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 Simon, m'aimes-tu ?

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2 participants
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Hélène
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Hélène



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MessageSujet: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeVen 10 Juin 2011 - 10:50

Ah comme elle est belle cette Parole de l'Évangile et cette homélie qui l'explicite...

Moi, ça me jette par terre de voir combien les dons de Dieu sont sans repantance, qu'Il continu de faire confiance à de pauvres pécheurs. Ces paroles de Jésus à Pierre sont vraiment réconfortantes lorsqu'on se sent comme un petit caca juste bon à pécher... juste bon à ne pas faire le bien que nous voulons et à faire le mal que nous ne voulons pas (c'est mon sentiments du jour... Rolling Eyes ).

Jn 21, 15-19
Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Homélie
Cette page est sans doute une des plus émouvantes du Nouveau Testament. Jésus ressuscité vient de nourrir ses compagnons de la première heure sur la grève du lac de Galilée où ils avaient repris leurs activités d’artisans pécheurs. Après le repas, il prend à part Pierre, qu’il avait choisi pour être le chef du collège apostolique, mais qui l’avait trahi au moment de l’épreuve. L’Apôtre avait pourtant déclaré avec élan et générosité : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas » (Mt 26, 35) ; mais son courage s’était évanoui face au danger. Acculé par l’interrogatoire soupçonneux d’une servante, il avait protesté avec véhémence : « Je ne connais pas l’homme dont vous parlez » (Mc 14, 71).
Pierre à vrai dire ne mentait pas : il ne reconnaissait plus son Maître en cet homme qui se laissait traîner sans opposer de résistance devant le Sanhédrin et qui bientôt serait condamné à mort comme blasphémateur. « Et lui qui espérait qu’il serait le libérateur d’Israël » (Lc 24, 21). Il a fallu la résurrection pour que ses yeux s’ouvrent sur la véritable identité de Jésus et sur le sens de sa mission.
Hélas la prise de conscience survenait un peu tard ; comment lui, le traître, aurait-il encore sa place dans le groupe des ex-compagnons ? Revenant en lui-même, Pierre s’est dit : « Je vais retourner vers Jésus et je lui dirai : “Seigneur j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton apôtre. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers ” » (cf. Lc 15, 18-19). Et il cherchait le moment opportun pour justifier auprès du Seigneur, l’audace qu’il avait eue de rejoindre le groupe.
Connaissant le cœur de son ami et le débat contradictoire qui s’y livrait, Jésus prend l’initiative de la rencontre et s’éloigne de quelques pas du groupe des disciples pour se retrouver seul avec Pierre.
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » La question a dû transpercer le cœur du compagnon de la première heure. En l’appelant non pas du nom nouveau qu’il lui avait lui-même donné, mais par son nom d’origine, Jésus ne confirmait-il pas son désaveu ? Pour sûr, il était déchu de sa primauté au sein du collège apostolique ; en faisait-il d’ailleurs encore partie ? Pourtant la demande du Seigneur le laisse perplexe : pourquoi Jésus lui demande-t-il non seulement s’il l’aime, mais s’il l’aime davantage que les autres ? Pierre ne soupçonne pas Jésus de se livrer à une ironie cruelle, mais il n’a pas encore compris la pédagogie du Seigneur, et balbutie, rempli d’un espoir mêlé de crainte : « Oui, Seigneur je t’aime, tu le sais ».
Notre-Seigneur n’en demandait pas davantage ; après un bref silence dans lequel il savoure la réponse de Simon qui par cet aveu est à nouveau devenu Pierre, il le confirme dans sa mission : « Sois le berger de mes agneaux ». Quelle émotion, quel bouleversement ces paroles n’ont-elles pas suscités dans le cœur de l’Apôtre ! Comment Jésus pouvait-il lui refaire confiance à lui qui l’avait trahi ? Et sur la seule garantie de la protestation de son pauvre amour ? Pierre découvre que « les dons et les appels de Dieu sont sans repentance » (Rm 11, 29). Comme le Seigneur ne nous choisit pas en raison de nos mérites, nous ne pouvons pas démériter de sa confiance. Même notre péché, nos trahisons, ne le découragent pas : il persiste à nous accorder son entière confiance. Il demande seulement notre amour, un amour humble et pauvre, qui s’appuie sur sa fidélité à lui, la seule qui soit inébranlable.
Une seconde fois la voix de Jésus vient rompre le silence : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » La question cette fois ne contient plus de comparatif : la demande est celle d’un amour absolu, c’est-à-dire sans autre raison d’être que la bonté de celui qu’on aime. A la réponse positive de son ami, Jésus lui confie non plus la charge des « agneaux », c’est-à-dire ces « petits qui croient en son nom » (Mt 18, 6), mais des « brebis », celles qui ont enfanté les agneaux à la vie divine par la Parole et les sacrements, c’est-à-dire le collège apostolique.
Une troisième fois résonne la même demande : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ? » Pierre fond en larmes. Mais ses larmes ne sont pas les mêmes que celles qu’il versa dans la terrible nuit de la trahison, lorsqu’il « pleura amèrement » (Lc 22, 62) ; car il a compris que son péché est englouti dans l’océan de la miséricorde. Cette fois ce sont des larmes de repentir, jaillies de la conscience de l’amour dont il est aimé ; des larmes bénies qui lavent sa conscience de toute culpabilité paralysante et libèrent une générosité nouvelle, fruit de la réconciliation gratuitement offerte.
Douce souffrance qui jaillit de la blessure de l’amour, la seule qui ne doive jamais se fermer. C’est au cœur de ces larmes bienfaisantes que Notre-Seigneur peut annoncer à son Apôtre que son désir se réalisera, et qu’il pourra le suivre sur le chemin du suprême témoignage de charité.
« Suis-moi » : ultime parole qui résume l’attitude du premier des Apôtres et de tout disciple. Nous n’avons à entretenir qu’un seul souci : suivre Jésus sur le chemin qu’il nous trace par sa Parole, méditée, interprétée, actualisée à la lumière de l’amour que le Père déverse en nos cœurs dans l’Esprit.
Que Marie nous aide à redire nous aussi notre « Je t’aime » à son Fils ; à le redire pauvrement, dans la conscience de notre indignité et de notre péché, mais dans la confiance inébranlable en sa fidélité et en sa miséricorde. Et que les larmes du saint repentir libèrent en nous le courage de donner nous aussi notre vie pour que vienne le Règne du Père « sur la terre comme au ciel ».

Père Joseph-Marie

Saint Pierre, priez pour nous !

Source : www.homelies.fr
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeVen 10 Fév 2012 - 16:50

L'homélie est très belle, elle va loin.
Pour autant, l'élémentaire n'est même pas remarqué. Pourquoi?
Selon Jean, XX, verset 15: Jésus utilise le terme "αγαπας με", m'aimes-tu d'un amour spirituel.
Aγαπε, agape, en latin charistas, en français charité, c'est l'amour spirituel. Dans ce même verset 15, Simon répond par un autre verbe, "φιλω", philo, les sentiments, l'amitié. C'est un amour moindre.
Simon n'a pas compris de quel amour Jésus-Christ, ressuscité dans cet épisode, lui demande sa capacité. Simon n'a pas compris, et Jésus le réconforte, il reste le conducteur de sa communauté, de son ecclesia, de son église en français. Il lui pardonne ici déjà son triple reniement.

Puis Jésus lui demande une seconde fois, avec toujours le verbe "αγαπας με", au verset 16, et Simon qui se demande pourquoi cette répétition, prend de l'assurance en répétant, "φιλω", Jésus est son ami, pas de problème. Jésus le laisse sans reproche, qui pourrait être celui de son surnom, Pierre, Céphas, le caillou, buté et borné.

Puis une troisième fois, au verset 17, Jésus lui pose la même question, mais avec le verbe qu'utilise Simon, non pas "αγαπας με", mais "φιλεις με", as-tu des sentiments pour moi? Et là, Simon s'aperçoit de son amour limité. Non, il n'est pas prêt pour donner sa vie au Seigneur. Jésus en effet lui annonce de quelle mort il mourra, crucifié comme son Maitre. Simon est effondré, Jésus sait tout, il sait que son amour est d'amitié seulement, et Jésus le rassure: il est le conducteur de sa communauté. L'important en amour est de connaitre ses limites.

Quand Simon sera crucifié, il refuse l'honneur de la croix et demande à être crucifié tête en bas. Cette fois, il est en amour spirituel, il donne sa vie, n'étant rien qu'un disciple à la suite du Christ.

On a trop tendance à analyser selon Jean comme les synoptiques dont une source commune est Marc, qui est très symbolique. Dans Jean, le symbole n'est pas fonctionnel, le Verbe est constant, Jean utilise sans cesse des verbes pour signaler ce qu'est la foi.
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Hélène
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeSam 11 Fév 2012 - 21:56

Je vous assure que le père Verlinde a remarqué tous les détails que vous ajoutez au niveau des subtilités du texte... Very Happy

Seulement, il s'agit d'une homélie "de semaine" envoyée par courriel aux abonnés et non d'une exégèse complète. Pour cela, il faut écouter ses enseignements (comme par exemple "Voici votre Roi", retraite en 11 enseignements à l'école de saint Jean).

Mais... merci du complément d'information Smile .
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeLun 8 Avr 2013 - 17:17

"Subtilités"? Vraiment? Il suffit de lire dans le texte tel quel, en grec d'après de l'araméen de Galilée certainement, puisque ce Jean a certainement été un des Douze, initialement, autour duquel une communauté johannique se développe. Et ce n'est plus dans les Epitres selon Jean, le même Jean qui parle,mais passons sur les vraies subtilités. Si le latin est aussi souple que ce grec de la koiné, les traductions françaises si nombreuses, montrent combien il y a rupture avec nos langues modernes. La référence de la traduction française pour l'homélie nous aurait été précieuse. Certainement, loin du merveilleux latin de Saint Jérôme de Stribon, la meilleure traduction française qui ne prète pas à confusion est celle du chanoine Osty qui note bien le changement du verbe comme essentiel. Nous perdons avec la Bible de Jérusalem, et ensuite nous trouvons des traductions catholiques qui décrochent carrément d'avec le sens initial du texte. Dire encore que Simon Cephas, Pierre, a "trahi", me trouble. Judas, certes oui! Simon non! Il est ce caillou, ce rocher, au sens araméen, qui est impulsif, le cœur sur la main, et regrette après ses emportements. C'est lui qui du glaive taille une oreille lors de l'arrestation de Jésus! Il est bien le premier pape d'une ecclesia qui ne comprend pas très bien Son Seigneur, se trompe, regrette. C'est le sens historique du contexte, où Christ annonce à Pierre comment il mourra, crucifié, et toujours en décalage, il ne comprend que devant le fait accompli, demandant, enfin lucide, d'être crucifié tête en bas, pour ne pas déshonnorer la Croix du Christ.
Pierre n'est pas traître, ce n'est pas du tout le sens du texte, mais maladroit et croyant... bien faire, tout avec trop d'élan. Jean utilise beaucoup de verbes pour signaler ce qu'est la foi, il réduit les noms. Pas de terme "apôtre", seulement tous disciples, discipulus. Croire, selon Jean au XXI, versets 15 & suivants, c'est avant tout marcher derrière. L'homélie s'écarte du sens initial.
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeLun 8 Avr 2013 - 17:44

Hélène a écrit:
Ces paroles de Jésus à Pierre sont vraiment réconfortantes lorsqu'on se sent comme un petit **** juste bon à pécher...
Vous n'avez pas compris le sens du texte selon (katia) Jean. Au contraire, le Christ a choisi le meilleur, une leçon de vie! Des pêcheurs, c'est-à-dire des gens simples en contact permanent avec les éléments de la nature de la Nature. Le paysan voit le tonnerre, il rentre chez lui. Le pêcheur reste sur le bateau. Une tempête? Le paysan fuit. Le pêcheur est dedans, personne qui puisse y faire quelque chose. Jésus manifeste leur importance de futurs témoins, martyrs étymologiquement. Il arrête la tempête des flots, il aide Pierre à marcher sur l'eau, sur l'impossible même pour la foi humaine. Parce que l'annonce de Sa résurrection, Jésus le sait, a un caractère naturel du Père que l'humain ne comprendra pas. Ses témoins, il les forme à cela, le suivre, voir pour croire pour... voir plus grand.
Qui a vu en premier le ressuscité? Paul le dit bien: "Pierre en premier". Et Pierre, troublé, ne reconnait pas Jésus car le ressuscité a changé, c'est très net. Pierre, cette Marie de la Tour (Magdala est de l'araméen signifiant une tour), Jean qui court plus vite parce que plus jeune, les pélerins d'Émmaüs, personne ne reconnaît le crucifié. Pour rendre des témoins occulaires, il faut accompagner les meilleurs. Expliquer à Pierre qui enfin le reconnaît, quelle sera sa mission terrible. Ils sont grands, les petits témoins, parce qu'ils ne filtrent rien en spéculations, via le cerveau. Et leur témoignage fait le Nouveau Testament. Heureux les pauvres, les démunis, ceux qui pleurent, les aveugles. Voici les vrais témoins, une Bernadette, des enfants à Fatima incultes. Jamais des doctes, des intellectuels qui brouillent tout par leurs méditations. C'est le malheur de l'Eglise d'avoir des pontifes philosophes... Ne jamais modifier la transmission initiale, voici la Tradition selon notre Seigneur. In Christo.
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeMar 9 Avr 2013 - 10:51

Pardon mais... on se demande qui joue à l'érudit ici : le père Verlinde ou Barabbas ?

Je vous répète qu'il s'agit d'une simple homélie et non d'une thèse de doctorat sur le passage et je vous renvoie à ses enseignements "Voici notre Roi" sur ces passages.

Pour le reste, je laisse à Dieu le jugement quant à ma compréhension du sens du texte.

Renier son Seigneur revient au même que trahir l'amour car c'est bien ce que Pierre a fait en reniant son Maître par trois fois. Si le mot vous gêne, c'est peut-être parce que vous ne saisissez pas ce que voulait dire le père. Mais je vous invite à en débattre avec lui directement.

In Christo,
Hélène
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitimeMer 10 Avr 2013 - 3:15

Hélène a écrit:
Renier son Seigneur revient au même que trahir l'amour car c'est bien ce que Pierre a fait en reniant son Maître par trois fois.
Pourquoi pas si vous le souhaitez ainsi? Sur votre commentaire d'une homélie, j'ajoute un simple complément, une apologétique, parce que le principe d'un forum est de partager, de dialoguer, non? Quel rapport avec le père auteur de cette homélie? Aucun.
Il y a invitation au commentaire, à l'approfondissement paisible sans élan enthousiaste, ou pas.
Jean nous indique et précise après les synoptiques, car nous sommes au chapitre XXI, donc après la fin de cet évangile selon Jean, chapitre XX, qu'un disciple de cette communauté, annonce la mort de Jean, et précise bien que Pierre conduit l'ecclesia. Pierre Cephas n'a pas vraiment trahi, puisqu'il ne comprenait pas Son Seigneur. Et parce que son "amour" n'était encore que philos, amitié pour Jésus, pas du tout agape, amour spirituel de son maître. Tu sais toutes choses, avoue-t-il effondré à la troisième fois au Christ, tu sais bien que je n'ai que philos, des sentiments... Et Jésus le rassure, & nous rassure, cela suffit bien. Il importe donc selon Jean, moins de s'élever, que de s'accepter comme on est, portant chacun sa croix. Que de savoir ce qu'on est soi-même, avant de conduire une communauté. Cela ne change rien, au contraire, c'est être rempli de l'Amour du Christ, pas de nos illusions. Pierre manque tout, même en premier le ressuscité qu'il ne reconnaît pas. Simon était ainsi, un caillou trop impulsif. Et je me garde bien de le juger "traître", ce n'est pas le sens de ce passage, du tout.
Un commentaire, c'est gentil, c'est un petit moment pour échanger sur un peu, pauvres que nous sommes, c'est à dire rien.
Pax vobiscum.
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MessageSujet: Re: Simon, m'aimes-tu ?   Simon, m'aimes-tu ? Icon_minitime

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