Ne pas juger

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux.

Notre justice doit en effet s'écarter du jugement. Un jugement sur notre prochain, c'est comme un miroir : il nous renvoie notre propre image. A juger, nous ne gagnons absolument rien - nous ne faisons que jeter de l'huile sur le feu de la colère. Mais pardonner, comme c'est dur ! Lorsqu'on se fait voler les yeux ouverts, que c'est difficile de dire: "Seigneur, ce que cet homme m'a volé, considère que je le lui ai offert..." Et pourtant, là est l'issue. Si nous parvenons, même en devant lutter beaucoup à pratiquer cette exercice du pardon intérieur, alors nous sommes en bonne voie de devenir à l'image de Dieu, Lui qui fait tomber la pluie et se lever le soleil "sur les bons comme sur les méchants". Jésus nous dit aussi: "Ton Père est là, qui voit dans le secret, et Il te le revaudra". Le but final est tout simplement la perfection: "Soyez parfaits comme votre père céleste est parfait !" - quelle exigence !

je m'efforce parfois de ne pas juger .mais juger est quelque chose de tout à fait humain.
je ne connais aucune personne qui ne se permet pas de dire des trucs sur in-tell.
parfois, c'est bon de vider le sac.
quand il y a par exemple un abruti qui n'arrête pas de te chercher les poux au boulot tous les jours à longueur de journée, t'est naturellement forcé d'en parler à ton entourage.
comprendre la parole de Dieu est une chose, l'appliquer est une autre paire de manche.

Simon Pierre a écrit:

je m'efforce parfois de ne pas juger .mais juger est quelque chose de tout à fait humain.
je ne connais aucune personne qui ne se permet pas de dire des trucs sur in-tell.
parfois, c'est bon de vider le sac.
quand il y a par exemple un abruti qui n'arrête pas de te chercher les poux au boulot tous les jours à longueur de journée, t'est naturellement forcé d'en parler à ton entourage.
comprendre la parole de Dieu est une chose, l'appliquer est une autre paire de manche.

Le lieu de travail et les relations entre collègues deviennent parfois "invivables" au point que certains y viennent en traînant le pied et adoptent une attitude en apparence irréprochable: je travaille, mais je travaille lentement. J'ai été employé dans un service commercial au sein de deux entreprises différentes. Dans la première société, je préférais me mettre d'office au travail (à éplucher le courrier du jour et commencer à remplir des bons de commande), plutôt que de passer dix minutes devant la machine à café à entendre les derniers ragots sur l'un ou l'autre employé. J'y suis resté dix-huit mois, puis j'ai cherché ailleurs. Mais dès le lendemain de mon intégration dans l'équipe, j'ai appris ... de la manière qu'on peut imaginer ... que l'employé chargé de me mettre au courant était homosexuel, et de nouveau, ma réaction fut de me plonger dans "boulot-boulot" sans commentaire. Après quelques expériences du genre, je suis finalement devenu mon propre patron, et il m'arrive de dire en riant : "Aujourd'hui, c'est fermé, le patron et le syndicat sont d'accord !"

Citation :

Mais dès le lendemain de mon intégration dans l'équipe, j'ai appris ... de la manière qu'on peut imaginer ... que l'employé chargé de me mettre au courant était homosexuel, et de nouveau, ma réaction fut de me plonger dans "boulot-boulot" sans commentaire.

tu l'a surpris entrain de faire euh...crac crac ?

Simon Pierre a écrit:

Citation :

Mais dès le lendemain de mon intégration dans l'équipe, j'ai appris ... de la manière qu'on peut imaginer ... que l'employé chargé de me mettre au courant était homosexuel, et de nouveau, ma réaction fut de me plonger dans "boulot-boulot" sans commentaire.

tu l'a surpris entrain de faire euh...crac crac ?

Mais non, simple rumeur de couloir, sous-entendus un peu sordides à table, une manière de me tester, de voir comment je réagirais. Bref, rien que des mots mais pas du tout innocents. Je n'ai donc pas cherché à établir des relations amicales avec quiconque... et pourtant, qu'est-ce qu'on nous disait ? Ah oui, ils nous disaient tous : "Notre entreprise est une grande famille"...