Mantak tels que la guérison par les énergies, les lectures telles que kryéon, télod et soria, oasis, atlantis, le livre d’eckart (une nouvelle terre)…


COMMANDEMENTS DE L'EGLISE

Tu sanctifieras les fêtes d’obligation ;
Tu assisteras à la Messe le dimanche et aux fêtes d’obligation ;
Tu te confesseras, au moins, une fois l’an ;
Tu communieras, au moins, pendant le temps pascal ;
Tu jeûneras pendant les jours fixés par l’ Église ;
Tu ne mangeras pas de viande les vendredis de Carême et les jours fixés par l’Église ( Mercredi des Cendres et Vendredi-Saint ) .
COMMANDEMENTS DE DIEU :

1. Tu adoreras un seul Dieu et tu L'aimeras plus que tout.
2. Tu ne prononceras le Nom de Dieu qu'avec respect.
3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.
4. Tu honoreras tes parents.
5. Tu ne tueras pas.
6. Tu ne feras pas d'impureté.
7. Tu ne voleras pas.
8. Tu ne mentiras pas.
9. Tu n'auras pas de désir impur volontaire.
10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.




COMMANDEMENTS DE L'EGLISE :


1. Tu participeras à la Messe tous les Dimanches et les fêtes d'obligation ou "de précepte" . C'est à dire , pour la France, outre les dimanches (Pâques, Pentecôte) : Noël (25 décembre), jeudi de l'Ascension, l'Assomption (15 août), la Toussaint (1er novembre).

2. Tu te confesseras au moins une fois l'an (avant Pâques).

3. Tu communieras chaque année au temps Pascal.

4. Tu jeûneras aux jours fixés par l'Église (Mercredi des Cendres et Vendredi Saint).

5. Tu feras abstinence aux jours fixés par l'Église (les vendredis et le Mercredi des Cendres).

6. Tu payeras les dîmes dues à l'Église (denier du culte, honoraires de Messe, quêtes).

Bon allez, dit comme cela, c'est un peu raide. Vous n'y allez pas de main morte.

Dire la liste des péchés pour condamner c'est bien beau, mais je trouve votre méthode quelque peu abrupte, sans compter que tous ces péchés ne conduisent pas forcément en enfer (sinon, nous y allons tous) et le Seigneur sait faire la distinction entre le péché voulu consciemment et le pécheur ignorant que tel ou tel comportement est péché, surtout parce qu'il ne connaît pas le Christ. Aussi, si vous lisez l'Évangile, il est écrit que seul le péché contre l'Esprit ne sera pas pardonné ni en ce monde ni dans l'autre (càd après la vie terrestre).

Serait-il possible pour vous, chère annelyse, de vous présenter dans le Bar ? D'entrer dans un dialogue plutôt que de poster des messages de copier/coller ? Car un forum de discussion n'est pas fait pour poster des messages de copier/coller, aussi catholiques soient-ils. C'est un lieu de partage et de dialogue. Quelques mots de votre part, tout en y mettant des messages copiés/collés si vous le désirez, seraient appréciés. À la limite, même si les messages sont de nature catholique, cela s'apparente à du spam. Or, ce forum n'est pas un babillard publique mais un lieu de discussion. Merci de votre compréhension.

Fraternellement,
Hélène

Nous pouvons faire toute une liste de faute comme point de repère. Nous pouvons dire la gravité des actes pour dire les limites. Je ferai observer
quue nos actes s'inscrivent dans une histoire, que dire tant que l'histoire n'est pas teminée.
Les commandements côté humain mis à part tu honorera ton père et ta mère pour avoir longue vie, sont dans la forme négative. Cela ouvre une perpective énorme. Exemple si on dit à quelqu'un tu n'entreras pas dans la cuisine, cela veut dire qu'elle peut alleer partout sauf là.
Cela montre que la charité n'a pas de limite puisqu'elle ne tue pas, ne vole pas, ne fait pas l'adultère, n'envie pas le biens de son prochain.

Comme dit le catéchisme de l'église catholique: au N°1861
"Le péché mortel est une possibilité radicale de la liberté humainecomme l'amour lui même. Il entraine la perte de la charité et la privation de la grâce sanctifiante, c'est à dire l'état de gràce. S'il n'est pas racheté par le repentir et le pardon de Dieu, il cause l'exclusion du Royaume du Christ et la mort étenelle de l'enfer, notre liberté ayant la possibilité de faire des choix pout toujours, sans retour. Cependant, si nous pouvons juger qu'un acte est en soi une faute grave,
nous devons confier le jugement sur les personnes à la justice et à la miséricorde de Dieu."

Après avoir fait la liste de tout ce qui pourrait nous conduire en enfer, il serait bon de faire la liste de tout ce qui pourrait nous conduire au paradis
notre liberté doit s'exercer la dessus

[quote="Hélène"]Bon allez, dit comme cela, c'est un peu raide. Vous n'y allez pas de main morte.

Chère Hélène,

Où est la peur là-dedans, si on se repent, la miséricorde sera là.

Donc ne craignons rien si on fait pénitence et qu'on s'est confessé.

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Bonjour,

Je pense que le moindre péché nous mène en enfer, car en péchant "nous n'atteignons pas la gloire de Dieu" (Romains 3, 23). mais "là où le péché abondait, la grâce de Dieu a surabondé" (Romains 5, 20). "Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Ephésiens 2, 8 ).


________

Rectification : Selon l'enseignement traditionnel, quels péchés mènent en enfer!?

1- Péché en matière grave!
2- De plein consentement!
3- Avec la connaissance du caractère peccamineux de la chose...

Alors dans la série suggérée par annelyse, que j'invite fortement à lire le catéchisme de l'Église Catholique, plusieurs pourraient être commis par plusieurs individus et ne pas, pour ne pas répondre à un des trois critères ci-haut, mener en enfer...


David

[quote="annelyse"]

Hélène a écrit:

Bon allez, dit comme cela, c'est un peu raide. Vous n'y allez pas de main morte.

Chère Hélène,

Où est la peur là-dedans, si on se repent, la miséricorde sera là.

Donc ne craignons rien si on fait pénitence et qu'on s'est confessé.

La Miséricorde serait-elle tributaire de la repentance ? Dieu sera miséricordieux parce que le pécheur lui demande pardon ? Ou est-ce que le Pardon n'est pas déjà offert et que parce qu'il est offert, le pécheur peut discerner son besoin d'être pardonné ? On ne peut parler de pécher sans avant avoir parlé de la Miséricorde. Dites à quelqu'un "vous vivez dans le péché", il vous enverra joliment paître. Dites-lui qu'un Dieu s'est fait homme pour prendre sur Lui ses fautes... alors là, vous verrez un début de repentance. Asséner la liste des péchés ne fait rien sinon détourner encore plus le pécheur de l'Église. Ce n'est pas comme cela que le Seigneur s'y prend, ce n'est pas sa pédagogie. Il aime avant tout gratuitement, il offre la guérison de la plaie "du" péché (qui est avant tous "les" péchés du monde : méconnaissance de Dieu) mais il n'assène pas le péché dans le visage du pécheur. Ce n'est pas non plus la méthode de l'Église...

Cordialement,
Hélène

Ça me fait penser Hélène,

La pape avait fait une homélie sur le sujet l'an dernier...

ROME, Vendredi 7 mars 2008 (ZENIT.org) - « Ce n'est pas le péché qui est au cœur de la célébration sacramentelle, mais la miséricorde de Dieu, qui est infiniment plus grande que toute notre faute », rappelle Benoît XVI aux participants d'un cours sur la confession organisée par la Pénitencerie apostolique.
En même temps, le pape rappelait que « si, tout en étant animés par le désir de suivre Jésus, on ne se confesse pas régulièrement, on risque peu à peu de ralentir le rythme spirituel jusqu'à l'affaiblir toujours davantage et peut-être même de l'éteindre ».
Monsieur le Cardinal,
Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers pénitenciers des basiliques romaines,
Je suis heureux de vous accueillir, alors que s'achève le cours sur le for interne que la pénitencerie apostolique promeut depuis plusieurs années au cours du carême. Avec un programme soigneusement préparé, cette rencontre annuelle rend un précieux service à l'Eglise et contribue à maintenir vivant le sens de la sainteté du sacrement de la réconciliation. J'adresse par conséquent mes remerciements cordiaux à ceux qui l'organisent et en particulier le Grand Pénitencier, le cardinal James Francis Stafford, que je salue en le remerciant aussi pour les paroles courtoises qu'il m'a adressées. Avec lui, je salue et je remercie le régent et le personnel de la Pénitencerie, ainsi que les religieux distingués de différents ordres qui confèrent le sacrement de la Pénitence dans les basiliques papales de la Ville. Je salue en outre les participants du cours.
Le carême est un temps propice s'il en est pour méditer sur la réalité du péché à la lumière de l'infinie miséricorde de Dieu, que le sacrement de la Pénitence manifeste dans sa forme la plus haute. Je saisis donc volontiers l'occasion pour proposer à votre attention certaines réflexions sur l'administration de ce sacrement à notre époque, qui perd hélas de plus en plus le sens du péché. Il faut aujourd'hui faire faire à qui se confesse l'expérience de cette tendresse divine envers les pécheurs repentis que tant d'épisodes évangéliques montrent avec des accents d'émotion intense. Prenons, par exemple, la fameuse page de l'évangile de Luc qui présente la pécheresse pardonnée (cf. Lc 7, 36-50). Simon, pharisien et riche « notable » de la ville, donne chez lui un banquet en l'honneur de Jésus. De façon inattendue, au fond de la salle, entre une personne qui n'était pas invitée, ni prévue : une prostituée bien connue. Le malaise des personnes présentes est compréhensible, mais la femme ne semble cependant pas s'en préoccuper. Elle avance, et, de façon plutôt furtive, elle s'arrête aux pieds de Jésus. Elles sont parvenues à son oreille ses paroles de pardon et d'espérance pour tous, même pour les prostituées ; elle est bouleversée, et demeure silencieuse. Elle baigne de ses larmes les pieds de Jésus, les essuie de ses cheveux, les embrasse et les oint d'un parfum suave. En agissant ainsi, la pécheresse veut exprimer l'affection et la reconnaissance qu'elle nourrit envers le Seigneur, par des gestes qui lui sont familiers, même s'ils sont socialement censurés.
Devant l'embarras général, c'est Jésus lui-même qui affronte la situation : « Simon, j'ai quelque chose à te dire ». « Parle, Maître », lui répond le maître de maison. Nous connaissons tous la réponse de Jésus par une parabole que nous pourrions résumer par ces paroles que le Seigneur dit en substance à Simon : « Tu vois ? Cette femme sait qu'elle est pécheresse et, mue par l'amour, elle demande compréhension et pardon. Toi, au contraire, tu penses être juste, et tu es peut-être convaincu de ne rien avoir de grave à te faire pardonner ».
Le message qui transparaît dans ce passage évangélique est éloquent : à qui aime beaucoup, Dieu pardonne tout. Qui place sa confiance en lui-même et dans ses propres mérites est comme aveuglé par son moi et son cœur s'endurcit dans le péché. Qui au contraire se reconnaît faible et pécheur met sa confiance en Dieu et obtient de lui grâce et pardon. Tel est justement le message qu'il faut transmettre : ce qui compte le plus c'est de faire comprendre que dans le sacrement de la réconciliation, quel que soit le péché commis, si on le reconnaît humblement, et si l'on vient trouver avec confiance le prêtre confesseur, on fait toujours l'expérience de la joie pacificatrice du pardon de Dieu. Dans cette perspective, votre cours assume une importance notable, parce qu'il vise à préparer des confesseurs bien formés du point de vue doctrinal et capables de faire faire aux pénitents l'expérience de l'amour miséricordieux du Père céleste. N'est-il pas vrai que l'on assiste aujourd'hui à une certaine désaffection de ce sacrement ? Lorsque l'on insiste seulement sur l'accusation des péchés, qui doit pourtant être là, et il faut aider les fidèles à en comprendre l'importance, on risque de reléguer au second plan ce qui est central, c'est-à-dire la rencontre personnelle avec Dieu, Père de bonté, et de miséricorde. Ce n'est pas le péché qui est au cœur de la célébration sacramentelle, mais la miséricorde de Dieu, qui est infiniment plus grande que toute notre faute.
L'engagement des pasteurs, et spécialement des confesseurs, doit être aussi celui de mettre en évidence le lien étroit existant entre le sacrement de la Réconciliation et une existence orientée avec décision vers la conversion. Il convient qu'entre la pratique du sacrement de la Confession et une vie visant à suivre sincèrement le Christ s'instaure une sorte de « cercle vertueux » que l'on ne peut arrêter, dans lequel la grâce du sacrement soutienne et alimente l'engagement à être de fidèles disciples du Seigneur. Le temps du carême, dans lequel nous nous trouvons, nous rappelle que notre vie chrétienne doit tendre toujours à la conversion et lorsque l'on a souvent recours au sacrement de la Réconciliation, l'aspiration à la perfection évangélique reste vivante chez le croyant. Si cette aspiration incessante disparaît, la célébration du sacrement risque hélas de devenir quelque chose de formel qui n'a pas d'incidence sur le tissu de la vie quotidienne. D'autre part, si, tout en étant animés par le désir de suivre Jésus, on ne se confesse pas régulièrement, on risque peu à peu de ralentir le rythme spirituel jusqu'à l'affaiblir toujours davantage et peut-être même l'éteindre.
Chers frères, il n'est pas difficile de comprendre la valeur qu'a dans l'Eglise votre ministère de dispensateurs de la miséricorde divine pour le salut des âmes. Suivez et imitez l'exemple de tant de saints confesseurs qui, par leur intuition spirituelle, aidaient les pénitents à se rendre compte que la célébration régulière du sacrement de la Pénitence, et la vie chrétienne visant à la sainteté sont des composantes inséparables d'un même itinéraire spirituel pour tout baptisé. Et n'oubliez pas d'être vous-mêmes des exemples d'une vie chrétienne authentique. Que la Vierge Marie, Mère de miséricorde et d'espérance, vous aide, vous qui êtes ici présents, et tous les confesseurs à exercer avec zèle et avec joie ce grand service dont dépend si intensément la vie de l'Eglise. Je vous assure de mon souvenir dans la prière et je vous bénis avec affection.
Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice du Vatican
Traduction réalisée par Zenit

David

La grande Hildegarde de Bingen elle même usait d'herbes, de musique, de cristaux, pour guérir.

Si cette sainte est en enfer, alors on y va tous tout droit.

Souvenons nous du psaume qui dit "Seigneur, si tu retiens les fautes, Seigneur, qui subsistera?"

Je suis actuellement une formation en vue de prononcer mes voeux provisoires de tertiaire carmélite : mon confesseur a été clair là dessus, le seul péché qui peut nous valoir la damnation éternelle, c'est le refus de Dieu, Le renier jusqu'au bout, jusqu'à l'heure de la mort où nous Le verrons face à face.

Si à ce moment là, certains persistent à Le rejeter, alors oui, ils se damneront.

Mais je ne vois pas comment un Dieu d'amour et de miséricorde condamnerait aux flammes éternelles, par exemple, un enfant et ses parents, qui jouent aux pokémons.

Quant à la méthode Feldenkrais, en tant que choriste et soliste de chant lyrique, je la pratique et avec moi plusieurs autres ferventes catholiques.

Je n'approuve ni les sectes New Age, ni toute cette charlatanerie, ni ces fêtes païennes genre Halloween, ça va de soi : mais tout de même....

D'après la liste initiale, on ne peut pratiquement pas respirer sans risquer l'enfer. Ne soyons pas plus royalistes que le roi!

TOUT les péchés mènent à l'enfer (même les mignons car pour Dieu le péché n,est jamais mignon)
le péché est une rébellion envers Dieu et nous sommes pécheurs dans notre nature humaine qui nous a été transmise par Adam.

Seul Jésus peut nous laver de nos péchés, par son sang et à nous d'y croire et de l,accepter comme notre guide car il est la SEULE porte qui mène au Père.

Vision perso, pas parole d'évangile:

Pécher, ça veut dire dévier. Dévier de quoi? Mystère... des indices nous sont donné dés Genèse, dès la première lettre hébraïque de l'AT! Dévier de notre chemin, de notre propre réalisation. La déchéance de l'Adam illustre cela : il a tenté le raccourci, au lieu de parcourir son labyrinthe intérieur, en quête du germe planté en lui par le Père, son nom divin.
Revenir sur le chemin, faire cesser la déviance, c'est donc faire cesser le péché, c'est réaliser le plan divin. En avoir conscience et se repentir est certes mieux, mais ça ne conditionne pas le pardon du Père, à mon sens. Ses réserves d'amour et de pardon n'ont rien à voir avec les nôtres, si étriquées et limitées... pas plus qu'il ne tient de comptabilité dans le temps, image moyenâgeuse d'un Dieu soumis à la temporalité, qui se ficherait du résultat pour privilégier les erreurs de ses créatures au long du chemin. Absurde et si... humain, comme point de vue!

Deux pensées, jetées comme elles me viennent, sur ce sujet épineux du péché et de sa "punition".
- Je suis convaincu que Dieu à le sens de l'humour. Les tribus juives déviantes de l'AT avaient sans doutes besoin d'un listing des commandements, mais depuis, Dieu est passé à autre chose. Car Il nous a fait évoluer. Les plâtrées d'interdits qui effraient, ou tout est mal, y compris l'emploi de plantes pour se soigner... c'est pas du tout son style. C'est d'ailleurs un exercice bien humain de faire des listes. Lui nous laisse libre de penser et de ressentir, face aux paraboles et aux actes de son fils réunis dans Le Livre. Il pointe la voie vers le haut, par les évangiles, en nous appelant à plus de confiance en nous, en Lui, et à plus de liberté. En aucun cas, il ne passe son temps à pointer vers le bas, attendant la faute avec une sorte de plaisir morbide.
N'oublions pas que la peur et le découragement sont les voies du démon... y verser, ça se serait pécher, dévier!
- Qu'est ce que l'enfer? Je peux imaginer que dans cette absence de réalisation de soi, en cas de déviance trop lourde de conséquences, trop marquée pour la personne, une forme de responsabilisation/révélation lui soit imposée. Un "tu n'as pas voulu voir de ton vivant, maintenant, vois!". C'est à mon sens plus acceptable qu'un lieux doté de barbecues géants et de lutins tortureurs. Mais à mon sens, ça implique aussi une possibilité de sortie : les âmes damnées rejoignent les troupes du barbu. Les personnes ayant fait un choix irrécupérable, volontaire et définitif, je les imagine plus rejoindre les forces actives du mal, que "juste" être persécutées pour toujours! Celles qui sont soumises à la souffarnce, à leur douleur, se sont celles qui peuvent comprendre... donc progresser.

"l'enfer est pavé de bonnes intentions", pas de pêcheurs, voyons... Réveillez-vous.

Citation :

"l'enfer est pavé de bonnes intentions", pas de pêcheurs, voyons... Réveillez-vous.

Excellent! C'est tout à fait ça!!

Hélène a écrit:

Bon allez, dit comme cela, c'est un peu raide. Vous n'y allez pas de main morte.

Dire la liste des péchés pour condamner c'est bien beau, mais je trouve votre méthode quelque peu abrupte, sans compter que tous ces péchés ne conduisent pas forcément en enfer (sinon, nous y allons tous)

J'approuve entièrement avec Hélène, dans ce cas proprement parler, nous irions tous en enfer!

Non, il est écris dans la Bible:

Citation :

Que celui qui confie ses péchés à Dieu, Dieu lui même, ne s'en souviendra plus.

Le coeur du Père n'est que pardon..

Et une chose que l'homme ne pourra jamais faire, y compris moi,
de ce que Jésus avait préché de la femme adultère:

Citation :

Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.

Tous les péchés peuvent nous conduire en enfer parce qu'ils nous éloignent de Dieu. Par ailleurs, tous les péchés peuvent être pardonnés... sauf le péché contre l'Esprit nous dit Jésus. Celui-là est celui de la rébellion choisie en toute connaissance de cause. Le refus de reconnaître qu'on a besoin d'être sauvé voire que nous ne sommes ni le début ni la fin de notre être mais que nous recevons la Vie d'un Autre. Dieu, par le Christ sur la Croix, a offert le Pardon pour tous les péchés du monde mais encore faut-il que le pécheur reconnaisse son péché (et le seul vrai péché : c'est la méconnaissance de Dieu, ce qu'Il est dans son essence, càd Amour). Dieu ne nous sauvera pas sans nous. Celui qui refuse de reconnaître son péché risque son âme. Non pas que Dieu n'a pas la capacité de pardonner à ce pécheur mais Il respecte sa liberté qui est un don sans repentance.

La dessus Hélène je suis entièrement d'accord avec vous, on ne peut pas toujours être en désaccord n'est-ce pas