1ère lecture : Confession des péchés d'Israël par les déportés (Ba 1, 15-22)
Lecture du livre de Baruc
Au Seigneur notre Dieu appartient la justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd'hui : honte pour l'homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ; oui, nous avons péché contre le Seigneur, nous lui avons désobéi, nous n'avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les commandements du Seigneur qu'il nous avait mis sous les yeux. Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d'Égypte jusqu'à ce jour, nous n'avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ; dans notre légèreté, nous n'avons pas écouté sa voix.
Aussi, comme on le voit aujourd'hui, le malheur s'est attaché à nous, avec la malédiction que le Seigneur avait fait prononcer par son serviteur Moïse, au jour où il a fait sortir nos pères du pays d'Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel. Nous n'avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, à travers toutes les paroles des prophètes qu'il nous envoyait. Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des dieux étrangers et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu.
Evangile : « Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18, 1-5.10)
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Textes de l'Aelf, Paris
Aujourd'hui, à l'occasion de la fête des anges gardiens, voici les textes qui ont fait l'objet d'une brève homélie par notre prêtre. En dépit même de leur délivrance de l'esclavage à Babylone, du retour à Jérusalem, de la reconstruction du temple et de la lecture publique de la Loi - au cours de laquelle de nombreux spectateurs ont versé des larmes, les juifs n'ont pas tardé à retomber dans leurs considération habituelles. Leur tentation est toujours la même: s'ils nous respectons tous les rites, dans les règles, alors Dieu est bien contraint d'agir envers nous selon nos désirs. Pour notre prêtre, il est clair que de nombreux catholiques font de même : chaque année, ils viennent confesser les mêmes fautes à l'occasion de Pâques...
L'idéal, pour toutes et tous, c'est de retrouver l'esprit d'enfance. Ce que nos parents nous disaient de faire, nous l'accomplissions avec zèle dans le désir de leur plaire - et non pour être débarrassé d'une corvée ! Si l'adulte a plus difficile, c'est du fait qu'il a tendance à suivre ses idées. Mais pratiquer le bien, c'est quelque chose qui ne se réfléchit pas. Le bien et l’intention bonne naissent d'abord dans le cœur et, lorsque la possibilité de servir se présente, elle doit nous trouver attentifs ! Il faut donc demeurer en éveil, nous a dit encore le prêtre, et de multiples bonnes et belles actions réchaufferont nos cœurs par la joie qui les accompagne. Et il nous a mis au défi d'un tel geste, aujourd'hui même !
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