Bonjour Charles-Edouard,
Hélène à très bien parlé, et j'ajoute que les agissements de vos proches et surtout de vous ancêtres ont à l'évidence invité à la table de votre existence des entités qui ne devraient pas y être. Violence, abandons, défigurations, suicides (et/ou toxicomanie, bien souvent) et sexualité dévoyée sont des conséquences hélas "classiques" d'agissements gravement déviants, comme la magie noire, par exemple et le meurtre. Et ça traverse les générations, ça contamine bien au delà de celui qui a mis le ver dans le fruit. Bref, j'ai un ami qui a vécu des choses similaires, des drames de la petite enfance et leur tendance à se reproduire dans sa lignée. Pour sa part, il n'a pu s'ouvrir à un travail de guérison intérieure, qu'après un long travail d'exorcisme, pénible mais libérateur. Exorcisme dans le cadre protecteur et guidant de notre très sainte mère l'église, bien entendu. L'ampleur de ce que vous décrivez, me fait répondre à votre "pourquoi tout ça", que "tout ça" ressemble à une infestation.
Souvent, dans ces cas, les entités en question vont pousser l'individu dans des voies ou elles sont "hors danger", mais sans pour autant aller trop loin et lui faire tourner le dos à son fond de croyance. Tout d'abord parce que ça ne marcherai sans doute pas, à moins que la personne infestée ne soit d'une immense faiblesse, ce qui ne semble pas être votre cas. Ensuite, car "pour vivre heureux vivons cachés" : les entités démoniaques, si elle ont le choix, se dissimuleront sous des atours "presque chrétiens", millénaristes, ou évangélistes, par exemple. Nous avons une flopée de cas de ce genre, ces temps-ci. Ces divers mouvements, quoique se réclamant du christ, ne présentent aucun danger opératoire pour le mal ou pour les entités qui infestent... bien au contraire! Invoquer Jésus dans un rituel dévoyé les nourrit, les renforce.
Bref, c'est toujours compliqué de dire à des gens que ce en quoi ils croient est à coté de la plaque... surtout quand ça ressemble un peu à des bonnes choses. Une image me vient : croire et invoquer Jésus en version freestyle, soit hors des formes que lui même à posées, c'est la même chose que d'acheter une fleur coupée chez un fleuriste. Ca à beau être joli, il n'y a pas de sol, plus de racines, et si ça fait illusion un temps, il n'y a pas de vie non plus. La foi catholique plonge de vigoureuses racines dans un sol profond, dans des millénaires d'histoire et de pratique du sacré. Ce type d'ancrage d'amour demande un engagement plus rigoureux, moins fast-food et moins funky, au départ, mais croyez que le mal n'y résiste pas. En tout cas, pas sous des formes aussi absolues que celles que vous et votre famille subissez.
Amitiés in Christo,
Damien