- Lisette Lambert a écrit:
- La gourmandise : Ce n'est pas tant la gourmandise qui est blâmable mais la gloutonnerie.
Cassien parle de « concupiscence pour le manger ». On disait de Jésus qu’il était un glouton. Il n’y a rien de mal à aimer les bonnes tables. Même que la Bible parle
du vin qui réjouie le cœur de l’homme,
de veaux gras par milliers,
d’un pays où coule le lait et le miel, etc. Ce qui ne va pas, c’est les abus pour se rendre malade sachant que nous sommes fragiles de l’estomac ou du foie ou encore si nous faisons de l’excès de poids ou des abus d’alcool… c’est un péché contre soi-même en réalité. Et Dieu nous aime, il ne veut pas que nous nous fassions du mal. Ça devient un péché contre Dieu si la nourriture devient une idole, une obsession au point de ne penser qu’à cela. Si ça prend la place de Dieu…
- Lisette Lambert a écrit:
- Qui n'a jamais eu de tels excès dans sa vie. Il n'y a rien de péché là-dedans et aucune force démoniquaque en est responsable.
Le démon n’est pas la nourriture et la nourriture n’est pas démoniaque. Le démon est le Tentateur (le Diviseur et le Menteur…sans compter l’Accusateur) qui veut nous faire tomber dans les excès… pour nous faire chuter parce que c’est sa seule ambition et, s’il trouve là une faille, il passera par là pour nous perdre.
- Lisette Lambert a écrit:
- Pour ma part, il m'arrive de "manger mes émotions " et je vous assure que je ne serai pas condamnée pour autant. :-(
Manger ses émotions n’est pas un péché mortel (peut-être sûrement véniel). Il relève de la blessure due à un vide intérieur, une angoisse, un désir de Dieu mal dirigé (et non mal digéré
). C'est un désir "qui rate sa cible".