Livre d'Isaïe 48,17-19. Ainsi parle le Seigneur, ton rédempteur, Saint d’Israël : Je suis le Seigneur ton Dieu, je te donne un enseignement utile, je te guide sur le chemin où tu marches. Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice, comme les flots de la mer. Ta postérité serait comme le sable, comme les grains de sable, ta descendance; son nom ne serait ni retranché ni effacé devant moi.
Lorsque le Seigneur dénonce "cette génération", il ne parle pas seulement de celle dont il est l'aboutissement; il ne dénonce pas seulement Caïphe, les chef des prêtres et les pharisiens qui le livreront, mais il désigne - beaucoup plus largement, le principe du système des générations. Pour les juifs, il est très simple et pratique de déclarer se déclarer comme étant l'aboutissement de la génération d'Abraham. De la sorte, ils estiment et ne reconnaissent qu'un Dieu pratiquement contraint" de les préserver des malheurs contre lesquels de très prophètes n'ont cessé de de les mettre en garde.
Notre prêtre nous a donné l'exemple des enfants qui boudent, à la récréation, les jeux auxquels tous les autres participent. Parmi leurs camarades, celui qui ira les trouver pour les faire changer d'avis ... ne trouvera qu'une résistance plus forte encore. Ils se feront renvoyer avec cet argument qu'un jeu n'en est plus un dès que l'on y est obligé. De même, en Israël, les prophètes ont été traités d'oiseaux de mauvaise augure - qu'ils rejetaient systématiquement.
Et cependant, que de lamentations lors de l'exil à Babylone et une première destruction de leur tempe ! Mais comme le dit un proverbe: nul n'est plus sourd que celui que ne veut pas entendre...
L’Évangile de ce jour confirme bien que Jésus, qui parle aussi en prophète, sera traité comme Jean le Baptiste: celui-ci, du fait qu'il jeûnait fut traité de "possédé" - et Jésus de "glouton et d'ivrogne".
Conclusion du prêtre ce matin : posons-nous la question de savoir si nous sommes prêts à témoigner de notre foi lorsque cette question sera soulevée par nos proches ? Sommes-nous prêts à répondre de notre propre engagement de foi ?