Fête de la Nativité de la Vierge Marie
Livre de Michée 5,1-4a.
Parole du Seigneur, toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d’autrefois.
Mais Dieu livrera son peuple jusqu’au jour où enfantera... celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les fils d’Israël.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu. Ils habiteront en sécurité, car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre,
et lui-même, il sera la paix !
Livre d'Isaïe 61,10abcd.11.62,1.2.3.
Je tressaille de joie dans le Seigneur,
mon âme exulte en mon Dieu !
Car il m’a vêtue des vêtements du salut,
il m’a couverte du manteau de la justice.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice
et la louange devant toutes les nations.
Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse
que sa justice ne paraisse dans la clarté,
et son salut comme une torche qui brûle.
Et les nations verront ta justice ;
tous les rois verront ta gloire.
On te nommera d’un nom nouveau
que la bouche du Seigneur dictera.
Tu seras une couronne brillante
dans la main du Seigneur,
un diadème royal
entre les doigts de ton Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,1-16.18-23.
Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,...
a Mattane, Mattane engendra Jacob... Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
Textes de l’Évangile au quotidien
Moins solennelle que l’Assomption, la Nativité de Marie est fêtée avec joie par le peuple chrétien, comme celle de Jean-Baptiste, puisque l’une et l’autre annoncent l’aurore du salut. Notre prêtre a voulu nous épargner la très longue lecture de la génération de Jésus-Christ, mais il s'est attaché à nous lire un extrait d'une des visions de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich par laquelle la Vierge Marie est associée à la contemplation du buisson ardent. De la même manière que celui-ci brûle sans se consumer,
la Vierge Marie brûle de l'amour de Dieu sans être jamais "consumée" par le péché. De la même façon que Moïse fut envoyé par Dieu pour libérer son peuple, la Vierge Marie a été créée spécialement par Dieu pour donner naissance au Libérateur suprême, Jésus Christ, le verbe incréé.
Telle est l'interprétation qu'il nous a donné du passage de la vision d'A.C. Emmerich qu'il nous a cité ensuite et que j'ai pu retrouver au chapitre 21 des "visions" :
« Anne s'agenouilla devant la niche. [...] Je vis alors une lumière surnaturelle remplir la chambre, se mouvoir et se condenser autour d'Anne. Les autres femmes tombèrent la face contre terre comme évanouies. La lumière prit tout autour d'Anne la forme qu'avait le buisson ardent de Moïse sur l'Horeb, en sorte que je ne la vis plus. La flamme rayonnait vers l'intérieur, et je vis tout d'un coup Anne recevoir dans ses bras la petite Marie toute resplendissante, l'envelopper dans son manteau, la presser sur son sein. Alors j'entendis l'enfant pleurer. Elle emmaillota l'enfant jusque sous les bras, laissant la poitrine, la tête et les bras découverts. L'apparition du buisson ardent s'était évanouie. Je vis alors la chambre se remplir de nouveau de lumières, et j'entendis plusieurs anges qui chantaient gloria et alléluia. J'entendais tout ce qu'ils disaient. Ils annonçaient que l'enfant devait recevoir, le vingtième jour, le Nom de Marie. »
Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich (chapitre 21)
Chose curieuse, pure coïncidence dira-t-on, en changeant de veste ce matin, j'ai retrouvé mon bon chapelet, celui qui résiste au transport dans mes proches. Ma prière, le long du chemin, je l'ai dédiée à ma mère Léa (91 ans), laquelle, avant d'être démise de ses vœux par son Évêque, fut une religieuse membre des sœurs de Marie-Réparatrice, jusqu'au moment où atteinte d'aménorrhée, elle fut déliée de ses vœux par son Évêque. La Providence veillait...
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