Don d'organes : un acte chrétien?

J'ai vu à la TV dimanche soir dans "Sept à Huit" un reportage sur une petite fille qui a été transplantée du coeur il y a un mois et demi.
Au delà du geste généreux que cela représente, j'aimerais savoir ce qu'en dit l'Eglise : approuve-t-elle ou non cela?

Pour ma part, je pense que l'on ne peut pas considérer le corps humain comme une "boutique" où on prend ce qui peut servir...

Qu'en pensez-vous?

Kitty

Le problème moral, c'est la redéfinition de la mort pour faciliter la recolte d'organes. Auparavant, on jugeait la mort survenait lorsque TOUTE fonction cessait. Maintenant, il s'agit d'attendre uniquement que le cerveau cesse de fonctionner.

Ce n'est pas la véritable mort.

Il est nécessaire que le donneur soit en vie pour pouvoir bénéficier de certains de ses organes, comme le coeur.

C'est pour cela que l'Église s'oppose à certains dons.

Mais, on peut donner d'autres organes sans grand problème, comme les reins, ou la foie.

je pense que si l'on a un proche en attente d'un organe vital, notre idée peut changer.
je n'ai pas compris ton explication avemaria. enfin, si, j'ai compris, mais quelle différence entre donner un rein, et un coeur?

de toute façon quand le cerveau ne fonctionne plus, l'être en question n'est plus. mais ça revient au sujet de "mort clinique" et "vraie mort", et à celui de l'euthanasie.

Je crois que si on donne notre coeur, on risque de mourir... mais si on donne un rein, on peut vivre avec l'autre. :beret:

Oui,mais je pense qu'on peut pas juger tant qu'on est pas confronté à ça. Quand on a un enfant en attente d'un organe vital,on réfléchit pas de la même façon.
Et puis quand un malade ou accidenté est en état de mort cérébrale, il ne peut pas revenir à un état viable. Il peut être maintenu en vie,mais à l'état végétatif.

Citation :

de toute façon quand le cerveau ne fonctionne plus, l'être en question n'est plus

Il existe encore. Le cerveau n'est pas la totalité de l'être humain. Son corps fait parti de sa personne.

Oui mais le fait de donner un organe, dans cet état, n'enlève pas la vie,puisque l'être est en mort cérébral. ça revient au don d'organes,comme un rein ou autre, quand on peut vivre sans.

Merci, David, pour le lien que vous avez proposé.
J'ai eu la réponse à ma question.

Bien à vous,

Kitty

:truce: ben voilà encore moi :truce:
je vous le dit franchement, c'est tres dure pour moi de me dire que si un jour ma façon de mourir le permet (accident avec mort cérébral...quand le cerveau est grillé...c'est fini!)je ne donnerai rien et laisserai d'autre personne mourir avec moi!

:truce: non je ne peut me résigner....
apres si c'est mal vu par l'eglise et bien....tant pis pour moi,je serai un mauvaise.... j'estime que si dieu me fait mourir d'une façon qui permet de faire don de ems organes et bien je le ferai

:truce:

je cite

"“Le don d’organes : Une forme éloquente de fraternité”

“LE MAGISTÈRE DE L’ÉGLISE catholique n’a jamais élevé d’objection de principe aux prélèvements de tissus et d’organes. Bien au contraire, dès 1956, le Pape Pie XII approuvait le prélèvement et la greffe de cornées au bénéfice d’aveugles ou de personnes menacées de cécité. En 1991, le Pape Jean-Paul II se réjouissait de ce que la médecine, dans le service qu’elle rend à la vie, ait trouvé dans les transplantations d’organes une nouvelle manière de servir la famille humaine. En 1993, le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France rappelait “l’acceptation par l’Église catholique des prélèvements et des greffes de tissus et d’organes humains.” (Patrick Verspieren Directeur du Département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres)

“Donner la vie : un acte d’amour” a dit Jean-Paul II lors d’un congrès médical sur les transplantations d’organes : “On ne peut donner des organes vitaux qu’après la mort. Mais donner pendant sa vie une partie de son corps, une offrande qui ne deviendra effective qu’après la mort, est déjà en de nombreux cas un acte de grand amour, l’amour qui donne la vie aux autres.”

C’est à cette lumière que l’on peut alors entendre l’appel des Évêques de France : "Nous vous invitons instamment à cette réflexion personnelle et à ces échanges en famille et à l’intérieur des communautés, paroissiales et autres. En lançant cet appel, nous ne cherchons pas à faire pression sur les consciences. Nous vous invitons surtout à prendre conscience que la mort peut frapper chacun d’entre nous et de nos proches de manière inopinée, bien avant une vieillesse avancée, et que si douloureuse qu’elle soit pour ceux qui nous aiment et que nous aimons, cette mort peut aussi devenir l’occasion d’un acte de solidarité de très grande valeur.”
Le message de l’Eglise catholique est clair : respectons la vie humaine et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour être à l’écoute des familles meurtries par un deuil, mais dont l’épreuve peut trouver sa force en sauvant une vie par le don d’organes.

OP

"


source

http://www.catholique95.com/sante/presentation.php?identifiant=402organes_eglise

La redéfinition de la mort pose problème pour la foi catholique. La mort, c'est la fin de toute activité physique. Le don du coeur ou des poumons ne peuvent pas ce faire en ce cas-là. Alors, pour contourner ce problème, les système de soins médicaux ont redéfinit la mort pour pouvoir récolter les organes, sans problème éthique.