Quel sens donnez-vous aux cendres qu'on vous a mises sur le visage, il y a quelques jours ? Il y a un temps pour rire et un temps pour pleurer, dit l'ecclésiaste, un temps pour se réjouir et un temps pour s'affliger. Si nous ne pleurons pas maintenant nos péchés, quand les pleurerons-nous ? Souvenez-vous de ce que Jésus, marchant au Calvaire, et se retournant, a dit aux filles de Jérusalem.
Je voulais aussi réagir au titre de ce topic. Les musulmans parlent aussi de l'effort nécessaire pour se convertir, et l'appellent "jihad", qui est pour eux une guerre sainte. Est-ce à cela que pensait l'inititiateur de cette enfilade ? Toujours est-il que certes, la vie chrétienne (ou plus généralement du croyant, si on veut) est un combat, un combat surtout contre soi-même, et que c'est Jésus qui remporte pour nous la victoire, certes. Mais est-ce le seul aspect du Carême ? N'y a-t-il pas également autre chose ? Voilà pourquoi je vous pose la question : pourquoi reçoit-on des cendres sur le visage à l'entrée du Carême ?
Par exemple, hier, nous avions en lecture le récit du Jugement Dernier, fait par Jésus à ses disciples la veille de la Pâques. Texte terrible... Le plus terrible, c'est l'étonnement des élus et l'étonnement des damnés. Songeons donc que l'illusion est grande dans cette vie terrestre.