Le mercredi de la 7e semaine du Temps Ordinaire
Lettre de saint Jacques 4,13-17.
Frères, écoutez-moi ! Vous dites : « Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l'année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l'argent »,
alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n'êtes qu'un peu de fumée, qui paraît un instant puis disparaît. Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie pour faire ceci ou cela. »
Et voilà que vous mettez votre orgueil dans des projets prétentieux. Tout cet orgueil est mauvais !
Être en mesure de faire le bien, et ne pas le faire, c'est un péché.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,38-40.
Jean, l'un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l'empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n'est pas contre nous est pour nous.
Cy Aelf, Paris
L'épître de saint Jacques s'adresse à des juifs convertis qui se proposent, en plus d'évangéliser, de réaliser quelques bonnes affaires. Et pourquoi pas, dirait-on aujourd'hui. Lorsque les Occidentaux ont commencer de coloniser les pays d'Afrique, ils ont emmenés avec eux des ordres missionnaires, ce qui a paru un excellent partage - au point qu'aujourd'hui, il y a de nombreux prêtres qui viennent d'Afrique pour nous évangéliser de nouveau ! Cependant, si l'on considère le cas individuel, il n'est pas possible de manifester le Christ, tout en tenant une colonne de frais et de recettes... Jésus n'avait-il pas envoyé ses disciples en leur disant de ne porter "ni bourse, ni sac, ni sandale" ?
Mais l'homme qui a placé toute sa confiance dans le Seigneur - et en aucun moyen humain, se rend capable de produire des signes que Jésus seul était le seul à pouvoir accomplir.
La conclusion que Jésus donne en conclusion "celui qui n'est pas contre nous est pour nous" ... mériterait une méditation à elle seule.