Livres recommandés

Pour répondre à Hélène qui ( Suite à une remarque très juste de Jean Roulet sur la lecture de la Bible) donnait un lien pour lire la Bible en ligne, je vous propose encore mieux: il s'agit d'un site Catholique qui propose la Bible de Jérusalem, la T.O.B, la traduction pour la Liturgie, et on peut même faire une comparaison avec les 3 Traductions. Vous allez beaucoup apprécier, j'en suis sür.
Et merci à vous , Jean Roulet, pour votre belle suggestion de lire la Bible! C'est elle qui est la Parole de Dieu, lumière sur notre sentier!(Même si les autre livres proposés sont sûrement très intéressant.

http://www.aube-nouvelle.com/bible/index.html

P.S En plus le site est très interessant par lui-même !

http://storage.canalblog.com/06/86/114107/12357884.jpg

La volonté de Benoît XVI, a travers les catéchèses tenues entre mars 2006 et février 2007, aura été de préciser la place et le rôle occupée par l’Église aujourd’hui, et de retracer la figure des Apôtres, Pères de cette même Église. Ces catéchèses ont été recueillies dans le livre Les Apôtres et les premiers disciples du Christ : Aux origines de l'Eglise.



La démarche de Benoît XVI se révèle exemplaire, car elle fait de l’Église non pas une entité temporelle, mais une entité signifiante – Le mot Église exprime la fonction même : le concept étant contenu dans le mot, à savoir que l’Église est fille de Dieu et expression de l’Amour du Christ – et atemporelle. Cette idée charnière implique une révolution de nos mentalités. Selon Benoît XVI, la communauté de croyants de l’Église actuelle ne fait qu’un avec celle de la première Église. Il sera sans doute difficile à certains lecteurs d’appréhender la signification profonde de cette idée. Le Pape fait en effet référence à un concept typiquement chrétien : le Temps n’a pas de sens pour Dieu et les siècles représentent en fait une seule et même fraction de Temps pour lui. Ainsi, l’Église d’aujourd’hui partage la même racine que celle des premiers Apôtres : née du Saint Esprit, elle fait le lien entre Terre et Ciel. Et aujourd’hui, comme demain, la communauté des baptisés restent en parfaite communion avec les premiers chrétiens des premiers temps.



Ce concept a une grande importance car il certifie la réalité et le sens même de la prédication apostolique pour les fidèles. Il valide le message du Christ comme étant actuel et assure que sa lecture et son interprétation moderne sont en parfait miroir avec celui des Évangiles. Ainsi, reste présente l’idée que la Jérusalem Céleste apparaîtra lorsque Israël sera convertie : le salut vient donc bien des Juifs, car la prédication du Christ a commencé par les Juifs, les douze Apôtres représentant les douze tribus d’Israël. L’Évangélisation du monde païen est venue après. Cela ne signifie pas qu’elle doit être minorée mais qu’il y a une marche à suivre pour la réalisation de l’eschatologie. Israël ferait donc résistance au message de Dieu – au sens psychanalytique du terme – comme un analysant ferait résistance à sa cure.




Ces indispensables préliminaires posés, Benoît XVI se livre à une présentation des douze Apôtres. Ses propos nous semblent d’une grande valeur pour de multiples raisons : on passe trop souvent sur les informations relatives aux premiers émissaires de Jésus, tout absorbés que nous sommes par la figure du Christ. Or, pourtant, il y a de quoi apprendre et comprendre sur les Apôtres à partir des quelques phrases les concernant. Benoît XVI avec une grande habilité, relit leurs identités, le tout avec une grande simplicité, dans un langage très accessible.



Les figures qui se dessinent sous nous yeux représentent le Christ : chacun d’entre les Apôtres, malgré ses défauts et ses résistances, a compris au moins une partie du message de Jésus. Ils reflètent donc dans leur attitude et par leurs propos la Vérité. Les mètrent en relations nous fait donc gagner en sagesse. L’occasion pour le Pape de réhabiliter un Saint Pierre qui ne tient guère le beau rôle dans les Évangiles, d’évoquer les charismatiques figures de Jacques, frère de Jésus ou de souligner l’intelligence singulière et exceptionnelle de Jean. Néanmoins, on notera deux éléments surprenants : à savoir tout d’abord que le Pape ne résout pas certaines contradictions des Évangiles (ainsi, selon les Évangélistes, André, Pierre et Jean se trouvent tous trois présentés comme les premiers appelés) et, encore plus étonnant, Benoît XVI fait références à des Évangiles apocryphes dont il ne semble pas remettre en cause la validité, loin de là ! Cette surprenante décision de sa part nous laisse songer que l’Église pourrait peut-être reconsidérer, ou tout du moins accepter de relire pour la communauté des fidèles les Apocryphes, de façon à les réhabiliter ou les condamner, mais qu’au moins, les choses soient claire.




Enfin, l’ouvrage se termine sur une présentation des premiers disciples et notamment de Paul et de ses proches : le rôle de Paul étant majeur dans la création de l’Eglise, le Pape ne pouvait passer sous silence son rôle et son enseignement. Certes, il survole ses épîtres, mais insiste bien, dans cette dernière partie sur l’importance pour chacun d’être un serviteur fidèle de l’Eglise. Les galeries de ses proches favorisant cette lecture.



Au final, ce livre présente un intérêt majeur pour le lecteur chrétien et intéressera sans nul doute le néophyte désireux de comprendre la mentalité de l’Eglise et le sens de la prédication apostolique.


Bayard, 9,90 euros.

Le Jésus de Benoît XVI
A surveiller fin mai

Selon le pape, le Jésus des Evangiles est "une figure historiquement sensée et cohérente"
Le livre sur Jésus de Nazareth que Benoît XVI vient de terminer, et qui paraîtra le 24 mai en France, n'est pas à prendre comme un enseignement de l'Eglise. Le pape lui-même en prévient le lecteur. C'est " seulement une expression de ma recherche personnelle"
On sait que Benoît XVI est un théologien averti et qu'il aime le débat d'expert. Mais on connaît aussi sa grande spiritualité, forgée au fil des ans par la prière et centrée sur la personne du Christ. On se souvient des paroles fortes prononcés au début de son pontificat: le Christ « n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple »

C'est donc d'abord à un ouvrage spirituel auquel il faut s'attendre, de méditation de l'Ecriture et d'expression d'une pensée théologique. Mais une pensée qui bouscule ce qu'on appelle "l'étude historico-critique" au profit de "l'exégèse canonique" . Qu'entend-on par ces mots barbares?

"L’amitié intime avec Jésus menace de tomber dans le vide."


La méthode historico-critique caractérise l'explication des textes bibliques par l'histoire, la recherche du Jésus historique. Elle mesure l’écart qui existe entre le Jésus de l’histoire et le Christ de la foi. Elle prend naissance au XVIII siècle, culmine au début du XXème, mais connaît un renouveau après la Seconde guerre mondiale . Elle est reconnue comme essentielle par le Concile Vatican II car la foi chétienne s'enracine dans une histoire. Mais nous dit Benoît XVI dans sa préface "les progrès de la recherche historique et critique conduisirent à des distinctions toujours plus subtiles entre les diverses strates de la tradition. Derrière celles-ci, la figure de Jésus, sur laquelle repose la foi, devint toujours plus incertaine, prit des contours toujours plus flous.(...) l’amitié intime avec Jésus, dont tout dépend, menace de tomber dans le vide (…)."


Une immersion intérieure dans la présence de la Parole

"L'exégèse canonique", elle, est une lecture qui, sans nier l'approche historico-critique, se veut une lecture priante et spirituelle des textes. Benoît XVI ne s'en cache pas. Cette lecture a aujourd'hui, dans le monde qui est le nôtre, toute sa préférence: " j’ai profondément à coeur que les théologiens apprennent à lire et à aimer l’Ecriture de la manière dont, selon Dei Verbum, le Concile l’a voulu ; qu’ils voient l’unité intérieure de l’Ecriture - ce qui est aujourd’hui facilité par "l’exégèse canonique" ( qui se trouve sans aucun doute encore à un timide stade inititial ) - et qu’ils fassent ensuite de celle-ci une lecture spirituelle, qui n’est pas quelque chose d’extérieur à caractère édifiant, mais en revanche une immersion intérieure dans la présence de la Parole. (Discours de Benoît XVI à la Suisse en mars 2007)

Dans ce livre, il le dit dans sa préface, Benoît XVI parle donc d'un Jésus fruit "d'un long chemin intérieur", d'un "Jésus historique » dans le vrai sens du terme " , une "figure historiquement sensée et convaincante ". Tout en se défendant de vouloir jeter le discrédit sur l'exégèse moderne, le pape nous renvoie à un Jésus dont on découvre l'identité véritable dans la prière, la méditation des textes et la foi. Cette intimité avec Jésus, incarnée au plus haut point dans l'évangile de Jean, est bien pour le pape la seule voie qui mène à Dieu son père.
Sophie de Villeneuve


A sa façon, croire.com vous propose depuis longtemps de pratiquer une lecture croyante des évangiles! Découvrez-en tous les bienfaits en cliquant sur cette animation. Méditez les plus belles paroles de Jésus ressuscité, contemplez son visage, poursuivez l'aventure des disciples. Cette animation vous est exceptionnellement offerte en accès libre cette semaine!


Je clique et je médite les paroles de Jésus ressuscité

Celui-là, faudra que je prenne le temps de le lire, mais cet été je crois, car les 8 semaines de cours restantes ne laissent pas beaucoup de temps pour faire autre chose.

Citation :

Le mardi 17 avril 2007

Le livre de Benoît XVI déjà vendu à plus de 50 000 exemplaires
Associated Press
Rome

Le dernier livre du pape Benoît XVI, dont la sortie coïncidait lundi avec ses 80 ans, s'est déjà vendu à plus de 50 000 exemplaires, a annoncé mardi la maison d'éditions italienne Rizzoli, qui a décidé de lancer un nouveau tirage.

Dans Jésus de Nazareth, son premier livre en tant que souverain pontife, le pape livre ses réflexions personnelles sur la vie et les enseignements du Christ et critique la cruauté du capitalisme et du colonialisme et le pouvoir des riches sur les pauvres.

L'éditeur a annoncé dans un communiqué rendu public mardi qu'il avait ordonné un nouveau tirage, ce qui portera le nombre total d'exemplaires imprimés à 420 000.

L'ouvrage de 448 pages est disponible en allemand, italien, et polonais. L'édition anglaise doit paraître le 15 mai et des traductions sont prévues dans 16 autres langues.

Source : cyberpresse.ca

Je viens de terminer de lire ce bouquin génial :



L'auteur démolit avec brio et justesse historique le système de Michel Onfray. Je vous livre le résumé :

"En quelques années, Michel Onfray est devenu le principal promoteur d'un antichristianisme militant sans équivalent dans le paysage intellectuel français. Campant sur des positions équivoques définies arbitrairement comme un "nietzschésime de gauche", l'auteur du Traité d'athéologie fait de l'hédonisme le stade ultime d'une civilisation du plaisir et de la jouissance. Son opposition radicale violente aux trois monothéismes fondateurs de civilisations - le judaïsme, le christianisme et l'islam - constitue l'armature d'un mode de pensée dont les failles sont ici découvertes, mises à nu.
Avec rigueur et minutie, Matthieu Baumier démonte le système Onfray point par point, thème par thème, argument par argument. L'aveuglement militant et les approximations d'Onfray - dont les méthodes et les références relèvent ici plus du sophisme que de la philosophie -, apparaissent alors une évidence qui ne peut laisser insensible.

Âgé d'une trentaine d'années, Matthieu Baumier est essayiste et romancier. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, dont Le manuscrit Louise B. et Les apôtres du néant, il est l'animateur de la revue intellectuelle et littéraire La Soeur de l'Ange."

Presses de la Renaissance, Paris, 2005. 252 p.

Allô Hélène,
Dis donc,je trouve que tu lis des choses assez compliquées..

Ce serait sympa d'avoir un retour sur les lectures suggérées...Est-ce que ça vous a plu ou pas etc....

Je vous conseille Veillez et Priez de Jean Pliya, aux éditions Téqui. Jean Pliya a écrit des centaines de prières magnifiques,sur tous les thèmes.

J'ai lu Larmes de Cristal de Lucille O, une algérienne convertie au christianisme. Très beau récit.

Dans les Bras de la Lumière de Betty J. Eadie: NDE et vision divine.

Ma rencontre avec le Christ: Nahed Mahmoud Metwali: égyptienne concertie au christianisme suite à une rencontre divine avec Jésus, évocation du calvaire des chrétiens orientaux en terre musulmane.

Les Confessions de saint Augustin

Pourquoi donc être chrétien de Thimothy Radcliffe, que j'ai lu il y a environ 2 ans et que je trouve très compliqué.

Les Questions de la vie de Nicky Gumbel (contenu du cours Alpha), très intéressant et facile.

L'olivier de Makouda de Christian Buono (sur la résistance pendant la guerre d'Algérie)

Je réalise que je n'ai pas répondu à ce message...

rachel a écrit:

Ce serait sympa d'avoir un retour sur les lectures suggérées...Est-ce que ça vous a plu ou pas etc....

Tu veux dire des autres intervenants ? Il faudrait savoir si quelqu'un s'est risqué à une de ces lectures. Alors ? Quelqu'un a lu un de ces ouvrages ?

Citation :

Les Confessions de saint Augustin

Lu !

Citation :

Les Questions de la vie de Nicky Gumbel (contenu du cours Alpha), très intéressant et facile.

Lu ! Pour avoir coordonné un cours Alpha en paroisse... il est vrai qu'il est simple, rempli d'humour et une bonne base pour les recommençants.

Je vais bientôt vous reparler du fameux bouquin de Jovanovic...

Union de prière,
Hélène

La foi chrétienne au quotidien par le Père Alain Bandelier.

Je suis toujours étonné lorsque, ouvrant un livre, je découvre autre chose le concernant que ce qui avait été annoncé par les médias. Ainsi, le Jésus de Nazareth de Benoît XVI avait été présenté comme une remise à niveau de la vision catholique de Jésus par le Pape qui faisait un sort aux interprétations marxistes et aux délires à la Dan Brown… En fait, cet ouvrage n’a rien de cela. Il s’agit – et cela est largement aussi, voire plus intéressant – d’une lecture précise des Evangiles synoptiques et de celui de Jean, du baptême de Jésus jusqu’à sa transfiguration.

Au cœur de cet ouvrage, une idée forte, énorme, que je n’avais jamais entendue professée à ce jour : Jésus est le nouveau Moïse. Il vient « couronner » les prophètes en se positionnant comme l’ultime et le dernier. Moïse avait certes pu parler à Dieu « face à face », il n’avait pas pu voir son visage. Jésus, lui, vient « dire » le visage de Dieu. Il vient ainsi terminer un cycle. Le Nouveau Testament s’impose donc comme, pour reprendre les mots d’Hegel, « la fin de l’Histoire » : après le Christ, plus rien. Tout a été dit.

Benoît XVI s’intéresse aussi à une question ô combien essentielle : puisque la venue de Jésus n’a en rien arrêté les guerres et la violence alors que nous apporte-t-il ? En fait, la réponse, évidente, restait pourtant difficile à cerner : Jésus nous a simplement apporté Dieu. Il a rendu direct, concret, la rencontre avec le divin en l’extrayant, si l’on peut dire, du peuple juif pour l’universaliser. Jésus est, comme l’expliquait Jean Chrysostome dans L’incompréhensibilité de Dieu, le seul à travers qui on peut espérer entrevoir le Père. Plus fort encore, Benoît XVI démontre preuves à l’appui que Jésus n’est pas venue révoquer la Loi (la Thora, soit l’Ancien Testament), mais la réaliser en se personnifiant à elle. Avec Jésus, le rigorisme moral, les interdits alimentaires, les commandements pris dans leur sens fondamentalistes sont revisités à l’aune de la lumière, du logos, cette puissance de la parole, de l’intelligence, du Souffle, l’Esprit Saint… D’où le scandale pour les Juifs qui ne pouvaient accepter qu’un rabbi (maître), accapare leur Loi pour en faire sa chair – là encore, relire les épîtres de Paul qui sont, malgré leurs complexités, d’une grande richesse théologique et qui décryptent complètement cette révolution théologique.

Les débutants en religion chrétienne gagneront énormément à lire ce livre pourtant pas toujours évident. Le style a un côté un peu froid, rude, et le Pape manque parfois de clarté ou se perd aussi dans certaines répétitions – par moment, par contre, il se révèle limpide, précis mais sollicite toujours l’intelligence de son lecteur. De plus, aucune information sur le contexte socio-économique des Evangiles nous est apporté : on gagnera donc toujours à lire le Jésus de Duquesne ou La vie de Jésus d’Ernest Renan (précisons que le deuxième est signé d’un athée mais cela n’enlève en rien de l’intérêt à ce livre, bien au contraire)… Mais enfin, quel plaisir de pouvoir bénéficier de la vision d’un spécialiste, quel privilège de pouvoir suivre les Evangiles avec clarté, de pouvoir comprendre les subtilités du texte et d’éviter contresens et fausses idées.

On espère qu’un deuxième tome sera édité, mais celui-ci ne portant aucune numérotation, on s’inquiète quelque peu. De plus, le Pape doit synthétiser énormément d’informations en 480 pages et ne peut rentrer dans des subtilités pourtant passionnantes, notamment celles touchant au symbolisme de plusieurs aventures du Christ. Espérons, là encore, que de telles réflexions seront apportées ultérieurement.

Flammarion, 22,50 euros.

Mon cher Etrigan,
Votre message sur le livre de Jésus de Nazareth tombe bien car ma fille vient de me rapporter de France ce livre que je viens de commencer de feuilleter avant de le lire en entier.( Chaque fois que je lis un livre je procède comme celà; un peu comme un gourmet qui goûte au plat avant d'avaler tout le menu!). Déjà j'ai pu discerner une volonté de Joseph Ratzinger (et non du pape car il a voulu que ce chef d'oeuvre soit une réflexion personnelle sur le Christ ) de méditer sur le sens profond des Evangiles.Il a voulu aussi souligner la véracité des récits évangéliques. C'était nécessaire en ce temps où les théologiens de tous bords ( Ca-tholiques et protestants) ainsi que les laïcs (au nom d'une pseudo science et connaissance)démolissent littéralement ce beau message. Bref je crois que c'est un retour aux sources qui fera du bien au monde qui a bien besoin de retrouver les valeurs des Evangiles, notamment des béatitudes.
N'ayant pas encore lu le livre voilà, pour l'instant, ce que j'ai retiré des quelques passages que j'ai parcourus.
Je vais donc me mettre à la tâche et promet que je ferai quelques commentaires par la suite.
Puisse Dieu susciter aux Chrétiens de tous bords de lire cet ouvrage et le mettre aussi dans les mains de ceux qui , à leur manière, persécutent le Christ et son Eglise.

Bien vu sur le nom de l'auteur, si j'ose dire. Il est vrai que ce livre est personnel et pas lié à sa fonction.

En ce qui concerne la véracité des Evangiles, le Pape fait référence à plusieurs exégèses, mais reste relativement discret sur la question. Pour ma part, je crois que les questions de datations, aussi passionnantes soient-elles, ne règlent en rien le débat. Je veux dire par là que même si les auteurs des Evangiles n'ont pas forcément connus le Christ, même s'ils rapportent les faits après une période temps importante, etc. il reste absurde de vouloir les clouer au pilori pour cela.

La foi n'a pas besoin de cartésianisme. Ce qui importe avant tout, c'est la conviction intérieure reposant sur l'adhésion à un message. Croire, c'est ne pas voir. Croire, c'est ressentir.
Demanderais-t-on à la personne que dit nous aimer de prouver son amour, de le rendre visible et matériel ?

Dans toute histoire d'amour, il y a de l'incertitude. La seule façon de s'assurer de la force des sentiments, c'est de faire fructifier cette relation jusqu'au moment où tout doute s'envolera. Pour les Evangiles, pratiquer les textes, les vivre, les soupeser, les penser. Seul, pas forcément, à travers la lecture d'autres commentateurs, oui, car on ne pense jamais très bien par soi même et il faut toujours réfléchir en prenant en compte le travail effectué par de plus brillants esprits que nous.

Pour finir, Christ est une bénédiction pour celui qui le trouve. Pour les autres... eh bien, ils remplacent le Christ par ce qu'ils veulent. L'important est de vivre une vie juste, honnête et droite. Ma fiancée fait ça très bien sans religion. Tant pis pour elle et tant mieux pour nous.

Je me réjouis avec vous que vous ayez pu découvrir cette lecture géniale de Benoît XVI (c'est quand même son nom de religion et la même personne qui parle...même si c'est une réflexion personnelle).

J'avais reçu le bouquin à mon anniversaire...en juin ! J'avais commencé la lecture et puis... j'ai cessé. Non pas que ce n'est pas intéressant, au contraire, je compte bien m'y remettre...aussitôt que je termine "La maternité spirituelle de Marie" de Jean-Claude Sagne (il y avait urgence spirituelle d'une nouvelle découverte pour ma vie). J'avais dû abandonner la lecture à cause de la retraite de guérison intérieure. Il nous était suggéré de ne pas lire durant la retraite, sauf pour la Parole de Dieu bien sûr, car cela pouvait être une "fuite"...fusse une bonne lecture édifiante sur Jésus. Le contexte de la retraite est très particulier : pour une fois, nous devons un peu être nombriliste et laisser le Seigneur nous parler à travers son silence et nous guérir par sa Parole. Cela prend un peu d'introspection... Bref, j'achève le bouquin de Sagne et c'est Jésus de Nazareth qui est en tête de liste !

Je me souviens bien du délice que j'en retirais pour avoir lu les quelques premiers chapitres... j'ai hâte de m'y remettre. Mon temps de lecture est si limité... j'aimerais pouvoir avaler un bouquin par semaine, mais à la vitesse que se déroule mon quotidien, c'est un par 6 mois maintenant !

Merci en tout cas de vos comptes-rendus ! N'hésitez pas à nous en redonner des bribes...

Fraternellement,
Hélène
p.s.: oui Étrigan... les médias ne rapportent jamais les faits sur l'Église tels qu'ils sont... c'est toujours déformé, magnifié, biaisé...voire mensonger...

Ah ! les médias... Que de belles choses à écrire sur eux

Mais tant mieux Hélène : aujourd'hui, le truc bien, c'est que le christianisme est redevenu underground. Et ça, on le doit à nos amis médias. Merci de nous avoir rendus subversif et de ne vous avoir permis de retrouver l'esprit des premières communautés.

La voix d’un Père du désert est un ouvrage majeur, passionnant et d’une grande force spirituelle. Il consiste en de longs entretiens entre le Père Alphonse, prêtre orthodoxe, son épouse Rachel et Shenouda III, patriarche des coptes d’Egypte. Les voix se mêlent et s’entremêlent pour former un discours à trois (comme la trinité ?) d’où émerge trois grands moments.

Dans un premier temps, on assiste à un discours gnostique authentiquement chrétien. Pour Shenouda III, l’Homme, par le pêché originel, a perdu Dieu. Privé de cette sources d’Amour, il vit avec un désir sans but, d’où sa fascination pour les objets de consommation ou le Mal, d’où sa volonté de se perdre dans le futile au lieu de convoiter le parfait. En chacun de nous, pourtant, restent les germes divins semés par Dieu et qui ne demandent qu’à être réactivés. L’ascèse doit donc être la condition indispensable au bon dialogue avec Dieu : le jeûne fortifie le corps en le soumettant à l’épreuve ; la faim ressentie et non comblée permet à l’esprit d’être nourrit de l’Amour de Dieu. La souffrance ressentie évoque celle du Christ.

Il s’agit sans doute de la partie du livre la plus fascinante mais aussi la plus contestable. S’il n’y a pas de haine du corps dans la bouche de nos interlocuteurs, il y a l’idée que la chair doit être maltraitée et inféodée à l’esprit – pourtant, on trouvera dans l’avant-dernière partie un autre éloge, celui de l’érotisme des corps comme moyen d’accès à Jésus ! Un passage surprenant et incontestablement passionnant. En les lisant, on ne peut que songer à Nietzsche : il y a là l’expression même de tout ce qu’il abhorrait dans la religion. En fait, au-delà de toute position matérialiste ou philosophique sur le respect du au corps se dégage un éloge de l’ascèse et de l’hermétisme qui claque comme un fouet pour le lecteur. Car ce qu’oublie de dire Shenouda III, c’est que tous n’ont pas les capacités à vivre cette vie. A l’entendre, l’Homme est un sommet de médiocrité et c’est seulement dans la pleine et entière communion avec Dieu qu’il a une chance de retrouver sa dignité. Admettons. Mais laisser croire que tous peuvent y arriver, cela ne se peut !

Pour vivre unetelle vie d’ascèse, de renonciation et de privation, il faut passer par un long et lourd chemin d’évolution intérieure qui ne peut avoir lieu que si l’on ressent au fond de soi une terrible souffrance que rien ne vient guérir. Oui, tous nous souffrons, mais celui qui souffre « un peu », celui-là ne pourra jamais faire de sa souffrance un moyen de s’élever. Il en va de tout sur ce sujet : on ne devient pas écrivain à moins d’en ressentir le besoin jusqu’au vertige pour donner des mots à son malheur. On ne s’allonge pas sur le divan d’un psychanalyste si la souffrance n’atteint pas un point où la vie devient une corvée. On ne s’engage pas dans la voie de la sainteté et de l’élévation spirituelle si tout son être n’hurle pas de souffrance et de faim sans pouvoir jamais être comblé.

Dans un second temps, la proposition initiale ne s’inverse pas mais on assiste à l’expression de la joie de Dieu. La tranquillité de savoir que le Christ est. Partout. Présent dans le Monde. Ainsi, la souffrance, les aléas de l’Histoire, le désir et la pulsion, la grâce… toutes ces thématiques sont relues à l’aune de Dieu avec un grand message d’espoir. Une idée forte risque aussi d’en choquer plus d’un : il faut s’humilier devant Dieu, se faire le dernier des derniers. Accepter de se reconnaître minuscule et faible pour que la parole divine nous emplisse et nous purifie. Prier, ce n’est pas réclamer, c’est supplier. Oui, toutes ces paroles, pour un néophyte, seront très difficiles à entendre et certainement mal interprétées. Et pourtant, plus vous avancerez dans la voie de Dieu et plus elles vous révéleront de grandes vérités.

Enfin, on a le droit à une analyse du Notre Père. Elle permet en somme de faire la synthèse de tout ce qui a été dit au cours des précédents entretiens pour mieux affirmer la prééminence de Dieu et de Jésus sur tout. La question est donc de réaliser que Dieu étant là pour nous, s’étant donné en sacrifice pour le rachat des pêchés, nous avons le droit de lui parler en toute intimité ; mais pour cela il faut libérer les barrières nous retenant, celles du moi, celles du « quand dira-t-on ». Ce n’est pas un enseignement simple à comprendre. Ce ne sont pas des vérités que l’on comprend facilement. Mais l’avantage d’un livre, c’est de pouvoir y revenir, d’y puiser une phrase, une réflexion… Ce livre d’entretien est un manuel de survie en territoire spirituel zéro. Faites en bon usage…

Desclée de Brouwer, 21 euros.

L' insoutenable légereté de l' etre de Milan Kudera , à lire sans modération ...

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C'est le titre le plus célèbre, cher David, d'un écrivain tchèque, Milan Kundera

"L'insoutenable légèreté de l'être"

Et c 'est superbe ! si proche du dérisoire de la vie ...

Thomas Grimaux,
Le Livre noir des nouvelles persécutions antichrétiennes,
Favre, 2007, 156 p., 15,20 €
Thomas Grimaux

Aujourd'hui dans le monde, les chrétiens paient un lourd tribut à l'intolérance et à la discrimination. De plus en plus, ils deviennent la cible d'attaques sournoises et violentes.

À l'origine de cette véritable persécution, les nouveaux Néron que sont les fanatismes hindouistes, bouddhistes, communistes et islamistes. Par les manuels scolaires égyptiens, par la discrimination légale imposée par la charia islamique, par la volonté communiste chinoise de diriger les Églises locales, par l'interdiction faite aux intouchables indiens de se convertir, on veut museler les chrétiens. Leur interdire - comme sur tout le territoire de l'Arabie Saoudite - de pratiquer librement la foi la plus répandue au monde.

Et si cela ne suffit pas, on les assassine. Aux Philippines, en Irak, au Yémen, en Inde, en Chine, au Sri Lanka... Les nouvelles persécutions ne sont pas des actes isolés mais voulus, programmés, réfléchis.

L'auteur, spécialiste de ces questions, tire le signal d'alarme et nous dévoile la pensée extrémiste qui conduit à de telles atrocités. Devant les faits présentés, de plus en plus virulents, il dénonce un véritable tsunami cathophobe détruisant le simple droit de pratiquer sa foi librement et demande si on peut parler de génocides chrétiens. Demain, pourra-t-on encore aller à la messe ?

Thomas Grimaux, 40 ans, est écrivain (Les Perles du Caté, Cerf 2005. Bilan des persécutions antichrétiennes, AED 2006...). Il a voyagé, pendant de nombreuses années, dans des pays en guerre ou en pays de persécution (Péninsule arabique, Europe centrale, Afrique Centrale, Afrique de l'Est...). Pour lui, l'important était de vivre avec les hommes et les femmes ordinaires et pas seulement avec les autorités religieuses ou civiles. Dès lors, ses descriptions ont un côté "vécu" qui fait plonger dans la réalité quotidienne ; et ses raisonnements sont agrémentés de faits concrets et réels. Mais sa connaissance du terrain est encore alliée à une étude des textes promouvant l'antichristianisme : cela en fait l'un des spécialistes de cette question parce qu'il en scrute la logique interne, les tenants et les filiations.

Sans dénoncer les personnes mais les nouveaux fascismes, vert, rouge ou autre, il entend tirer la sonnette d'alarme sur des situations inconnues du grand public. Mais, surtout, par une étude systématique, il dévoile l'ampleur de cet antichristianisme, quand nous ne sommes au courant habituellement que de tels ou tels actes isolés.



Souce : Liberté politique

Alors, puisqu'il s'agit d'un topic conseils littéraires, je posterais les livres qui m'ont marqué, tous domaines confondus, du moins ceux qui me viennent à l'esprit.

Les Quatre Evangiles, vous connaissez les auteurs, une édition folio à 5€ si comme moi c'est votre pratie préférée de la Bible

Hagakure, le livre secret des samouraïs, de Jocho Yamamoto, chez Guy Tredaniel Editeur, recueil de maximes du Japon médiéval (XVIIIème) sur l'éthique quotidienne du samouraï

Traité des cinq roues (Gorin No Sho), de Miyamoto Musashi, Albin Michel, ouvrage sur la Voie de la tactique : l'aspect militaire du samouraï. A lire en complément de l'Hagakure, peu d'intérêt en lecture isolée.

Paroles de poilus, c'est chez Librio, ça vaut 2€, mais alors qu'est-ce que c'est bien! Vivement recommandé, un excellent rapport qualité prix, un document exceptionnel sous tous rapports

Voyage au bout de la nuit de mister Céline, chez Folio pour qq chose comme 8 ou 9€, un livre qui ne vous laissera pas indifférent, déjà ça c'est certain, et c'est déjà beaucoup. Soit vous adorerez (comme moi), soit vous détesterez (comme beaucoup mine de rien).

Mort à crédit, du même auteur chez le même éditeur pour le même prix, la vie de petits commerçants parisiens qui croûlent sous les dettes. Les commerçants en question sont les parents de Ferdinand Bardamu, héros du Voyage, enfant dans Mort à crédit.

Les Faux monnayeurs, d'André Gide, un ouvrage très profond, très travaillé, très riche, bouleversant. Une perle!

L'Education sentimentale, de Flaubert, je le mets parce que du père Gustave tout le monde connaît Madame Bovary, plus que l'Education, et c'est presque honteux selon moi, car ce dernier est bien mieux sous beaucoup de rapport. Une édition folio à bon prix je crois

La Tête contre les murs, ATTENTION CHEF D'OEUVRE! Je crois qu'il s'agit de mon livre préféré. Par Hervé Bazin. Les tribulations de Géranne, supposé fou, d'hopitaux en prisons. Un livre sur le milieu des asiles, sur l'évasion, sur la vie. Un style incomparable, si bien qu'à la fin, on ne sait même plus si il est réellement fou ou non.

Vipère au poing du même auteur, vous connaissez sans doute, son roman le plus connu. Je vous le recommande, excellent aussi sous bien des rapports.

L'Etranger de Camus, chez Pocket si vous voulez garder vos sous . Prix nobel 1957, et il l'a pas volé! Livre assez court, mais très profond, bouleversant.

Le Feu follet de Drieu La Rochelle. Pocket aussi je crois. Alors là, je vous le dis tout de suite, je n'ai pas aimé, pourtant je suis bien obligé de reconnaître le talent et le même le génie qu'il y a derrière. C'est simple, jamais un livre ne m'a mis autant mal à l'aise que celui-là, il vaut le détour pour la curiosité.

Une Vie de Maupassant. Une oeuvre méconnue pourtant très bonne. Un des rares romans de Maupassant. Comme son titre l'indique, c'est le roman... d'une vie, qu'on pourrait appeller "la vie" d'ailleurs.

Contes Normands du même auteur, ça se lit bien, les thèmes sont variés, les genres aussi. Ma préférence ira pour Le Horla. Recueil de nouvelles très abouti.

Jusqu'où va-t-on descendre? Abécédaire de la bêtise ambiante par le très polémique Alain Soral, écrit du temps où il roulait pour Chevènement (2002), disponible chez Pocket pour 6 euros. Une certaine vision du monde, un style corrosif et souvent très drôle, qui ne vous laissera pas indifférent, et qui aura au moins le mérite de vous distraîre et de vous amuser.

Qu'est-ce que la philosophie antique? de Pierre Hadot, un livre de poche cher (12 euros il me semble) mais qui les vaut. Réflexion très intéréssante et très instructive. Un parallèle entre Jésus et Socrate des plus pertinents, que je ne peux que vous recommander!

Le Colonel Chabert, mon Balzac préféré! Le destin tragique du héros de la bataille d'Eylau, pris pour mort, enterré vivant, qui à son retour se rend compte que sa femme s'est remariée, qu'il a perdu l'ensemble de son patrimoine... Un colonel que les hasards de la vie font devenir clochard... sujet tristement d'actualité qui nous fait voir dans chaque SDF un possible Chabert...


Si vous maîtrisez la langue de Shakespeare...

Frankenstein de Mary Shelley... vous allez me dire qu'il a été traduit, oui, mais c'est tellement mieux en Vo! Chez Pinguin Classics pour 3€90 prix France (2£)

The Catcher in the rye, honteusement traduit "l'attrape coeur" en VF, de Salinger. Chez Pinguin books pour 8€

Sula de Toni Morrison (prix nobel 91 ou 92 pour l'ensemble de son oeuvre). Assez cher en import. La version française n'est pas si mal traduite que ça à ma grande surprise, vous pouvez donc vous laisser tenter sans regrets.

Blue rage, black redemption, autobiographie de Stanley Tookie Williams, co-fondateur du tristement célèbre gang des Crips, condamné à mort, qui devint dans le couloir de la mort un militant anti-gang acharné, qui ne cessa de militer jusqu'à son exécution en 2005. Nominé au nobel de la paix. Pas de traduction française à ce jour.

Alice's Adventures in Wonderland, parce que la traduction française est tout bonnement HORRIBLE. Pour preuve il doit y avoir quelque chose comme 80 pages de notes de traduction. Quand on sait qu'une note de traduction est toujours l'aveu d'un échec... no comment.

C'est tout ce qui me vient pour le moment. C'est déjà pas mal!

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[Désolé, l'auteur n'acceptant pas d'être modérée, ni n'ayant aucune considération pour le lecteur a supprimer ses messages sans que nous puissions le contrôler. - David]

ENFIN! ENFIN! ENFIIIIIN Je trouve quelqu'un qui l'a lu! :clink:

J'l'ai lu aussi mais suis pas fan : désolée !

En revanche, pour Voyage au bout de la nuit, ceux qui détestent ne l'ont généralement pas lu : ils crient "au loup" juste pour être politiquement correct. Et c'est dommage : ils se privent d'un livre unique en son genre !