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 A la fontaine de Bezatha

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boisvert
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boisvert



A la fontaine de Bezatha Empty
MessageSujet: A la fontaine de Bezatha   A la fontaine de Bezatha Icon_minitimeMar 20 Mar 2012 - 5:22

1ère lecture : Du nouveau Temple jaillit la source de vie (Ez 47,1-9.12)

Au cours d'une vision reçue du Seigneur, l'homme qui me guidait me fit revenir à l'entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l'eau jaillissait en direction de l'orient, puisque la façade du Temple était du côté de l'orient.

L'eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l'autel. L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore l'eau coulait du côté droit.
L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins. Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable. Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent. Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.
Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède
.
»

Psaume : Ps 45, 2-3, 5-6, 8-9a.10a

R/ Il est avec nous, le Dieu de l'univers !
Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s'effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.


Evangile : Guérison du paralytique à la piscine (Jn 5, 1-16)


À l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.
Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche !' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.


Les lectures de ce matin sont unanimes à évoquer l'eau - l'eau qui est tout en même temps matière et symbole. Le sang est pulsé par le cœur et fournit l'énergie au corps, mais le corps en lui-même est constitué pour soixante pour cent d'eau. Et l'eau, dans ces trois textes, est d'abord purificatrice, mais aussi signe de changement, de transformation, de mutation. Il y a l'eau de la mer rouge, que les esclaves d’Égypte ont franchie à pieds sec; il y a l'eau du Jourdain, le torrent qu'il fallait traverser pour entrer en terre promise - et qui plus tard serait l'eau du baptême de Jésus - et du nôtre; l'eau dans l’Évangile de ce jour, et l'eau qui a jailli du côté du Christ après sa mort sur la croix.

Pourtant, ce qui a éveillé mon attention, aujourd'hui. C'est l'histoire du brancard. N'avais-je pas entendu cela ailleurs : mais oui, bien sûr ! C'est la deuxième fois que Jésus guérit un paralytique et lui dit: "Lève-toi, prends ton brancard et marche !" Et c'est la seconde fois également qu'il va mettre sur un même plan - ce qui est tout à fait inattendu pour les incroyants et les athées: la rémission des péchés et la santé de l'homme. Dans la maison de Pierre, à Capharnaüm, Jésus commence par dire au malade: "Courage, mon enfant, tes péchés te sont remis" - ce qui signifie déjà que la guérison de l'âme est de plus d'importance que celle du corps; dans le texte d'aujourd'hui, c'est après sa guérison que Jésus prévient l'ancien paralytique: "Prends garde, ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore !" (Pire ? Pire que trente-huit années de souffrances physiques, de misère morale, de solitude, de désespérance ? Eh oui, pire !!!) Mais remarquez également ce troisième point de comparaison entre les deux guérisons: c'est qu'il faut prendre son brancard et le porter - ici est le vaccin contre le péché, contre la rechute fatale. Prendre son brancard, c'est prendre sa croix personnelle - et la prendre chaque jour. C'est accepter sa déficience, son état de pécheur, et malgré tout marcher vers le Salut. Oh, ce paralytique, c'est moi, et c'est vous aussi. Le secret de la santé ? Morale et physique ? Accepter sa fragilité et suivre Jésus, confiant que notre brancard sera "absorbé" dans l'autel du saint sacrifice, que notre petite croix personnelle est "avalée" par la Croix de Jésus. J'ai communié dans une espérance qu'à la suite des événements d'hier (attentat antisémite en France), que je n'avais pas cru possible ce matin. La Joie est revenue aussitôt, telle un bain de délices !

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