vonarburg Ami(e)
| Sujet: La nouvelle évangélisation Sam 23 Juin 2007 - 2:40 | |
| Message originel effacé. Cet effacement de certains messages a désorganisé le sujet, prière de nous en excusez // la modération
Dernière édition par le Ven 13 Juil 2007 - 1:57, édité 1 fois | |
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Hélène Administrateur
| Sujet: Re: La nouvelle évangélisation Sam 23 Juin 2007 - 9:25 | |
| Bonjour vonarburg, - vonarburg a écrit:
- C'est tout un défi lorsque les prêtres ne connaissent pas la doctrine catholique!
Je mettrais plutôt "des" prêtres et non "les" prêtres. Il ne faut pas généraliser... | |
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Hélène Administrateur
| Sujet: Re: La nouvelle évangélisation Dim 24 Juin 2007 - 10:07 | |
| Bonjour Vonarburg, Comment évangéliser aujourd'hui ? Je te répondrai par cette courte réflexion : ceux qui se disent chrétiens doivent se laisser convertir de l'intérieur. Càd que nous devons suivre le Christ pas à pas, de très très près. Le laisser nous transformer. Le seul qui est apte à témoigner est celui qui a fait la rencontre réelle avec le Ressuscité dans sa vie et qui se laisse transformer par l'Amour révélé à la Croix pour le porter au monde... le reste n'est qu'une idéologie ou une religiosité qui ne sera pas plus valable que les autres idéologies/religiosités aussi belle que soit la catéchèse. Nous devons revenir à l'annonce du kérygme avant de pouvoir catéchiser. La catéchèse vient en second. Deuxième tentative de réponse, je t'offre en cette fête de la nativité de Jean le Baptiste, notre saint Patron du Québec (des canadiens-français disait-on autrefois), l'homélie de frère Elie de la FSJ : - Citation :
- Le thème de notre vocation baptismale de prophète peut être approfondi à travers la figure de Jean Baptiste dont nous fêtons aujourd’hui la naissance.
Vocation signifie appel. Dans la première lecture, extraite du livre d’Isaïe, nous voyons Dieu qui parle à son serviteur comme il avait parlé à Jérémie. Ici, au nom du groupe des déportés d’Israël à Babylone, Isaïe s’exprime en ces termes : « J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. » Se dégage de cela un premier point, à savoir qu’il y a chez le prophète une identification entre son être et sa mission de porte-parole de Dieu. Le Psaume ne dit pas autre chose par ces mots : « C'est toi qui as créé mes reins, tu m'as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l'être étonnant que je suis ». De même, dans l’évangile, lorsque Jean-Baptiste par son tressaillement se révèle avant même sa naissance comme celui qui marche devant le Seigneur pour préparer ses chemins. Autrement dit, cela veut dire que notre appel à être prophète fait partie de notre identité chrétienne de fils de Dieu.
Voyons un peu maintenant le contenu de cet appel. En quoi consiste la mission d’être prophète ? Le prophète est celui qui manifeste la présence de Dieu au milieu des hommes. Toute la vie du prophète, et pas seulement ce qu’il annonce, est appelée à être signe que Dieu veut étendre son salut à tout homme : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d’Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Cf. 1ère lecture). Voilà pourquoi, après l’avoir préparée, le prophète doit s’effacer devant la venue salvifique de Dieu. Saint Paul, dans la deuxième lecture, rappelle cette phrase de Jean-Baptiste qui en est la parfaite expression : « Celui auquel vous pensez (c’est-à-dire le Messie), ce n’est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales. »
La parole du prophète donne aux événements une interprétation selon le projet de salut de Dieu, dont la plupart du temps les pensées des hommes sont bien éloignées. En ce sens, elle dérange. Jean-Baptiste en fera lui-même l’expérience comme tous les prophètes de l’Ancien Testament. La Parole de Dieu que porte le prophète tranche et perce comme une épée ou une flèche : « Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m’a serré dans son carquois. » (Cf. 1ère lecture). Voilà pourquoi cette mission-vocation exige de la persévérance, sans cesse à demander à Dieu pour demeurer fidèle. Le prophète aura dans sa vie bien souvent l’occasion de faire siens ces derniers versets du Psaume : « Dieu ! Scrute-moi et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes soucis. Vois donc si je prends le chemin périlleux, et conduis-moi sur le chemin de toujours ».
Par sa parole et par ses actes, le prophète témoigne de Dieu au cœur du monde et il n’a pas peur par son témoignage d’aller à contre-courant de ce que pense la société. Dans nos familles, dans nos milieux de vie, d’étude, de travail, répondre à notre mission-vocation de prophète reçue le jour de notre baptême, pourrait s’exprimer de la manière suivante : Témoigner de l’espérance au cœur du désespoir ; être des artisans de paix et d’unité là où règnent la guerre et la division ; témoigner de la réconciliation et du pardon au cœur des ressentiments de haine et de vengeance ; faire aimer et respecter la vie au cœur d’une culture de la mort ; témoigner de la possibilité d’un salut pour tous en témoignant que chacun à du prix là où chacun se déprécie ; enfin, témoigner que la vie vaut la peine d’être donnée en témoignant de la joie du don.
« Seigneur, réveille en nous la voix prophétique. Qu’à travers les actions et les paroles les plus banales de notre quotidien, nous préparions ta venue dans les cœurs. Comme Jean-Baptiste qui par sa naissance a rendu la parole à Zacharie, puissions-nous, au cœur de notre monde, faire entendre ta Parole qui viendra libérer la parole des hommes enfermés dans le mutisme à cause du péché. Alors nous serons lumières pour nos frères et sœurs en humanité et ton salut parviendra jusqu’aux extrémités de la terre. »
Frère Elie Source : www.homelie.fr Personnellement, je crois que plutôt que de vouloir remplir nos églises, il serait plus urgent de porter le Christ au monde. Ils reviendrons à l'Église quand ils auront été touchés dans leur humanité. Il y a mille et une façon de toucher l'humanité de nos frères et soeurs et de les accueillir dans le Christ. Nous devons cesser de les juger lorsqu'ils ne viennent pas à l'église et les accueillir comme s'ils étaient le Christ en personne (par exemple lors de Baptêmes et Funérailles, à Noël et à Pâques). À cet accueil, ils verront que l'Église n'est pas ce qu'en disent les médias et le monde et le Seigneur les touchera de sa grâce. J'ai vu beaucoup de personnes revenir à mon église pour un seul moment d'accueil sincère dans le Christ... Fraternellement, Hélène | |
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jo Apôtre
| Sujet: Re: La nouvelle évangélisation Dim 24 Juin 2007 - 16:33 | |
| Père Thomas Philippe Fondateur de l'Arche avec Jean Vanier :
Pour évangéliser un tout petit, il faut d'abord prier avec lui et non pas faire semblant de prier, par une sorte de condescendance. Il faut être redevenu soi-même tout petit et adorer en esprit et en vérité... La prière d'adoration, pour la personne handicapée comme pour le petit enfant est la première forme de prière, la plus contemplative mais en même temps la plus simple et la plus primitive... L'adoration n'est pas quelque chose de mental, cela implique tout l'être toute une attitude du corps. Le tout petit enfant cesse de se traîner par terre à ce moment-là; il se prosterne, il joint les mains, tout naturellement. Ici, le tout petit enfant ne s'arrête plus aux merveilles de Dieu. C'est le Mystère de Dieu qu'il atteint. Ce sont les Personnes divines. | |
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| Sujet: Re: La nouvelle évangélisation | |
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