Acclamation : Alléluia. Alléluia. Celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu, celui-là est vraiment né de Dieu. Alléluia. (1 Jn 4, 15 ; 5, 1)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne n'accepte son témoignage.
Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la vérité.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l'Esprit sans compter.
Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire en lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
(c) AELF 2011
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Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones - 2008Il nous faut accueillir l'Esprit saint avec un cœur pur et droit, car tout ce que nous pouvons accomplir de bien, si nous pensons pouvoir l'accomplir par nos propres forces, nous nous mentons à nous-mêmes. Jésus le dit lui-même :
- "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que Je Suis et que je ne fais rien de moi-même, mais je dis ce que le Père m'a enseigné. (Jn 8:28)
- "Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement." (Jn 5:19)
J'en conclus qu'un chrétien qui veut servir Dieu, doit d'abord passer
beaucoup de temps à prier. J'avais déjà cité un extrait du livre de
Benoît XVI qui m'avait beaucoup frappé et que replace ici:
"La nature de la tentation comprend aussi un comportement moral : elle ne nous invite pas directement au mal, ce serait trop grossier. Elle
prétend nous montrer ce qui est meilleur : abandonner enfin les
illusions et employer efficacement nos forces pour améliorer le monde.
Elle se présente aussi avec la prétention du vrai réalisme. Le réel est
ce qui se constate : le pouvoir et le pain.
En comparaison, les choses de Dieu apparaissent comme irréelles, comme un monde secondaire, dont on n'a pas vraiment besoin.
(Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007, p. 48, §3 - 49, §2)
J'ai connu un jeune prêtre qui s'est lancé à fond dans l'action sociale, qui avait fini par confondre dans ses homélies la 'solidarité' avec la charité, et qui finalement, après avoir maintes fois été rappelé à l'ordre par l'Évêque, a été muté de paroisses en paroisses et se retrouve à présent aumônier de prison. Il m'a fait cette réflexion : "Tout ce que je fais, on me le casse !"... Je crois que son problème est justement de dire : ce que JE fais. Il devrait se souvenir que saint Paul lui-même reconnaissait : Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi,
c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. (Romains,7:18).
Bien souvent, le bien que nous pouvons accomplir et qui vient de
Dieu, nous n'avons pas le temps d'y réfléchir et de peser le pour et le
contre, mais une situation apparaît soudainement, dans laquelle il y a
un vrai service à rendre, et si nous ne sommes pas bien disposés à ce
moment-là, alors c'est raté (et parfois, c'est pire: en refusant, nous
refermons la porte et nous retombons aussitôt dans la simple
considération de nos propres malheurs...)
Il nous faut donc prier beaucoup, nous adonner à une discipline d'hygiène mentale mais aussi physique, afin que notre âme soit prête à recevoir, au moment choisi par Dieu, l'inspiration de l'action juste.