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| La recluse | |
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Invité Invité
| Sujet: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 8:58 | |
| Les recluses de Dieu creusent leur tombeau
En périphérie ou au coeur des villes médiévales, ces femmes "rejetées" s'adonnent à leur foi dans une retraite spirituelle qui les coupe totalement du monde des vivants. Sous couvert religieux, "l'ordre des morts" est l'expression d'une misère psychologique insoupçonnée.
Par Sophie Hasquenoph
L'« ordre des morts » accueille au Moyen Age des femmes qui ont choisi de vivre leur foi chrétienne de façon radicale, ascétique et coupée du monde. Elles sont comparables aux ermites ou anachorètes que l'Eglise catholique a connus dès ses origines, en particulier en Orient. Avec toutefois, une différence majeure : les ermites se consacrent à Dieu dans des lieux sauvages, inhabités et dangereux, tels les forêts, les déserts et les montagnes. Les recluses, elles, s'installent en périphérie des villes ou à proximité des lieux habités et de passage : ponts, cimetières, églises et murailles. Elles sont non pas à l'écart du monde mais en marge du monde civilisé.
Pourquoi une telle distinction d'avec les hommes ? D'abord parce que ces religieuses vivent ou survivent de l'aumône des citadins et des voyageurs. Ensuite, parce qu'en tant que femmes, elles sont considérées comme des êtres fragiles, mineurs et dépendants ; il n'est donc pas question de les laisser vivre seules dans les bois ; il n'est pas concevable de les abandonner dans des lieux dangereux, sans protection aucune ! Leur donner en revanche la possibilité de vivre leur foi solitaire à proximité de la ville, c'est favoriser leur épanouissement spirituel, tout en gardant un droit de regard et de contrôle sur elles. La surveillance masculine, citadine et ecclésiale, est considérée comme légitime et traduit le statut d'infériorité de la femme pendant des siècles. Les recluses appartiennent quasiment à la ville qui les choisit et les installe. Comme l'écrit l'historien Jean Heuclin, « le reclusoir paraissait répondre à un besoin de sécurité et de liberté, mais aussi à une volonté de contrôle de l'épiscopat. Tous les auteurs monastiques s'accordent à considérer que la situation d'une femme à la campagne était dangereuse et sujette à caution. Cela explique la pression des évêques pour que certaines femmes nobles fondent une abbaye ou se retirent près d'une église abbatiale », autrement dit dans un reclusoir. Ainsi, la réclusion apparaît-elle, en termes de vocation religieuse, comme l'alternative à une vie monastique, au même titre que l'érémitisme pour les hommes.
La dénomination traditionnelle d'« ordre des morts » n'est pas en soi innocente. Car ces femmes, même si elles vivent à proximité du monde des vivants, ne le fréquentent pas, ne le côtoient pas. Elles sont donc littéralement « mortes au monde », ainsi que le confirme le rituel solennel d'enfermement qui officialise leur rupture avec la société. Comparable à un véritable rite funèbre, il suit la liturgie traditionnelle des morts. Les personnes et la famille présentes à la cérémonie de réclusion le savent bien : elles assistent quasiment à un enterrement. Après avoir prononcé solennellement ses voeux religieux, la postulante est murée dans sa cellule, appelée « logette » ou « cellette » ; elle disparaît définitivement de la vue du monde. Personne ne doit plus pouvoir l'apercevoir et elle ne doit plus voir personne. C'est pourquoi la petite ouverture (fenestrelle) aménagée pour passer la nourriture est pratiquée suffisamment haut pour que la recluse ne puisse vraiment y accéder. On lui jette les aliments plutôt qu'on ne les lui donne de la main à la main. L'ouverture laisse à peine passer le jour. Pas de porte bien sûr ! La recluse vit constamment dans le noir, comme dans un tombeau ! Elle expérimente au quotidien la Passion du Christ, exprimant par le sacrifice intégral de son existence, une forme supérieure et héroïque de la vie monastique.
La Règle des recluses, texte anonyme rédigé au début du XIIe siècle, le rappelle en ces termes : « Votre vie est une sorte de martyre continuel, car dans un Ordre aussi austère que le vôtre, on est jour et nuit sur la Croix de Jésus-Christ. » Toute une littérature spirituelle se développe d'ailleurs dans ce sens : les écrits de Grimlaïc au Xe siècle et, surtout, ceux de Pierre le Vénérable abbé de Cluny, du cistercien Aelred de Rievaulx et du chartreux Bernard, prieur à Portes en Bourgogne, au XIIe siècle. Pierre le Vénérable écrit ainsi : « Recluses dans le cloître solitaire, et pour ainsi dire ensevelies dans cette sépulture vivante, elles attendent en échange de la présente prison, la libération éternelle, et à la place du tombeau, la résurrection bienheureuse. Elles ont choisi de mourir plutôt que de sortir, de périr plutôt que de franchir le seuil de la clôture. » Aelred, abbé de Rievaulx, rédige même une règle destinée à sa soeur recluse et, avec elle, à toutes les autres pénitentes. Elle devient vite la référence de l'« ordre des morts », adoucie ou aggravée au quotidien par chacune des recluses. « Voilà ta part, écrit-il, très chère. Morte au monde et ensevelie, tu dois être sourde et muette pour les choses du monde [...]. »
Mais toutes les recluses ne supportent pas cette vie de solitude radicale car l'expérience est terrible. Les unes meurent rapidement d'épuisement ou de folie ; les autres supplient qu'on les en retire, comme Colette de Corbie qui, après cinq ans de vie passée enfermée dans sa maisonnette, obtient sa libération. Finalement, elle rénovera la branche féminine des franciscaines. Si elle échappe ainsi personnellement à une mort anticipée, combien d'autres recluses persévèrent, elles, dans leur choix de « morte vivante » ! Qu'est-ce qui peut bien expliquer l'attirance de ces femmes pour la réclusion ?
Le phénomène bénéficie d'un succès surprenant tout au long du Moyen Age. La croissance urbaine du XIIIe siècle l'explique notamment. Chaque ville importante a bientôt sa, voire ses recluses. Dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, elles sont nombreuses, dépendantes d'une paroisse et d'un quartier. On connaît ainsi sur la rive gauche de la Seine la recluse Flore rattachée à Saint-Séverin ou Hermensade à Saint-Médard. Le grand cimetière des Saints-Innocents, au coeur de la ville, en accueille plusieurs, bien connues des promeneurs parisiens. A Lyon, au XIVe siècle, on recense au total onze recluseries.
Un certain nombre de ces recluses sont à l'origine des femmes en situation de déshérence, de désespoir et d'insécurité, victimes de viols ou filles repenties par exemple, qui ne sont pas parvenues à trouver une voie d'intégration ou de réintégration dans la société. La vie conjugale et la vie religieuse traditionnelle leur sont refusées parce que bâtardes, non vierges et, de ce fait, impures. Les communautés monastiques leur ferment les portes, beaucoup de familles aussi. Or, l'insécurité des temps et des lieux est chose courante au Moyen Age : ravages des guerres, attaques de bandits, enlèvements, viols. Les femmes sont les premières victimes de ces maux et la réclusion leur apparaît alors comme une planche de salut.
Est-ce un pis-aller, plutôt qu'une vocation vraiment consentie ? Sans nul doute pour certaines. En outre, les habitants des villes apprécient ces recluses qui sont censées protéger la cité et qui leur permettent d'assurer leur propre salut, en faisant acte de charité. Il est facile en effet de jeter de temps en temps un bout de pain à l'une d'elles, enfermée à quelques mètres de son domicile ! Et lorsque l'on sait que la ville est par nature un lieu de perdition et de tentation (argent, sexe...), la présence de ces femmes participe à la résipiscence et à la bonne conscience des pécheurs. Elle est donc tout à fait bienvenue. Chacun en quelque sorte y trouve son compte et les reclusoirs se multiplient en conséquence.
A la fin du Moyen Age, les recluses ont tendance à disparaître devant l'évolution du paysage urbain, du droit et de la pensée ecclésiale. Une autre époque s'ouvre alors, celle du « grand enfermement » forcé et absolutiste des temps modernes, qui voit se développer les hôpitaux généraux pour accueillir l'ensemble des marginaux et autres victimes de la société. En outre, à l'heure de la Contre-Réforme catholique, les femmes pauvres et pénitentes voient de plus en plus de communautés religieuses nouvelles prêtes à les accueillir et à leur offrir d'autres voies de salut que la réclusion. La multiplication, par exemple, des maisons religieuses du Refuge, notamment grâce à saint Jean Eudes au XVIIe siècle, entraîne rapidement la disparition des derniers grands reclusoirs urbains. Ça et là, quelques femmes tentent encore l'expérience mais ce ne sont plus que des cas isolés, à l'instar de Jeanne de Cambry, fondatrice de l'Institut de la Présentation de la Sainte Vierge, qui choisit de finir ses jours en recluse à Lille, près de l'église Saint-André.
Mais elle et les autres ne font plus partie intégrante de la ville comme au Moyen Age. Les temps ont changé, l'« ordre des morts » n'est déjà plus qu'un lointain souvenir, qui hante encore parfois l'esprit et l'imagination de quelques écrivains. Ainsi la fameuse « recluse du Trou aux rats » de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris.
-------------------------------------------------------------------------------- Sophie Hasquenoph est maître de conférences à l'université de Lille III
Source : http://www.historia.fr/data/mag/719/71903001.html
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Pourquoi ce sujet ? Parce que je lis en ce moment un roman de Jacques Doyon intituté "la recluse" et ce bouquin me perturbe beaucoup. Outre le fait que je sois en train de découvrir une vie d'ascèse absolue, en se faisant emmurée vivante dans 10 m2 dans une récluserie, batie au dos d'une Abbaye ou d'une Eglise, mais ce qui me perturbe c'est que je trouve quelque peu surréaliste la manière dont ces femmes considèrent la vie consacrée et la volonté de Dieu. A la lecture de ce livre j'ai énormément de mal à voir le lien de la prière universelle dont chaque moine à pourtant l'honneur de pratiquer, et je ne saisis qu'une relation compliquée, de type névrotique et surtout orienté vers une espèce de manification de son propre égo à travers la réalisation absolue d'un appel. J'ai je l'avoue du mal à voir ou se situe la relation d'amour entre Dieu et sa recluse ?
Est ce que quelqu'un connaît ces vies qui ont été florissantes au moyen-âge et qui pourrait ainsi dissiper mon malaise ? |
| | | Alice Intime
| Sujet: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 9:53 | |
| Bonjour Monachorum, bonjour à tous
Je suis grandement bouleversée après avoir lu le récit sur les recluses. J'ignorais totalement que des femmes se faisait enfermer dans un cachot noir sans jamais de contacts humains pour l'amour de Dieu. Je ne crois pas que Dieu nous demande un tel sacrifice pour lui prouver notre amour. Il nous a donner la vie alors pourquoi la détruire à petit feu , c'est un cadeau qu'il nous a fait. Ces femmes seraient bien plus utiles en aidant les plus démunis de la société. Je cite en exemple Soeur Thérésa qui a tant donné au plus pauvres des pauvres. J'ai de la difficulté avec ce genre de vie et j'ai aussi un très très grand malaise. Sans vouloir vous choquer je crois que c'est du gaspillage il y a tant à accomplir sur cette terre pour tous nos frères et soeurs dans le besoin. Pardonnez-moi de penser que ce genre de vie relève plus d'une maladie mentale ou d'un mal de vivre en société que de l'amour de DIeu
Fraternellement en JC
Alice | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 10:02 | |
| Bonjour Alice,
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est du gaspillage puisque finalement peut être est-ce un véritable appel, mais je comprends cependant votre malaise. Le bouquin de Doyon est bien fait et explique vraiment tout ce qui passe par la tête de cette recluse et comment elle considère sa relation avec Dieu. Il n'y a aucune critique mais mon sentiment est que vraiment cette forme de vie est elle réelement demandé par Dieu ? D'aileurs pourquoi cela à t'il été permis au moyen age et complètement disparue dès la fin du 17 ème siècle ? Cela correspondait-il à une époque ? Pourtant la vie bénédictine est au dela des époques et même d'ailleurs toute vie consacrée que ce soit avec St Dominique, St Bruno ou St François pour ne citer qu'eux !. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 10:09 | |
| Quelques recluses célèbres :
http://www.reclusesmiss.org/~mb/traditiondesrecluses.html |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 10:17 | |
| Jeanne LeBer est une des nôtres... mais elle n'a pas été canonisée... j'ignore si elle est béatifiée ? Mais comment connaître les vertus héroïques pour procéder à un procès de canonisation si personne n'avait accès... à sa personne !? Il me semble que saint Benoît trouvait détestable (il faut que je revérifie dans la Règle) ce genre de vie consacrée justement parce que le moine/moniale ne pouvait aucunement éprouver sa foi et ses vertus puisqu'elle/il n'est jamais confronté à l'autre, le différent, le frère/la soeur. Facile d'être saint tout seul ! On n'est jamais tenté. Les moines du désert, quant à eux, avaient fait ce choix après de longues années en communauté et s'étaient laissés purifier par la confrontation à l'autre... car c'est bien dans la relation aux autres que le Seigneur peut mettre en lumière mon péché (ma convoitise, ma jalousie, ma colère, etc.).
Aussi, c'est la fuite rêvée idéale à mon avis... Hélène | |
| | | Alice Intime
| Sujet: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 11:51 | |
| Bien sur Monachorum que si c'est vraiment un appel de Dieu ce n'est pas du gaspillage et vous avez tout à fait raison. Je me suis mal exprimé. Quand je parle de gaspillage je veux dire que c'est une perte de vie dans ces conditions très inhumaines si ce n'est pas un appel de Dieu et je doute très fort que Dieu nous demande un tel renoncement dans cette réclusion très austère. Cette vie que Dieu a donné aurait pu être offerte aux plus démunis de nos frères et soeurs au risque de me répéter. Il y a de très belles communautés qui se sont consacrés à Dieu sans nécessairement renier la vie autour de soi, cette vie qui justement vient de Dieu. Merci pour le lien sur les recluses. Hélène, vous exprimez très bien ce que j'aurais voulu dire, mais je suis très limitée dans mes opinions car je n'ai pas beaucoup d'instruction alors j'écris du mieux que je peux avec mes petits moyens de grand-maman de 62 ans. Fraternellement en JC Alice | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 11:57 | |
| Seigneur j'ai perdu ma grand-mère que j'aimais plus que tout (bon après le Seigneur biensur) alors si vous me dîtes que vous êtes une grand-maman, je vais commencer à fondre... Je crois qu'hélène à raison, acquérir la sainteté demande d'être confronté aux autres en ce sens que je ne saisis pas l'intérêt d'une telle vie. |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 12:05 | |
| Chère Alice, Vous vous exprimez très bien... heureusement, le Seigneuer nous donne des frères et soeurs pour nous complémenter. Ce que un peut exprimer pour l'autre et réciproquement est une grâce de Dieu et nous donne de nous accueillir mutuellement avec nos forces, nos talents et également avec nos limites et nos béances. Vive la complémentarité ! Hélène | |
| | | Alice Intime
| Sujet: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 13:52 | |
| Je suis peinée que vous aillez perdue votre chère grand-maman. Vous dites " je vais fondre " eh bien ! ne fondez pas trop cher Monachorum car ce forum a besoin de vous et de vos interventions toujours chrétiennes et appropriées. Hélène, merci de vos bons commentaires, mais pas trop quand même car je pourrais pécher par orgueil. Que Dieu vous bénisse cher frère et soeur en J.C Alice | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: La recluse Lun 5 Mar 2007 - 13:58 | |
| Un petit mot rapide avant de retourner à mes pinceaux . - Alice a écrit:
- Hélène, merci de vos bons commentaires, mais pas trop quand même car je pourrais pécher par orgueil.
Thérèse d'Avila disait : "l'humilité, c'est la vérité". Il faut savoir reconnaître les trésors que Dieu a mis en nous. Et Dieu a déposé plein de trésors en vous chère Alice. Amen ! rendons-lui toute gloire et tout honneur ! | |
| | | sevichel Ami(e)
| Sujet: Re: La recluse Sam 11 Aoû 2007 - 15:05 | |
| - Alice a écrit:
- Bonjour Monachorum, bonjour à tous
Je suis grandement bouleversée après avoir lu le récit sur les recluses. J'ignorais totalement que des femmes se faisait enfermer dans un cachot noir sans jamais de contacts humains pour l'amour de Dieu. Merci de ce récit sur les recluses. Je trouve cela incroyable. | |
| | | rachel Suspendu
| Sujet: Re: La recluse Sam 11 Aoû 2007 - 15:56 | |
| J'avais lu de tels récits sur les récluses également,et c'est assez choquant mais je ne peux me permettre d'émettre un avis,cela me dépasse. | |
| | | sevichel Ami(e)
| Sujet: Re: La recluse Sam 11 Aoû 2007 - 18:05 | |
| - rachel a écrit:
- J'avais lu de tels récits sur les récluses
Selon ce qu'a écrit monachorum elle avait la possibilité de quitter cet état de vie lorsqu'elles le désiraient? Pouvez-vous rachel me dire si certaine faisait ce choix de réclusion et ne pouvait plus le quitter? Je serais intéressé à savoir cela car je n'ai jamais lu sur les récluses. A savoir s'il y avait un ou des supérieurs qui décidaient que la personne doit rester en réclusion même si elle réclamait vouloir quitter cet état de vie. | |
| | | Chantelajoie Apôtre
| Sujet: Re: La recluse Dim 12 Aoû 2007 - 0:26 | |
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Dernière édition par Chantelajoie le Lun 16 Jan 2012 - 23:04, édité 1 fois | |
| | | rachel Suspendu
| Sujet: Re: La recluse Dim 12 Aoû 2007 - 4:45 | |
| - sevichel a écrit:
- rachel a écrit:
- J'avais lu de tels récits sur les récluses
Selon ce qu'a écrit monachorum elle avait la possibilité de quitter cet état de vie lorsqu'elles le désiraient? Pouvez-vous rachel me dire si certaine faisait ce choix de réclusion et ne pouvait plus le quitter? Je serais intéressé à savoir cela car je n'ai jamais lu sur les récluses. A savoir s'il y avait un ou des supérieurs qui décidaient que la personne doit rester en réclusion même si elle réclamait vouloir quitter cet état de vie. bonjour sevichel, Finalement je me demande si ce que j'ai lu concernait vraiment les recluses. En fait, j'avais lu quelque chose sur des femmes à Paris, vers le 18° 19° siècles qui suite à une vie immorale, se retrouvaient quasiment enterrées vivantes dans des quartiers de paris et de province, aux abord des routes.Elles vivaient dans des sortes de cave,avec seulement une petite ouverture pour que des passants bien intentionnés leur laissent de la nourriture.Elles pouvaient en sortir par contre,après une certaine durée. Quelqu'un pourrait nous éclairer,car peut-être que cette pratique découle de la pratique des religieuses recluses? Bon dimanche. | |
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