- Alice a écrit:
- Bonsoir Avemaria, bonsoir à tous
Je suis allé voir le site que vous donnez en référence au ministre Couillard et je n'ai trouvé qu'un commentaire d'une personne prénommée Suzanne ce qui ne constitue pas une preuve qu'il cherche à tuer des enfants dans le ventre de leur mère. J'aimerais si c'est possible que vous puissiez nous référer à un document officiel qui nous en donnerais la certitude. Je suis contre l'avortement, mais je pense que le ministre Couillard a quand même fait du bon travail concernant notre système de santé et je le trouve très humain.
Fraternellement en JC
Alice
Cette histoire a été très répandue dans les médias. Voilà un rapportage en anglais:
http://www.ctv.ca/servlet/ArticleNews/story/CTVNews/20040912/quebec_abortion_040911?s_name=&no_ads=
Quebec health officials said they are hopeful a newly trained doctor will set up practice in the province next year, Les porte-paroles du Ministère de la Santé souhaitaient recruter un avorteur pour qu'il puisse faire des avortements tardifs.
J'ai appris par la suite que l'avorteur ciblé faisait son stage à Sept-Îles. Je n'ai pas pu retracer mes infos pour ça.
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EDITÉ:
Enfin, j'ai trouvé un article en français:
Le Québec aura bientôt un médecin spécialisé en avortements tardifs PC
Édition du samedi 11 et du dimanche 12 septembre 2004
Québec -- Les Québécoises enceintes de plus de six mois désirant interrompre leur grossesse n'auront bientôt plus à se rendre aux États-Unis pour y subir un avortement.
«D'ici un an ou deux, il devrait y avoir au moins un médecin en mesure de pratiquer des avortements tardifs», a confirmé hier Cathy Rouleau, porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, à la Presse canadienne. «Le spécialiste est présentement en formation», a-t-elle poursuivi.
Les avortements tardifs sont ceux effectués à partir de la 23e semaine de grossesse. Bien que parfaitement légaux -- la loi ne prévoit aucune limite quant au nombre de semaines maximal autorisé pour une interruption volontaire de grossesse -- ils ne sont pas encore pratiqués au Canada.
C'est une question de formation, mais aussi d'éthique personnelle.
Par exemple, le pionnier de la lutte pour le droit à l'avortement au pays, le docteur Henry Morgentaler, est très mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse qui a dépassé le cap des 22 semaines.
«Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés», a-t-il commenté, lorsque joint à sa clinique de Toronto.
À plus de 24 semaines, les candidates à l'avortement sont invitées à rencontrer des spécialistes qui tentent de les persuader de mener leur grossesse à terme et d'offrir leur bébé à des parents adoptifs, souligne le Dr Morgentaler.
Quoi qu'il en soit, d'ici à ce qu'un médecin assume la tâche délicate et controversée de pratiquer des avortements tardifs au Québec, le gouvernement continuera à envoyer, au coût moyen de 5000 $US, des patientes en fin de grossesse se faire avorter au Women's Health Care Services, à Wichita, au Kansas.
Sur les 29 500 avortements pratiqués au Québec l'an dernier, une trentaine avaient été faits au Kansas.
Réaction de l'Église
Déjà catégoriquement opposée à toute forme d'interruption de grossesse, l'Église est carrément scandalisée de constater que le gouvernement cautionne l'avortement de foetus presque rendus à terme.
«Au lieu de payer pour transférer des femmes se faire avorter au Kansas, on devrait payer pour les soutenir et offrir les enfants en adoption. Il y a des gens qui vont en Chine, qui sillonnent l'Asie pour trouver un enfant», soulève le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec et primat du Canada.
«C'est peut-être légal, mais ce n'est pas moral. Il y a une contradiction dans notre société. On manque d'enfants et on envoie des femmes se faire avorter au Kansas», a-t-il continué, lors d'un entretien téléphonique, pressant le gouvernement du Québec de revoir cette pratique et de favoriser davantage l'adoption.
«On ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement», a répliqué la porte-parole du ministre Couillard.
http://www.ledevoir.com/2004/09/11/63543.html