1ère lecture : « Nos mains ont touché le Verbe de la vie » (1 Jn 1, 1-4)
Commencement de la première lettre de saint Jean
Ce qui était depuis le commencement,ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c'est le Verbe, la Parole de la vie.
Oui, la vie s'est manifestée, nous l'avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous.
Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et c'est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie.
Les formules de Jean, toujours imprégnées de joie et de douceur céleste, font beaucoup de bien aux cœurs chrétiens frappés par la dureté de ce temps et de ce monde - où ils leur semblent être devenus des étrangers.
En fait, il en a toujours été ainsi. A partir du moment où une âme s'ouvre à Dieu, elle cesse de s'entretenir avec la terre, le temps et les choses de ce monde. Mais elle en est sortie et désormais, c'est avec les Cieux qu'elle parle, c'est l'Amour qu'elle contemple, c'est l'éternité qu'elle entrevoit. En peu de temps, elle s'est détachée et nombre de liens qui nous retenaient encore, sont tombés. Cependant, du fait de la faiblesse de notre chair, il est nécessaire que nous vivions en communion avec nos frères et nos sœurs dans le Christ. Et il est donc tout a fait naturel de prier les uns pour les autres.
J'écris cela, car j'ai mal dormi cette nuit et j'ai été privé d'une Eucharistie car j'avais une obligation à remplir. Mais j'ai prié tout du long et ainsi le lien a été conservé.
Aujourd'hui, je suggère de prier en communion avec nos personnes âgées, nos malades, et aussi nos frères persécutés physiquement. Eux et nous, eux comme nous, avons été retirés du monde par le choix de Jésus et nous faisons tous désormais, l'objet de sa haine. Tout cela est très clair et je le retrouve au chapitre 15 :
17 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi.
19 Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Je prie que le Seigneur nous garde tous unis dans son Esprit et nous préserve du mauvais...