De la manière dont je vois le monde évoluer, avec les individus qui deviennent assez rapidement concurrents puis ennemis entre eux, je voudrais aujourd'hui encore renouveler mon engagement à servir la miséricorde divine. Le monde, qui est un démon, suggère à tout un chacun que l'autre est un ennemi. En sorte que les générations se dressent les unes en face des autres, prêtes à s’entre-tuer. Je me souviens de mon premier saint favori et je dis avec lui:
"Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."
Amen, qu'il en soit ainsi !
Etienne