Retour de la magie???

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Que dire ?

Chassez l'Esprit Saint du coeur de l'homme et sept esprits mauvais viendront prendre la place...

Lorsque nos enfants seront imprégnés de pouvoirs préternaturels médiumniques (transmis par des entités peu recommandables... entendez d'esprits retorts) à force de banaliser la magie, on se demandera pourquoi ils ont des idées noires, suicidaires, qu'ils sont révoltés, violents, hostiles au Christ et veulent être investits de pouvoirs pour dominer les autres... on se demandera peut-être pourquoi mais il pourrait être trop tard.

Ça va prendre des ministres d'exorcismes dans nos diocèses dans les années à venir... "Simon le magicien" est de retour en force...

Nous ne sommes pas nés pour être des esclaves au service du monde des ténèbres mais pour être des canaux de la grâce de Dieu.



Troublant...

Hélène

Je vous conseille les excellents dossiers du père Verlinde sur Final Age concernant les dangers de la magie

Union de prière,
Hélène

Aussi :

http://www.final-age.net/forums/viewtopic.php?t=790
http://www.final-age.net/forums/viewtopic.php?t=640
http://www.final-age.net/forums/viewtopic.php?t=40

Hélène

merci Hélène pour les textes du Père Verlinde. Ils sont courts et très complets.

a+

union de prière,

alfred

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Bonjour Chantal,

Je trouve cela bien triste, mais c'est logique.

En effet, l'Homme a toujours eu en lui et aura toujours cette soif de transcendantal; ne trouvant plus cette trascendance de la Religion qu'il a perdu et ne la trouvant pas dans celle qu'il s'est fait de lui-même et du plaisir, il va la chercher ailleurs.

Il faut essayer de mettre en garde les jeunes, mais cela n'est pas chose facile, surtout sur de tels sujets.

Lisez Harry Potter avant de le critiquer. Ou alors, il faudra brûler 90% des bibliothèques... HP est une très belle suite de livres : et rien ne nous empêche d'en parler avec les enfants après pour leur apprendre à faire la part des choses.

Et puis, mon exemple : j'adore les histoires de magie depuis tout gosse, ça ne m'a pas empêché de ne jamais y croire et d'aimer Jésus.

En effet ce gugus n'a pas l'air très catholique.Mais ça a toujours existé,en France aussi quand j'étais enfant il y avait un énergumène de cet acabit qui passait à la tv et faisait des trucs de fous.

Je pense qu'il faut être très prudent....et en parler avec les enfants.

Etrigan a écrit:

Lisez Harry Potter avant de le critiquer. Ou alors, il faudra brûler 90% des bibliothèques... HP est une très belle suite de livres : et rien ne nous empêche d'en parler avec les enfants après pour leur apprendre à faire la part des choses.

Et puis, mon exemple : j'adore les histoires de magie depuis tout gosse, ça ne m'a pas empêché de ne jamais y croire et d'aimer Jésus.

Bonjour Etrigan,

90% des bibliothèques, tu y vas un peu fort... :heum? Personne ne parle de brûler des bouquins ici mais de discerner ce qui convient à nos enfants, spécialement pour les parents chrétiens.

Le problème avec Harry Potter est que l'auteur ne respecte pas les "lois" du conte qui consistent entre autres à départager l'imaginaire du réel. Si tu lis Bruno Bettelheim à ce sujet, tu apprendras que le conte de fée est une lecture saine pour les enfants car elle leur apprend à structurer le monde, leur imaginaire, leur réalité. Les bons et les méchants sont bien distingués. L'enfant peut apprendre la notion de bien et de mal. Lorsqu'il ferme le livre, il revient dans son monde sans confusion. Par ailleurs, le défaut détestable de Mme Rowlings est qu'elle le fait exprès : elle insiste pour confondre le réel du héros principale avec son imaginaire. Par exemple, le monde parallèle de la magie (qui est un monde des ténèbres), qui est banalisé, est mêlé à la réalité quotidienne du héros (école, parents, etc.). La figure d'autorité est complètement ridiculisée : les parents sont des ignares car non-initiés, etc.

Sans compter que l'on exalte le spiritisme, l'occultisme, etc... ce que la Bible récuse vigoureusement du début à la fin.

C'est incompatible avec la foi chrétienne...

À ce sujet je vous suggère cet enseignement du père Verlinde (encore lui ! ) : Éduquer nos enfants à l'époque des sorcières

Je reviendrai plus tard avec une réponse pour le post de Chantal concernant ce "faiseur de miracle" éblouissant...

UdeP,
Hélène

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c'est vrai hélène,d'ailleurs je me demande où Rowlings pêche ses idées car il faut vraiment avoir fumer du pot pour imaginer des trucs pareils.

en tout cas ça ne fait pas rêver,loin de là! et un livre ou un film pour enfants est sensé faire rêver,pas cauchemarder.

en tout cas,quand j'étais enfant je rêvais en regardant Alice au Pays des Merveilles.

Bonjour Rachel,
Voici un article intéressant sur Harry potter écrit par un Pasteur baptiste de France. J'ai trouvé bon de le présenter ici.

Difficile d’échapper à la mode d’Harry Potter ! Après les Pokemon et Halloween, les enfants sont happés par la nouvelle vague commerciale qui entoure ce héros magicien. Avec plus de 123 millions de livres déjà vendus dans le monde et traduits en 47 langues, Harry Potter sort du lot parce qu’il s’agit, au départ, d’ouvrages bien écrits qui ont réconcilié certains pré-ados avec la lecture. L’auteur, Joanne Rowling, a été décoré par le Prince Charles du titre d’Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique.

Les témoignages et les files d’attente frénétiques à la sortie de chaque nouvel épisode sont impressionnants : “C’est le meilleur livre du monde ” disent les enfants. Des pères et des mères avouent qu’ils ont retrouvé leur enfance et dévoré les trois premiers volumes en quelques jours. Certains français ont même commandé le dernier volume en anglais afin de l’avoir au plus vite. Des classes de français étudient les textes d’Harry Potter, des familles se retrouvent autour de ces livres… Ceux qui y touchent sont littéralement “ ensorcelés ” et attendent le prochain numéro avec fébrilité. Harry Potter est un phénomène !
Les raisons du succès

L’engouement pour ces livres peut avoir plusieurs causes :

1°) Le besoin d’exercer son imagination dans un monde réel peu réjouissant trouve en Harry Potter un défoulement parfait.

2°) Le rythme de l’histoire et la qualité de l’écriture tiennent le lecteur en haleine et présentent un héros sympathique et vainqueur du mal.

3°) L’effet marketing vient amplifier cet engouement par une omniprésence des publicités, des sites Internet, des jouets, des images, etc…

4°) Le vide spirituel et moral qu’ont laissé les sociétés post-chrétiennes intensifie le besoin de réponses spirituelles aux mystères de la vie.

5°) Le paganisme revient à l‘honneur avec son cortège de superstitions et de pratiques opposées à la foi et à la science.

Que conseiller à ses enfants ?

Les parents chrétiens se demandent certainement que faire de cette déferlante et que conseiller à leurs enfants. Le film “Harry Potter à l’école des sorciers” ne fera qu’intensifier leur obligation “d’entrer dans le monde magique d’Harry Potter ”. On veut bien les encourager à lire, mais pas forcément à se gaver de sorcellerie et de personnages angoissants !
Les bons et les mauvais points.

Les livres d’Harry Potter ont des qualités. Ils sont bien écrits, palpitants et variés. Ces livres semblent réconcilier les enfants avec la lecture et les tiennent, pour un temps, éloignés de leurs consoles de jeux vidéo. Mais pas pour longtemps, puisque le jeu vidéo « Harry Potter » est déjà sorti… Les héros manifestent du courage et de l’amitié. Ils luttent contre le mal et son représentant, Voldemort, mais avec la magie dite “blanche”… Les enfants peuvent aussi apprendre de nombreux mots mais tous appartiennent au domaine de l’occulte… Tous les ingrédients sont là pour passionner des enfants. Mais la fascination repose sur l’utilisation constante et illimitée de la magie. Par la magie, les enfants peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Ils peuvent se rendre invisibles, voyager très vite, arrêter leurs adversaires, etc… Qu’il est exaltant d’avoir tous les pouvoirs quand, dans la réalité, nous sommes si limités !
Complot ou signe des temps ?

Il faut se garder des rumeurs. La série d’Harry Potter n’est pas le résultat d’un complot visant à miner la foi chrétienne et à engager les enfants dans la sorcellerie. L’auteur a déclaré au magazine Times qu’elle ne croyait pas à la magie même si elle avait fait quelques recherches pour écrire ses livres. Dans ses livres, il n’est pas question de démons ni de Satan, même si certains rituels s’apparentent à une messe noire et si Voldemort est un diable à lui tout seul. Il n’y a d’ailleurs aucun dieu du bien ou du mal, chaque élu magicien possédant la magie en lui.

Dans Harry Potter, la magie n’est pas présentée comme dans les grandes histoires de Disney, Blanche Neige ou Cendrillon. Ici, elle est un appât pour fasciner les enfants.

Les associations de Sorciers ou de Wiccans ont beau affirmer haut et fort que les pratiques racontées dans les livres de Joanne Rowling ne sont pas celles des sorciers actuels, de nombreux termes et pratiques existent bel et bien. De plus, la philosophie développée dans Harry Potter est celle des Wiccans, avec l’idée que la magie est une force intérieure activée grâce à des charmes. Notons que ces livres sont conseillés par les pratiquants de la sorcellerie et ont suscité de nombreuses adhésions à la sorcellerie.

Heureusement, pour une majorité de lecteurs, Harry Potter est une série amusante qui fait passer du bon temps et stimule l’imagination. Alors pourquoi en faire tout un plat ? C’est que ce phénomène est un révélateur de l’état de nos sociétés et des tendances religieuses du moment. Il fait partie d’un courant global, d’une mode qui anesthésie dangereusement les enfants. En tant que parents, nous ne devons pas suivre aveuglément toutes les modes (Halloween, etc.) mais discerner ce qui est bénéfique. La Bible le rappelle : “ Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon. ” (1 Thessaloniciens 5:21).
Une influence non négligeable

Même s’il ne s’agit que d’imaginaire et de loisirs, l’influence de ces livres ne doit pas être négligée pour autant.

Des enquêtes en Angleterre ont montré que les enfants, et particulièrement les jeunes filles, sont très attirés par la sorcellerie qui les fascine. Le représentant de la Fédération Païenne d’Angleterre, Andy Norfolk, reconnaît avec plaisir qu’il reçoit chaque mois une centaine de demande d’enfants qui désirent sérieusement apprendre le métier de sorcière. Il a du engager une personne pour accueillir et diriger ces demandes.

L’éditeur d’un magazine chrétien pour enfants en Angleterre s’inquiète : “Le nombre croissant de livres et de séries télévisées comme Harry Potter ou Sabrina, la Sorcière Adolescente, encourage l’intérêt pour la magie et la présente comme une activité amusante et sans danger. Cependant, pour certains adolescents cela peut nourrir une fascination qui les conduit à entrer en contact avec des forces occultes. Ainsi, ce qui a commencé comme un jeu différent peut se terminer avec de graves dommages psychologiques et spirituels. ” (John Buckeridge, du magazine Youthwork).
La réalité et l’imaginaire se mélangent.

L’imagination est un don de Dieu à l’homme, utile à bien des égards. Les enfants développent d’ailleurs une partie de leur intelligence grâce à l’imagination. Mais pour les enfants, la différence entre la réalité et l’imaginaire reste à apprendre. Joanne Rowling a raconté pour le magazine Newsweek ce qui lui est arrivé : “J’ai reçu des lettres adressées au Professeur Dumbledore et ce n’était pas une blague, ces enfants voulaient entrer à l’école des sorciers de Hogwarts et certains d’entre eux étaient tristes parce qu’ils voulaient tellement que ce soit vrai qu’il s’en sont convaincus eux-mêmes.” (Interview avec Malcolm Jones, The Return of Harry Potter!, Newsweek, 1er juillet 2000, page 4)
La mauvaise influence d’Harry Potter.

Les contes imaginaires peuvent véhiculer un message moral qui va marquer les enfants, en bien ou en mal. Il nous semble qu’Harry Potter peut avoir une mauvaise influence pour plusieurs raisons :

Pour se tirer d’affaire, il est bon de mentir, de voler, de désobéir ou de jeter des sorts.

Ceux qui ne pratiquent pas la magie (les Moldus) sont dépeints comme forcément bornés et méchants. La famille qui s’occupe (mal) de Harry Potter au commencement de l’histoire n’appartient pas à la race des sorciers et n’aime pas les sorciers. Elle est présentée comme stupide et méchante à l’égard du jeune garçon. Conséquence : les croyants de la Bible qui avertissent contre et condamnent la sorcellerie peuvent être assimilés par l’enfant à des Moldus, des gens méchants et bornés.

Le message de la série Harry Potter est le suivant : “ Découvre les pouvoirs qui sont en toi et sois libre de toute emprise et de toute autorité. La magie fera de toi un être accompli. ” Est-ce cela que nous souhaitons inculquer à nos enfants ?

Il existerait une magie noire et une magie blanche. Cette distinction, promue surtout par les adeptes de la Wicca, est un leurre. La magie blanche, bien qu’elle se targue de ne chercher que le Bien, fait appel à des forces occultes que la Bible appelle par le nom “ d’esprits méchants ” et “ esprits de mensonge ” .

Le vrai bonheur et la vraie réussite se trouveraient dans les pouvoirs de la magie. Avant d’entrer à l’école des sorciers, Harry menait une existence misérable et solitaire dans une famille qui ne croyait pas aux sorciers. Sa vie s’illumina soudain quand il découvrit ses pouvoirs et s’enfuit pour rejoindre l’école des sorciers.

Ces livres initient les enfants, à un âge où l’on est très influençable, à toutes les formes d’actions occultes. Les séances de spiritisme (avec le oui-ja qui permet de communiquer avec les morts ou les esprits), l’astrologie, les lignes de la main, la lévitation, les voyages astraux (dans le temps ou hors du corps) peuvent désensibiliser l’enfant qui n’aura plus de défense quand il rencontrera ces pratiques dans la réalité.

Ces livres initient également les enfants à la Religion Païenne et à la Wicca (la sorcellerie blanche). Ils vont donc plus loin qu’un simple divertissement sans conséquences, car ils véhiculent en filigrane une philosophie, une religion et des pratiques qui entraîneront l’enfant beaucoup plus loin dans l’occultisme qu’on ne le penserait.
Les principes de la religion Païenne.

En ce sens, Harry Potter n’est pas qu’une histoire imaginaire. Il est porteur d’une vision religieuse de l’existence, en particulier celle de la nouvelle spiritualité.

La nouvelle spiritualité se décline en plusieurs croyances anciennes remises au goût du jour : le panthéisme, le monisme, le polythéisme et le paganisme.

Le panthéisme : Tout est divin. L’esprit, la force, l’énergie ou la divinité remplit toutes choses et donne à la nature sa vie spirituelle.

Le Monisme : Tout est un. Puisque tout est divin, toutes choses sont reliées entre elles. A nous de les réunir dans la réalité.

Le Polythéisme : Plusieurs dieux. Tout peut être sacralisé et adoré : le soleil, les arbres, la terre, les aigles, et nous mêmes.

Le Paganisme : Croire et utiliser la sagesse et la puissance occulte. Dans les tribus du monde entier, des chamans, des guérisseurs et des sorciers contactent le monde des esprits en utilisant d’anciens rituels et des formules magiques.

Le Néo-paganisme: C’est l’ancienne religion païenne occidentalisée. Ses promoteurs idéalisent les cultures tribales et les croyances païennes. Selon eux, chaque personne peut communiquer avec le monde des esprits, manipuler des forces spirituelles et créer une paix mondiale et une unité spirituelle autour de l’énergie cosmique.
Dieu nous met en garde.

Certains pourraient nous reprocher d’être bigots et de couper les cheveux en quatre en avertissant les parents au sujet d’Harry Potter. Mais la fascination qu’exercent ces livres est trop grande pour ne pas être étudiée et testée.

Ensuite, le fait que la magie en soit le sujet principal n’est pas un hasard. C’est un phénomène de société, un retour à la religion païenne. Les conséquences de la pratique de la magie et du paganisme sont terribles et nous voulons les éviter à nos enfants.

Voici les avertissements de Dieu à cet égard :

« Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel. » (Livre du Deutéronome 18:10-12)

Devant cet avertissement, nous devrions nous demander s’il est sage d’exposer autant nos enfants à ces pratiques, fussent-elles présentées dans un cadre plaisant et imaginaire.

La vraie liberté et la vraie paix existent bel et bien dans la réalité. Jésus les a promises à ceux qui le suivraient :

« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Si je vous affranchis, vous serez réellement libres.(…) Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions. Car je suis doux et humble de cœur. Et vous trouverez le repos pour vos âmes. » (Extrait des Evangiles).

Hélène a écrit:

Etrigan a écrit:

Lisez Harry Potter avant de le critiquer. Ou alors, il faudra brûler 90% des bibliothèques... HP est une très belle suite de livres : et rien ne nous empêche d'en parler avec les enfants après pour leur apprendre à faire la part des choses.

Et puis, mon exemple : j'adore les histoires de magie depuis tout gosse, ça ne m'a pas empêché de ne jamais y croire et d'aimer Jésus.

Bonjour Etrigan,

90% des bibliothèques, tu y vas un peu fort... :heum? Personne ne parle de brûler des bouquins ici mais de discerner ce qui convient à nos enfants, spécialement pour les parents chrétiens.

Le problème avec Harry Potter est que l'auteur ne respecte pas les "lois" du conte qui consistent entre autres à départager l'imaginaire du réel. Si tu lis Bruno Bettelheim à ce sujet, tu apprendras que le conte de fée est une lecture saine pour les enfants car elle leur apprend à structurer le monde, leur imaginaire, leur réalité. Les bons et les méchants sont bien distingués. L'enfant peut apprendre la notion de bien et de mal. Lorsqu'il ferme le livre, il revient dans son monde sans confusion. Par ailleurs, le défaut détestable de Mme Rowlings est qu'elle le fait exprès : elle insiste pour confondre le réel du héros principale avec son imaginaire. Par exemple, le monde parallèle de la magie (qui est un monde des ténèbres), qui est banalisé, est mêlé à la réalité quotidienne du héros (école, parents, etc.). La figure d'autorité est complètement ridiculisée : les parents sont des ignares car non-initiés, etc.

Sans compter que l'on exalte le spiritisme, l'occultisme, etc... ce que la Bible récuse vigoureusement du début à la fin.

C'est incompatible avec la foi chrétienne...

À ce sujet je vous suggère cet enseignement du père Verlinde (encore lui ! ) : Éduquer nos enfants à l'époque des sorcières

Je reviendrai plus tard avec une réponse pour le post de Chantal concernant ce "faiseur de miracle" éblouissant...

UdeP,
Hélène

J'ai lu ton point de vue et l'article de Nathanel : intéressants point de vue.

Néanmoins, je prends mon exemple perso (je n'en ai pas d'autres) : j'ai toujours adoré les histoires de sorcellerie, c'était un truc qui me faisait rêver et ça ne m'a jamais rien fait.

Distinguer le réel de l'imaginaire implique que les parents soient attentifs à leurs enfants, non en leur interdisant de lire des oeuvres légères, mais en en parlant avec eux.

J'ai toujours su faire la distinction entre film, dessins animés, BD et réalité. Donc, je ne crois pas que les livres de HP fassent quoi que ce soit à des enfants. Par contre, sur des profils psychologiques en souffrance, ils peuvent cristalliser des choses négatives.

Je vois surtout que HP parle de thèmes graves comme les enfants maltraités, le racisme, la confiance en soi, l'amitié ou la trahison et permettent aux enfants de dialectiser des questions audacieuses. Aux parents de savoir faire fructifier cet esprit de réflexion et à faire comprendre aux enfants la différence entre imaginaire et réel.

Et ce n'est pas pour détourner la conversation, mais je m'inquièterais plus de ce que vos enfants (je n'en n'ai pas) idôlatrent des chanteurs de variétés ou des pin-ups aux gros seins. ON en voit plein à la télé et à mon avis, ils n'ont pas le quart du tiers de l'intérêt des romans d'HP.