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| Le lundi de la septième semaine du Temps ordinaire | |
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boisvert Martyr du forum
| Sujet: Le lundi de la septième semaine du Temps ordinaire Lun 20 Mai 2013 - 4:19 | |
| Livre de l'Ecclésiastique 1,1-10.
Il n'y a qu'un seul être sage et très redoutable, celui qui siège sur son trône. C'est le Seigneur, lui qui a créé la sagesse ; il l'a vue et mesurée, et il l'a répandue sur toutes ses œuvres, parmi tous les vivants, dans la diversité de ses dons. Mais ceux qui aiment Dieu en ont été comblés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,14-29.
Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. » Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! » Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! » L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? » Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière.
Dans la première lecture, l'Ecclesiastique rappelle que toute sagesse vient de Dieu, qu'elle ne peut se trouver qu'en Lui, et que pour en être comblés, c'est Dieu qu'il faut aimer ! Et je me suis dit: "Puissent-ils donc entendre cette Parole, tous les prétendus sages de ce temps, ceux qui par une sagesse idolâtre en sont venus à renier que nous fûmes créés homme et femme, et affirment que toutes choses sont égales entre elles, et que "l'un est l'autre" !
Mais tout vient de Dieu, tout est reçu de Lui. Dans l'épisode de l'Evangile de ce jour, Jésus redescend de la montagne, où il a été transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean. Ils reviennent et retrouvent toute la pauvreté humaine, sa profonde misère, présente en cet enfant qui semble être condamné à ne pas vivre. Mêmes les disciples de Jésus n'ont pas pu le délivrer ! Le Seigneur ne leur avait-il pas donné de son pouvoir sur les démons ? Mais il ne suffit pas d'avoir reçu de Dieu, il faut encore croire en Lui et L'invoquer.
Il est bon pour nous de rentrer dans le Temps ordinaire de la liturgie par ce rappel à devoir prier en toute occasion. Or, ce temps que nous vivons est vraiment celui où la prière est nécessaire. A elle seule, la prière à plus de pouvoir sur les mensonges et les menteur de notre époque que toutes les autres formes de résistance. Oui, l'on peut résister aux hommes, mais on ne peut s'abandonner qu'en Dieu pour être délivrés du mal et du malheur qui rôdent autour de nous.
Jésus, j'ai confiance en Toi !
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L'homélie du Pape François, quel encouragement pour notre prière !
Le pape a médité sur l’Evangile du jour, où Jésus se lamente de l’incrédulité des disciples, qui ne parviennent pas à guérir un enfant possédé : « Tout est possible pour celui qui croit », dit-il (Mc 9,14-29).
Une prière « courageuse »
Pour le pape, cette « incrédulité », c’est « le cœur qui ne s’ouvre pas, le cœur fermé, le cœur qui veut tout avoir sous contrôle », c’est-à-dire le cœur qui ne « donne pas le contrôle des choses à Jésus ». Tout croyant a « une part d’incrédulité en lui », a-t-il fait observer.
« Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière », explique aussi Jésus dans l’Evangile. C’est donc « par une prière forte, une prière humble et forte, que Jésus peut faire le miracle ». En d’autres termes, a précisé le pape, « la prière pour demander un miracle, pour demander une action extraordinaire, doit être une prière impliquée », qui « implique » celui qui intercède.
Cette prière « courageuse », a expliqué le pape François, n’est pas « une prière de politesse », comme lorsqu’on dit : « je prierai pour toi » et qui se réduit finalement à « un Notre Père, un Je vous salue Marie » et puis « on oublie ».
« Non, a-t-il poursuivi, [il faut] une prière courageuse, comme celle d’Abraham qui luttait avec le Seigneur pour sauver la cité, comme celle de Moïse qui avait les mains levées et se fatiguait, en priant le Seigneur ; comme celle de tant de personnes, de tant de personnes qui ont la foi et qui prient avec la foi, prient, prient. »
Une prière « de lutte »
Le pape a raconté une anecdote arrivée en Argentine : une enfant de 7 ans était malade et les médecins ne lui donnaient plus que quelques heures à vivre. Le père, « homme de foi », est « devenu comme fou et dans cette folie » a pris un autobus pour le sanctuaire marial de Lujan, à 70 km.
« Arrivé à 9h du soir, tout était fermé. Et il a commencé à prier la Vierge, les mains sur la grille en fer. Et il priait, il priait, il pleurait, il priait … et il resté là toute la nuit. Mais cet homme luttait : il luttait avec Dieu, pour la guérison de son enfant. A 6h du matin, il a repris le bus et est arrivé à l’hôpital à 9h. Il a trouvé sa femme en larmes. Et il a pensé au pire : « Mais que s’est-il passé ? ». « Les docteurs m’ont dit que la fièvre était tombée, qu’elle respire bien, qu’il n’y a rien ! Elle sortira dans deux jours, mais ils ne savent pas ce qui s’est passé ! ».
« Ceci arrive encore, non ? Les miracles existent encore ! », a poursuivi le pape. Mais pour obtenir des miracles, il faut prier « avec le cœur » : « une prière courageuse, qui lutte pour arriver à ce miracle ».
En résumé, « la prière fait des miracles, mais nous devons croire ! », a insisté le pape, invitant à « prier avec le coeur » à l’intention de ceux « qui souffrent dans les guerres, pour tous les réfugiés, tous les drames actuels », mais aussi à réciter cette prière : « Je crois, Seigneur, aide mon incrédulité ».
(20 mai 2013) © Innovative Media Inc.
Dernière édition par boisvert le Mar 21 Mai 2013 - 6:15, édité 1 fois | |
| | | boisvert Martyr du forum
| Sujet: Re: Le lundi de la septième semaine du Temps ordinaire Mar 21 Mai 2013 - 5:06 | |
| Livre de l'Ecclésiastique 2,1-11. Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l'épreuve; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne te tourmente pas à l'heure de l'adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l'abandonne pas, afin d'être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta vie pauvre, sois patient ; car l'or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de la pauvreté. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; suis une route droite, et mets en lui ton espérance. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber.
Psaume 37(36),3-4.18-19.27-28ab.39-40ac. Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ; mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur.
Il connaît les jours de l'homme intègre qui recevra un héritage impérissable. Pas de honte pour lui aux mauvais jours ; aux temps de famine, il sera rassasié.
Évite le mal, fais ce qui est bien, et tu auras une habitation pour toujours. car le Seigneur aime le bon droit, il n'abandonne pas ses amis.
Le Seigneur est le salut pour les justes, leur abri au temps de la détresse. Le Seigneur les aide et les délivre, car ils cherchent en lui leur refuge.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,30-37. Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »
Dans un esprit assez logique - selon leur très humaine compréhension, les disciples ont réfléchi et se sont demandés comment se passerait le changement de mode de vie des hommes après la résurrection. Une fois ressuscité, selon leur façon de penser et de juger (qui est la nôtre aussi), Jésus sera le souverain absolu de toute la terre. Il sera le monarque divin envoyé par Dieu pour gouverner la terre à la place des prophètes et des rois qui l'avaient précédé. Et puisqu'il en sera ainsi, qui seront ses ministres ? Ils seront forcément choisis parmi ceux qui l'ont suivi et qu'Il a lui-même appelés: c'est tout à fait logique.
En outre, tout occupés de réfléchir ainsi, ils passent au-dessus des évènements de la mort et de la résurrection que le Seigneur leur annonce. Encore une fois, c'est très simple à comprendre. Ils n'admettent pas plus une mort cruelle de Jésus qu'ils ne peuvent s'imaginer ce qu'il fera après sa résurrection. En cela, ils nous ressemblent tout à fait. La mission de Jésus n'a duré que trois années. Qui d'entre nous, après avoir rencontré un être d'une telle bonté, capable de temps de choses extraordinaires, pourrait admettre d'en être aussi tôt séparé ? Et qui d'entre nous aujourd'hui, se représente bien le Christ ressuscité ? Moi qui fus converti au cours d'une brève vision, j'ai été incapable d'en écrire un témoignage cohérent ! Car les mots que j'essayais ne correspondaient jamais à mon vécu.
Jésus n'est pas du tout offusqué: mais s'il place un enfant au milieu d'eux, c'est pour rompre une fois pour toutes avec la pensée des hommes. Car les disciples, comme l'on fait avant eux tous les autres Juifs, ne se représentent la toute puissance de Dieu que comme puissance pour dominer. Or, c'est simplement d'amour qu'il s'agit. La vraie puissance, le vrai pouvoir, c'est d'aimer. Quels que soient le principe et le mode de gouvernement.
Enfin, aussitôt que l'âme a adhéré au Christ, dès qu'elle a reconnu la prééminence absolue de l'amour, elle se retrouve dans cette situation où les conseils de l'Ecclésiastique viennent à point: faisons-nous un coeur droit, qui accepte les adversités en s'attachant au Christ, et multiplions les actes de confiance en sa Miséricorde. D'ores-et-déjà, notre vie est toute changée. J'approche de ma cinquante-septième année, j'ai déjà souffert, mais j'ai d'autant plus confiance au Seigneur du fait des grâces obtenues.
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