Il reste que c'est vraiment intéressant ce qui semble se passer en France avec les cathos, particulièrement les plus jeunes.
Je crois sentir que quelque chose se passe un peu dans le même sens au Québec, mais nous sommes encore plus isolés et moins nombreux ici. D'où, à la fois, la nécessité encore plus grande de nous regrouper, d'apprendre à réseauter, à agir politiquement mais en dehors du cadre institutionnel (et surtout pas dans le cadre d'un parti selon moi) - et la difficulté plus grande d'y parvenir, et d'abord de se trouver et de se rejoindre.
« Ces jeunes catholiques qui refusent les étiquettes » (La Croix, 20 mai 2010)
http://www.la-croix.com/Ces-jeunes-catholiques-qui-refusent-les-etiquettes/article/2426616/4078
« Les réseaux cathos »
http://www.marcbaudriller.com/
Citation: « Les catholiques pratiquants ne représentent plus qu’une minorité de la population française. Les plus jeunes se considèrent, avec lucidité, comme les membres isolés d’une communauté fragile. Ce livre raconte la renaissance du catholicisme en France sur des bases différentes, minoritaires. Mutation considérable, qui en entraîne d’autres. Comme tous les minoritaires, les catholiques français éprouvent l’urgente nécessité de s’appuyer sur une identité forte pour exister, survivre, rester tournés vers les autres et améliorer la société dans laquelle ils vivent. Ils ont changé. Plus conscients, plus convaincus, ils se mobilisent plus facilement, mais surtout différemment. »
Il faut que ça vienne des fidèles laïcs.