Dans la journée d'hier, à partir de onze heures du matin et jusqu'à dix-neuf heures, je n'aurais pu écrire quoi que ce soit, à cause de la grande panne sous la neige:
http://www.lesoir.be/regions/hainaut/2012-03-06/tournai-la-panne-d-electricite-due-au-galoping-901032.php
C’est aux alentours de minuit que les derniers foyers privés d’électricité ont été à nouveau alimentés, principalement dans la région de Dottignies. Les opérations se sont déroulées sans encombres. Ores ayant préféré postposer l’alimentation des éclairages publics pour éviter toute surcharge électrique et privilégier les habitations.
Les travaux de réparation du pylône et des câbles haute tension (150.000 volts) tombés hier sous le poids de la neige sons toujours en cours. L’autoroute A17 Tournai-Bruges est toujours coupée dans les deux sens à hauteur d’Estaimbourg (les automobilistes doivent sortir à Froyennes) pour permettre ces travaux qui s’étaleront sur toute la journée. Au total, entre 100.000 et 150.000 foyers se sont retrouvés sans courant.
Qu’est-ce le « galloping » ?
Les fortes précipitations neigeuses durant la matinée sont à l’origine de la panne généralisée. La panne est due à des courts circuits sur les lignes à très haute tension (de 70.000 à 150.000 volts) qui alimentent la région de Tournai. Les fortes chutes de neige et les vents moyens ont en effet provoqué le balancement des câbles et l’enroulement de fils électriques (« Galloping »), ce qui a créé des courts-circuits.
« Le vent couplé à la neige qui colle aux câbles à haute tension provoque un phénomène de galloping : les câbles bougent comme une vague et se touchent provoquant régulièrement des déclenchements et donc des pannes », a expliqué le porte-parole d’Elio, Axelle Pollet.
Un phénomène rare
« Trois pylônes à haute tension qui alimentent le secteur ont été victimes du phénomène galloping, soit une entrée en résonance des conducteurs alourdis par la neige », commente Axelle Pollet.
« Ce phénomène ne se produit que lors d’une conjonction de conditions météorologiques très précise : chutes de neige collante, taux élevé d’humidité, température proche de zéro et vent dans une direction et à une vitesse particulières. C’est très rare, le dernier événement date de 2005 et n’avait plus atteint cette ampleur."
A partir de 17h, je me suis étendu sous mes couvertures, n'ayant plus rien d'autre à faire. Le plus étrange était l'absence d'information: ni télé, ni radio, seulement le téléphone portable pour échanger des infos. J'étais déjà dépressif avant cet incident (on peut porter une dépression sans médicament), j'ai prié et dormi jusque 21h00 et à mon réveil, le courant était rétabli.
Ce matin, une petite "expérience spirituelle" dont Jésus a le secret a balayé mon souci. Plutôt que de continuer à me torturer par le souci - cette fois au sujet de la batterie de l'auto, qui tombera en panne tôt ou tard, j'ai noté sur mon portable le téléphone du dépanneur le plus proche. Ensuite, je me suis dit: je n'ai plus qu'à garer ma voiture de manière à faciliter l'accès d'un véhicule à mon moteur (à l'avant). Puis, j'ai pris sur moi, en billets, de quoi payer le remplacement de la batterie.
Or, comme je réfléchissais ainsi, tout d'un coup, la Joie m'est revenue. La Joie au-dessus de la dépression, comme une voix qui proclamait dans mon cœur : "Désormais, quoi qu'il advienne, tu es en vacances !" C'était une grande bouffée de joie (quel mot employer ?)... Pour ainsi dire, j'ai conclu que, quoi qu'il m'advienne désormais, je ne séparerai plus les événements de ma vie comme étant "bons" ou "mauvais", mais tout sera simple, rien ne sera plus un réel souci ... comme lorsqu'on est en vacances. Je suis donc parti communier dans le village où vit ma tante et je suis demeuré après la messe pour saluer les autres fidèles.
Il sera bientôt quinze heures et je vais tirer mon petit pain biblique maintenant, en remerciant le Seigneur pour la grâce plus forte que la fatigue, la crainte, l'énervement, le souci, la déprime...
http://www.adlumen.net/pains/index.html
"Voici l'heure de sortir de notre sommeil, car aujourd'hui le salut est plus près de nous qu'au moment où nous avons cru" (Rm 13:11)
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