ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: Jean Paul II, Pie XII, Père Popieluszko vénérables... Sam 19 Déc 2009 - 10:48 | |
| [Sujets fusionnés. Cordialement | Hélène]
Bonnes nouvelles ! http://www.evangelium-vitae.org/actualites/evenements.htm Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
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Gilles Apôtre
| Sujet: Benoît XVI proclame Jean Paul II : VÉNÉRABLE ! Sam 19 Déc 2009 - 11:26 | |
| Benoît XVI proclame Jean Paul II, Pie XII, le Père Jerzy Popieluszko vénérables |
| Le 19 décembre 2009 - (E.S.M.) - La nouvelle était attendue, l'annonce a bien été faite ce samedi 19 décembre. Le Pape Benoît XVI a reconnu les vertus héroïques de Jean Paul II, ce samedi 19 décembre.
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Le pape Jean-Paul II, le 9 juin 1987, sur la tombe du P. Jerzy Popieluszko, à Varsovie (Photo : CPP/CIRIC) Benoît XVI proclame Jean Paul II, Pie XII, le Père Jerzy Popieluszko vénérables Le 19 décembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La nouvelle était attendue, l'annonce a bien été faite ce samedi 19 décembre. Le Pape Benoît XVI a reconnu les vertus héroïques de Jean Paul II, ce samedi 19 décembre. (Lire l'interview de Mgr Dziwisz, en 2e partie).
Celle qui a créé la surprise est celle de Pie XII dont les vertus héroïques ont été également reconnues aujourd'hui par le Pape Benoit XVI, ainsi que celle du Vénérable Père Jerzy Popieluszko, (polonais) martyr du régime communiste, assassiné en 1984. Le procès en béatification du père Popieluszko avait débuté en mai 2001 et l'année dernière, le pape Benoît XVI avait donné son accord pour que son cas soit étudié selon une procédure accélérée.
Etant donné qu'il s'agit d'un martyr - il a été tué par la police communiste polonaise de l'époque -, un miracle, en général une guérison inexpliquée scientifiquement, n'est pas indispensable pour être béatifié.
Le père Popieluszko avait été enlevé par trois officiers de la SB le 19 octobre 1984, après avoir célébré à Bydgoszcz, dans le centre de la Pologne, sa dernière messe. Ses ravisseurs l'ont torturé à mort avant de le jeter dans les eaux de la Vistule, à 120 km au nord de Varsovie.
Jerzy Popieluszko, assassiné à 37 ans, symbolise aux yeux des Polonais la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Eglise catholique contre un régime totalitaire.
Pour être canonisé, c'est-à-dire pour devenir saint, un miracle devra cependant lui être attribué par la Congrégation pour la cause des saints qui instruit ces dossiers au Vatican.
Mgr Dziwisz : « Je n'ai jamais douté de sa sainteté »
Vous le connaissez mieux que quiconque pour avoir été pendant douze ans à Cracovie et vingt-sept ans à Rome son secrétaire particulier : comment réagirait-il s'il apprenait que l'Église va faire de lui un saint ? Je pense qu'il plaisanterait de lui-même ! Parce qu'il était un homme d'une extrême simplicité. Il aimait rire. Ainsi le jour de son élection : je l'ai quitté cardinal et, à l'issue du Conclave, je le retrouve pape ! Dès qu'il m'a vu, il m'a dit en polonais : « Regarde un peu ce que viennent de faire les cardinaux ! » Son goût pour l'humour s'arrêtait toutefois si une plaisanterie pouvait offenser quelqu'un. Il était d'une grande délicatesse pour les personnes
Quels étaient ses défauts ? Tout homme est toujours faible. Mais un saint est un homme qui sait dépasser ses faiblesses avec la grâce du Seigneur et avec les moyens que Dieu nous a laissés, à savoir les sacrements : Jean-Paul II se confessait toutes les semaines.
Il n'avait aucun défaut… Demandez à son confesseur mais pas à moi !
A-t-il eu conscience d'avoir joué un rôle de premier plan, notamment en Europe ? C'est un fait historique, mais lui ne l'analysait pas comme nous le faisons. C'était un homme de Dieu, il allait de l'avant pour accomplir la mission à laquelle le Seigneur l'avait appelé. Même dans les situations très difficiles, il restait très indépendant et ne se souciait pas de ce que l'on pouvait dire.
Quelle a été la grande épreuve de sa vie ? « Les » grandes épreuves ! Il a eu tellement de choses à affronter sur le plan géopolitique et sur le plan ecclésial…
Mais comment réagissait-il dans ces moments de haute tension, notamment quand l'état de siège est proclamé en Pologne, le 13 décembre 1981, et qu'il doit prendre la parole ?
Il s'agissait alors d'être fort mais sans provoquer, pour éviter toute confrontation. Il voulait à tout prix éviter la violence et le sang versé. Il a donc martelé l'exigence, pour le peuple polonais, des droits fondamentaux de liberté et de conscience.
Comment se comportait-il dans des situations aussi tendues ? Il ne réagissait pas sous le coup de l'émotion. Il gardait toujours une distance pour prendre la décision juste. Je l'ai rarement vu hausser la voix, sauf en Sicile contre la Mafia ou encore avant la guerre en Irak. Sa force était de pouvoir travailler tranquillement. Il n'était jamais agité et se contrôlait. Ce qui lui a permis de tenir à ce poste, car un homme qui n'est pas assuré émotionnellement y perd ses forces et sa santé.
Quelle aura été sa grande satisfaction ? Les Journées mondiales de la jeunesse ! Voir des millions de jeunes répondre à l'invitation de l'Église sur tous les continents. Je peux dire aujourd'hui que la rencontre avec les jeunes, à Paris, au Parc des Princes, en 1980, a été décisive. C'est là qu'il a compris que les jeunes cherchaient et qu'il fallait leur donner une réponse.
Quels obstacles le procès de béatification a-t-il rencontré ? Toutes les objections ont été étudiées avec soin par le procès, qui a pris son temps et n'a rien éludé.
Quelle est votre première réaction à cette béatification ? Ce décret des vertus héroïques est le pas le plus important pour la béatification et pour la canonisation. Sans ce décret, on ne peut rien faire. Il est la confirmation de la sainteté. Je suis donc profondément reconnaissant. En tant que témoin quotidien de sa vie mais aussi parce qu'il a tellement apporté à des millions de gens. Tous attendent cette nouvelle. Et pas seulement les chrétiens : il est aimé et estimé par les juifs, les musulmans, les adeptes des religions orientales, parce qu'il a établi des ponts, qu'il a abattu des murs - et pas seulement celui de Berlin, mais aussi des murs entre les religions ! Je suis donc très heureux et reconnaissant à Benoît XVI qui partage ce même sentiment. Il connaissait personnellement Jean-Paul II et lui non plus n'a pas besoin de ce procès de béatification.
Qu'est-ce que cette béatification va apporter au juste ? Les gens qui le connaissent de près n'ont jamais eu de doute sur sa sainteté, mais elle apporte une certitude et la confirmation que la voie qu'il a empruntée est juste.
À partir de quand avez-vous eu cette conviction ? Il a été mon professeur dès la première année de séminaire. C'était un excellent professeur mais ce qui nous frappait était de le voir aller, à chaque intercours, à la chapelle. Comme s'il était pris par la prière et par le contact avec Dieu. Il priait comme prient les saints. Il attirait déjà beaucoup et confessait énormément.
Qu'est-ce qui vous a personnellement marqué le plus ? Sa vertu la plus forte, qui était la contemplation, le contact avec Dieu. Mais aussi une grande pauvreté. Il n'a jamais rien eu à lui. Ce qu'il avait devait servir aux autres. Il ne voulait pas de choses nouvelles. Il portait toujours les mêmes vêtements. Même au Vatican, il ne voulait rien de particulier. Il ne perdait jamais de temps. Il était très discipliné pour les pratiques spirituelles mais aussi pour le travail ! Tous ceux qui voyageaient avec lui étaient frappés de voir qu'une fois les salutations diverses et obligations accomplies, il se plongeait aussitôt dans la prière ou dans la lecture d'ouvrages. Enfin, son envergure intellectuelle : il avait une vision des problèmes du monde et de l'Église. Ses collaborateurs, ici comme à Rome, pouvaient toujours savoir où il allait. Et puis, il a été le pape de tous. Il n'a jamais cherché à être le pape d'une partie de l'Église.
A-t-il changé votre vie ? J'ai toujours cherché à le servir, à l'aider, dans la limite de ce qu'un secrétaire personnel doit faire, sans jamais me substituer à d'autres. Ma vie a été la sienne. Je n'ai jamais eu, pour ainsi dire, de vie personnelle, mais quelle intensité !
Est-ce que vous lui parlez encore dans la prière ? Je ne « parle » pas avec lui mais quand j'ai un problème personnel ou dans ma responsabilité pastorale, je prie Dieu à travers lui, sans oublier tous les gens qui me demandent de le prier. Je suis convaincu qu'il m'aide très souvent.
C'est-à-dire ? Je ne peux pas parler de « miracles », car c'est à l'Église de discerner, mais je constate tant de « grâces », notamment pour des guérisons de cancers ou de réconciliation de couples divisés. Il y a encore quelques jours, le père d'un de nos jeunes employés, atteint de tumeurs très graves au poumon, se préparait à une opération chirurgicale désespérée. Nous avons prié instamment et les sœurs avaient donné à la famille un petit morceau d'une des soutanes de Jean-Paul II. Au moment de la dernière visite avant l'opération, les médecins ont dû constater que l'homme n'avait plus rien. Il est rentré chez lui. (lefigaro)
Lire le décret ► Italien Sources : www.vatican.va - E.S.M. Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.12.2008 - T/Jean Paul II UN SEUL CHEMIN Ville de Québec - Canada | |
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fil bleu Martyr du forum
| Sujet: Re: Jean Paul II, Pie XII, Père Popieluszko vénérables... Sam 19 Déc 2009 - 15:42 | |
| J'aurai serré la main à un vénérable. Dans sa visite pastorale au Mali, il y a eu la messe pontificale au stade de Bamako. En montant su le podium, Jean Paul II s'est aperçu que son siège de célébrant tourner le dos à toute la partie du stade où il y avait les musulmans. Il a demandé se changer de place son siège pour ne pas leur tourner le dos. L'admosphère était bon enfant et on sentait qu'il se régaler d'être là | |
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Gilles Apôtre
| Sujet: Re: Jean Paul II, Pie XII, Père Popieluszko vénérables... Sam 19 Déc 2009 - 17:21 | |
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| Sujet: Re: Jean Paul II, Pie XII, Père Popieluszko vénérables... | |
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