Le mardi de la 12e semaine du temps ordinaire
Deuxième livre des Rois 19,9b-11.14-21.31-35a.36.
En ces jours-là, Sennakérib, roi d’Assour, envoya des messagers dire à Ézékias : « Vous parlerez à Ézékias, roi de Juda, en ces termes : Ne te laisse pas tromper par ton Dieu, en qui tu mets ta confiance, et ne dis pas : “Jérusalem ne sera pas livrée aux mains du roi d’Assour !” Tu sais bien ce que les rois d’Assour ont fait à tous les pays : ils les ont voués à l’anathème. Et toi seul, tu serais délivré ? »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,6.12-14.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer. Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
Cy Aelf, Paris
Il était inutile de conserver le texte entier de la première lecture, puisque le passage cité, par lequel le roi d'Assur nargue Ezékias, roi de Jérusalem, pose une question à laquelle Jésus, dans l’Évangile, répond de manière tout à fait adéquate, cohérente et que Jésus confirme dans l’Évangile.
Le roi d'Assour, en bon stratège, montre son habileté en envoyant des messagers auprès d'Ezékias. Il s'est bien renseigné et connaissant la foi des juifs dans leur Dieu unique, il cherche à les démoraliser. Une manière de faire qui subsiste toujours lors de conflits entre nations: on fait défiler les troupes, on montre ses armes, on gonfle ses muscles devant l'adversaire pour lui faire perdre courage, pour saper son moral.
A n'en pas douter, ce simple message - de la soumission des autres royaumes déjà conquis, est en effet, calculé et effilé pour affaiblir le moral de l'ennemi avant la bataille.
Très judicieusement, notre prêtre nous a rappelé qu'en 40, les bombardiers "Stuka" ne constituaient certes pas des bombardiers lourds, mais c'était inutile : le seul son de leur sirène semait la panique parmi la troupe et semait la pagaille de manière encore plus efficace !
Pour notre prêtre, qui a connu cette époque, il est tout à fait clair que "La porte étroite, c'est la confiance totale en Jésus". Quand l'abbé a dit ces mots, je me suis tout de suite souvenu de l’oraison finale du petit chapelet de la Miséricorde divine. En effet, on conclut en effet le chapelet sur ces mots : "Jésus, j'ai confiance en Toi !" - comment se fait-il que, très longtemps, j'ai oublié cette finale ? Je réponds: très probablement parce que ma foi n'avait pas encore rejoint la confiance absolue... (Mais j'espère avoir changé en mieux !)
. https://www.youtube.com/watch?v=LCB8ZVxKqyI