|
| Purification et quête de sainteté | |
| | Auteur | Message |
---|
boisvert Martyr du forum
| Sujet: Purification et quête de sainteté Jeu 12 Juin 2014 - 5:20 | |
| Le jeudi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Premier livre des Rois 18,41-46. Au pied du mont Carmel, le prophète Elie dit au roi Acab : « Monte, tu peux maintenant manger et boire, car j'entends le grondement de la pluie. » Le roi Acab monta pour aller manger et boire. Élie, de son côté, monta sur le sommet du Carmel, il se courba vers la terre et mit son visage entre ses genoux. Il dit à son serviteur : « Monte, et regarde du côté de la mer. » Le serviteur monta, regarda et dit : « Il n'y a rien. » Sept fois de suite, Élie lui dit : « Retourne. » La septième fois, le serviteur annonça : « Voilà un nuage qui monte de la mer, gros comme le poing. » Alors Élie dit au serviteur : « Va dire au roi Acab : 'Attelle ton char et descends de la montagne, avant d'être arrêté par la pluie. ' » Peu à peu, le ciel s'obscurcit de nuages, poussés par le vent, et il tomba une grosse pluie. Acab monta sur son char et partit pour la ville d'Isréel. La main du Seigneur s'empara du prophète ; Élie retroussa son vêtement et courut en avant d'Acab jusqu'à l'entrée de la ville d'Isréel. Le roi Acab avait épousé Jézabel, fille du roi de Sidon. Cette femme le poussa à l'idolâtrie, et devint, de ce fait, une véritable personnification de l'impiété et de l'infidélité au Dieu de l'Alliance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26. Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.
Cy Aelf, Paris
A propos de la première lecture, notre prêtre a beaucoup parlé de l'importance du rôle attribué à l'eau dans l'Ancien Testament. C'est de l'eau que toute la création a été tirée. C'est l'eau qui fait lever les blés, qui sert aux multiples ablutions rituelles. C'est l'eau du déluge qui a présidé au renouvellement de la première création, c'est l'eau qu'ont franchi les juifs en quittant l'esclavage égyptien et c'est encore par l'eau du Jourdain que le peuple est passé en terre promise. Ce même Jourain qui servira pour le baptême de Jean.
Avec la venue du Christ, la valeur du baptême et celle des purifications ne sont pas retranchées, mais nul ne peut se contenter d'avoir été baptisé afin d'assurer son salut ! La vie chrétienne bien vécue nous entraîne dans un effort de chaque jour - en même temps de foi et de confiance, mais aussi de lutte et d'acceptation. La pratique d'une justice rituelle ne suffit plus, mais il faut aller au-delà et suivre Jésus.
Quant à l'image de l'homme que l'on jette en prison jusqu'à ce qu'il ait tout payé de sa dette... comment un homme en prison peut-il rembourser ce qu'il doit, sou après sou, si cette prison n'est pas le purgatoire ? Nous aussi, nous ne pouvons donc nous contenter de pratiquer notre foi par les sacrements, mais chaque jour de notre passage sur la terre doit devenir un témoignage, une lutte et une action de grâce.
.
. | |
| | | boisvert Martyr du forum
| Sujet: Re: Purification et quête de sainteté Jeu 12 Juin 2014 - 9:34 | |
| L'Homélie du pape François
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26. Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.
Cy Aelf, Paris
(RV) Jésus nous enseigne trois critères pour dépasser les conflits entre nous: le réalisme, la cohérence, la filiation. C’est sur ces trois thèmes que le Pape François a construit l’homélie de la messe célébrée ce jeudi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican.
Comment doit être l’amour entre nous, selon Jésus ? Le Pape François a développé son homélie en s’arrêtant sur le passage de l’Evangile du jour qui raconte le dialogue du Christ avec ses disciples sur l’amour fraternel. Jésus, a souligné le Pape, nous dit que nous devons aimer notre prochain, mais non pas comme les pharisiens qui manquaient de cohérence et « se plaisaient à nuancer tellement leurs idées, vu qu’ils étaient des idéologues ». Leur attitude, a-t-il précisé, « n’était pas de l’amour, mais bien de l’indifférence envers le prochain ». Mais Jésus « nous donne trois critères » :
« Le premier critère, un critère de réalisme: de sain réalisme. Si tu as une dent contre quelqu’un et que tu n’arrives pas à l’encaisser, chercher une solution, alors au moins trouve un accord avec ton adversaire, alors que tu es en chemin. Ce n’est pas l’idéal, mais l’accord est une bonne chose. C’est du réalisme »:
Passer des accords, c'est déjà faire régner un peu la paix
« L’effort de passer un accord », a ajouté le Pape, même si quelqu’un estime que « c’est une chose trop vulgaire ». Pour sauver un tas de choses, en effet, « l’on doit passer un accord. Et ainsi on fait un pas, l’autre fait un autre pas, et au moins règne un peu de paix : une paix très provisoire, mais la paix d’un accord ». Jésus, a ajouté François, « parle aussi de cela, de cette capacité de passer des accords entre nous et de dépasser la justice des pharisiens, des docteurs de la loi, de ces gens-là ». Il existe tant « de situations humaines », a encore déclaré le Pape, « et alors que nous sommes en train de cheminer, nous passons un accord », ainsi « nous arrêtons la haine, la lutte entre nous ».
Un second critère que nous donne Jésus, a poursuivi le Pape, « c’est le critère de la vérité ». Et le Pape une fois encore déclarait que « mal parler des autres c’est tuer, parce qu’à la racine se trouve la même haine », « tu tues l’autre d’une autre manière : avec les médisances, les calomnies, la diffamation ». Et Jésus nous dit : « Celui qui lui dit ‘stupide’, celui-là est en train de tuer son frère, parce que nous trouvons une racine de haine » :
Médire, insulter, c'est aussi tuer l'autre
« Et aujourd’hui nous imaginons bien évidemment que ne pas tuer le frère c’est de ne pas l’assassiner, mais non : ne pas le tuer, c’est aussi ne pas l’insulter. L’insulte naît de la même racine du crime : c’est la même. Mais trouver des insultes c’est tellement une habitude dans notre société. Il y a des gens qui pour exprimer leur haine d’une autre personne ont recours un florilège d’insultes, impressionnant, vraiment ! Et cela fait mal. Hurler des insultes…Non, soyons réalistes. N’oublions pas le réalisme. Ne pas tuer, ne pas insulter ».
Le troisième critère que nous donne Jésus, a ajouté le Pape, « c’est un critère de filiation ». « Si toi, si nous ne devons pas tuer notre frère, a affirmé le Pape, c’est parce qu’il est mon frère, càd que nous avons le même Père. Je ne peux aller chez le Père si je ne suis pas en paix avec mon frère ». « Je ne peux parler avec le Père si je ne suis pas en paix avec mon frère, au moins par un accord » :
«Ne pas parler avec le Père sans être en paix avec le frère. Trois critères : réalisme, cohérence, càa ne pas tuer et pas même insulter, parce qu’insulter c’est tuer. Et la filiation : on ne peut parler avec le Père si l’on ne peut parler avec le frère. Et alors on dépasse la justice, celle des scribes et des pharisiens. Ce programme n’est pas facile, certes. Mais c’est la voie que Jésus nous indiquer pour aller de l’avant. Demandons au Seigneur la grâce de pouvoir aller de l’avant en paix entre nous, avec peut-être seulement des accords, mais toujours avec cohérence et esprit de filiation ».
http://fr.radiovaticana.va/news/2014/06/12/%C2%AB_r%C3%A9alisme,_coh%C3%A9rence,_filiation_:_trois_crit%C3%A8res_pour_vaincre_les/fr1-806486 | |
| | | | Purification et quête de sainteté | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |