Horreur à Montréal...

Pardon d'avoir été un peu absente du forum... nous sommes un peu ébranlés par les événements dramatiques survenus à Montréal hier. Un jeune homme, de culture gothique ayant préparé son coup depuis longtemps (avec blog à l'appui, photos et intentions claires), a ouvert le feu en tirant partout dans le Collège Dawson... une jeune femme est morte et 20 autres sont blessés (certains dans un état critique). Le tireur s'est donné la mort... c'est surréaliste... son film favori était "Natural born killer"...

C'est la troisième fois en 17 ans que ce genre de tuerie se produit dans les établissements scolaires de Montréal. En '89, on se rappellera du massacre de la Polytechnique de l'Université de Montréal où Marc Lépine, vêtu comme un soldat de l'armée et frustré contre les "féministes", avait fait sortir les garçons de la classe et tiré sur des jeunes femmes : 14 d'entre elles sont mortes...

Trois ans plus tard, c'était au tour d'un professeur de génie mécanique de l'Université Concordia d'ouvrir le feu follement sur ses collègues de travail. Quatre sont morts...

Montréal...capitale mondiale du massacre dans les écoles ?

Signe d'une grave maladie... Seigneur...

En union de prière,
Hélène

HELENE dit :

Citation :

Signe d'une grave maladie... Seigneur...

Un signe parmi d'autres, Hélène et pas qu'au canada....

Oui, nos actualités françaises nous ont relatées ce drame. Est-on sur qu'il s'agissait d'un satanistes ?

jo a écrit:

HELENE dit :

Citation :

Signe d'une grave maladie... Seigneur...

Un signe parmi d'autres, Hélène et pas qu'au canada....

Oui, nos actualités françaises nous ont relatées ce drame. Est-on sur qu'il s'agissait d'un satanistes ?

Je ne sais pas si on peut le qualifier ainsi mais c'était un jeune homme bien troublé...

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2006/09/14/004-portrait-kimveer-gill.shtml

Hélène

Nous, en France, on baigne baigne dans les viols.....et les filles s'y mettent !

Citation :

Actes de tortures entre adolescentes (78)
Publié le 13/09 à 19:17
Trois jeunes filles âgées de 15 à 18 ans sont soupçonnées d'avoir torturé et violé une de leurs camarades de 14 ans

Les adolescentes, deux mineures et une majeure, ont été mises en examen vendredi au tribunal de grande instance de Versailles pour "violences aggravées et viol accompagné d'actes de barbarie". L'école Le-Nôtre de Sonchamp, structure gérée par la Ville de Paris, reçoit des adolescents en difficulté. Les faits se sont déroulés le 4 septembre.

La victime, accompagnée d'assistantes sociales, a porté plainte le 7 septembre à la gendarmerie, où l'une des adolescentes a avoué le viol, confirmé par une expertise médicale. Les trois tortionnaires présumées ont été placées en détention à la prison des femmes de Versailles vendredi soir. La seule majeure a demandé une confrontation différée avec le juge des libertés et de la détention. La loi lui accorde un délai de quatre jours pour préparer sa défense.

La victime était arrivée depuis quelques jours dans ce centre de formation professionnelle, accueillant des adolescents placés par l'Aide sociale à l'Enfance pour les protéger de leurs parents après des maltraitances ou si ceux-ci sont jugés incapables de les élever. Elles n'avaient aucun antécédent judiciaire et ont reconnu les faits sans fournir de mobile précis. Elles dormaient dans la même chambre et les trois auteures présumées de l'agression auraient reproché à la victime de faire grincer son lit.

La même source a précisé que l'agression avait été découverte lorsqu'un éducateur avait retrouvé sur un écran d'ordinateur un message laissé par la victime qui expliquait les violences sans faire allusion directement au viol. Les trois adolescentes ont infligé à leur victime des claques, des coups, des brûlures de cigarette sur les mains et les jambes et lui ont ordonné de "se raser les jambes" avant de la violer avec un cintre.

C'est très troublant... mon Dieu.

Mais où apprend-on à nos enfants de commettre de tels actes barbares ? 14 ans... ce sont des enfants. En tant que parent de jeunes enfants...ça fait frémir.

C'est là que la Lettre de saint Paul aux Romains (fin du chapitre 1) prend tout son sens...

Hélène

Citation :

Le samedi 23 sept 2006

La mère de Marc Lépine brise enfin le silence
Mario Girard

Dix-sept ans après le drame de l'École polytechnique, Monique Lépine, la mère de celui qui a tué 14 femmes avant de s'enlever la vie, accepte de revenir sur l'immense douleur qui l'a affligée et sur la culpabilité qui l'a longtemps rongée.

Ce bouleversant témoignage, qui sera présenté demain soir au réseau TVA, commence par une évocation de la récente tragédie du collège Dawson. «La première personne à laquelle j'ai pensé, c'est la mère de ce gars-là, dit Monique Lépine. Je pensais à la souffrance et à la douleur qu'elle avait.»

L'intervieweur Harold Gagné, qui a su trouver le ton juste pour mener à bien ce délicat entretien, l'amène ensuite à parler du fameux 6 décembre 1989. «Ce soir-là, j'étais allé à mon groupe de prière. J'ai même demandé que l'on prie pour la mère du tueur sans savoir qu'il s'agissait de moi.»

Mais lorsque le lendemain les policiers lui apprennent la terrible nouvelle, le choc est énorme.

«Jamais je n'aurais imaginé que mon fils aurait pu faire un tel geste. C'est un geste que j'ai condamné quand mon fils l'a fait, que je condamne encore aujourd'hui.»

Durant le mois qui a suivi la tragédie, Monique Lépine s'est réfugiée chez des amis. Puis, doucement, elle a repris son emploi. Elle dit avoir reçu beaucoup d'aide et d'appui d'inconnus. Mais, selon elle, c'est la prière qui l'a aidée à surmonter cette épreuve. «Il fallait que je pleure, que j'exprime toute mon angoisse, ma honte, ma culpabilité et ma colère.»

Même si elle a pu compter sur l'aide d'une psychologue, Monique Lépine affirme avoir eu beaucoup de mal à vivre correctement son deuil. «Je ne pouvais pas me permettre de vivre mon deuil, car il était public. Je voulais préserver ma fille.» Finalement, la mort de cette fille en 1996, des suites d'une surdose, a déclenché une profonde dépression.

«À un moment donné, j'étais tellement épuisée que j'avais du mal à maintenir ma tête droite. J'étais avec une amie et je me suis appuyée contre elle. Je lui ai dit que si je tombais, il fallait me laisser à terre. Tout à coup, mon coeur s'est mis à battre de façon démesurée. C'était comme si j'entendais Dieu me dire : qui fait battre ton coeur? C'était en 2001. À partir de là, j'ai décidé de vivre.»

Pendant des années, Monique Lépine s'est interrogée sur les raisons qui ont poussé son fils à tuer 14 femmes.

«Je me suis longtemps demandé si tout cela n'était pas dirigé contre moi. Au regard de certaines personnes, j'aurais pu passer pour une féministe. J'ai élevé mes enfants seule et j'ai toujours travaillé.»

Certaines questions portent sur le père de ses deux enfants. Monique Lépine le décrit comme un être violent qui, à sa connaissance, a battu sérieusement une seule fois son fils Marc, quand il avait 5 ans. «Il m'empêchait de consoler mes enfants quand il les disputait», dit-elle.

Puis, Harold Gagné ose lui demander ce qu'elle fait lorsque arrive le 6 décembre. «J'ai fui pendant des années. Je refusais de lire les journaux. Aujourd'hui, je me détache des événements. Je n'aime pas les entendre mais j'arrive à m'en détacher.»

Monique Lépine a finalement pardonné à son fils. «J'ai écrit des lettres posthumes à mes deux enfants pour leur dire que je leur pardonnais et que je les aimais», dit-elle avant d'ajouter qu'elle a vécu 25 ans avec son fils et que «les 24 ans et 364 jours» qui ont précédé le drame sont «dans son coeur».

Avec le recul, cette femme qui s'exprime avec douceur et en prenant soin de bien choisir ses mots n'arrive pas à dire si elle aurait pu éviter ce drame. «Le samedi précédent, il était venu me voir. Il me semblait nerveux. Il m'a donné un cadeau pour mon anniversaire, qui a lieu à la fin décembre. Ces choses-là, c'est après qu'on les réalise. Mais vous savez, c'était quelqu'un qui ne parlait pas de ses problèmes.»

Celle qui accorde aujourd'hui de son temps aux femmes en difficulté se dit prête à rencontrer les parents des victimes. «Je leur demande pardon au nom de mon fils. Je pense qu'à ce stade-ci de ma vie, je pourrais faire face à cette situation.»

Cette émission spéciale intitulée 17 ans de silence sera présentée demain à 22 h au réseau TVA.

Une femme de foi... je vais regarder l'entrevue demain soir. Je ne peux pas imaginer une telle croix à porter...

Hélène

Ce tueurs tuent en masse et se suicident ensuite.

Chez nous, avons eu un tueur de conseiller municipaux dans la région parisienne (huit morts), en Suisse il en ont eu un qui a tué vingt-cinq conseillers cantonaux (vingt-cinq) avant d'être abattu par la police, en Israël, ils ont eu un rabin qui a tué des Palestiniens avant d'être abattu par la police. Ce genre de psychopathes soit se suicident, soit sont tués par la police (suicide par procuration), je ne vois pas d'exception à cette issue.

Ces tueurs fous mijotent leurs coups longtemps, mais sont plutôt des psychopathes chez qui les idées bouillonnent avant d'exploser en folies meurtrières. L'homicide n'a pas de mobile crapuleux (argent, sexe) mais des mobiles de vengeance, de punition, de mise en pratique d'options idéologiques.

Comment lutter contre ce phénomène relativement récent ? Sans doute sont-ce aussi les armes modernes qui permettent cela. Autrefois, avec un pistolet à un coup, ou une archebuse, ils n'auraient pas pu tuer tant de monde.

Le problème est non seulement le contrôle des armes à feu mais comment ce genre de coup préparé à l'avance n'est jamais détecté par les proches de ces personnes, osons le dire, déséquilibrées ?

Comment peut-on avoir le droit de se procurer des armes alors que l'on tient un blog en affirmant ouvertement vouloir tuer du monde et être rempli de haine pour la race humaine ? Pourquoi est-il légal de se procurer une arme ? Si la drogue est illégale et la prostitution aussi, pourquoi les armes sont-elles légales ? C'est un non-sens. D'ailleurs, pourquoi les armes existent-elles on se le demande !

C'est étonnant de voir que l'entourage ne soupçonnait rien ! Sommes-nous devenus à ce point aveugles ou individualistes que nous ne prenions pas au sérieux un jeune qui écoute Marylin Manson à longueur de journée, qui dit haïr la race humaine et qui affirme vouloir tuer du monde en croyant que c'est une blague ? Il a beau être renfermé sur lui-même je ne comprends pas que personne ne puisse voir venir le coup. On dit de lui qu'il était un "gentil garçon" (Kimveer Gill) !

J'avais lu des articles sur le tueur fou de la région parisienne, il s'est sucidé dans les locaux de la police.

Il vivait seul avec sa mère, et après des études supérieures, il n'avait trouvé aucun travail. Militant de gauche il s'était rapproché de la municipalité de gauche, celle-ci lui avait procuré un petit boulot, pour ensuite le licencier. Il avait eu un amour avec une jeune fille, mais finalement cela n'avait pas marché. Il n'avait aucun ami ou presque.

Ruminant ces idées d'inutilité de sa vie, d'échec, de revendication, d'hypocrisie des élus de gauche, il avait formé le projet d'en tuer le maximum lors d'un conseil municipal. Ca au moins, il le réussirait dans sa vie !

Dans un cas comme celui-là, la mère ne devait rien savoir et puis je crois que l'on se dit, même si on le connaît, of ! Il dit ça, il ne passera jamais aux actes et la police ne peut rien tant qu'il n'y a pas commencement d'exécution.

Supposez qu'on les arrête avant les actes, on dira mais voyons vous allez persécuter un pauvre fou qui en fait ne ferait pas de mal à une mouche. Il est silencieux, perdu, n'en rajoutez-pas.

Restent les armes, surtout les armes automatiques ou tirant en rafales, en France elles sont interdites, sauf autorisation, mais bien sûr si on veut s'en procurer on peut ! Durn le tueur fou s'était procuré un pistolet automatique je ne sais comment.