Sujet: Tous appelés à devenir enfants de Dieu Mar 3 Jan 2017 - 6:31
Férie du temps de Noël (3 janv.)
Première lettre de saint Jean 2,29.3,1-6. Bien-aimés, puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu. Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons: quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. Qui commet le péché transgresse la loi; car le péché, c’est la transgression. Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui. Quiconque demeure en lui ne pèche pas; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34. En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »
Il nous est difficile, à toutes et à tous, de pénétrer le mystère de Dieu qui s'est fait homme en Jésus-Christ. Au point, comme le déclare saint Jean dans son épître, que le monde dénie aux croyants l'appellation d'enfants de Dieu. Comment se pourrait-il que des hommes périssables puissent manifester en eux-mêmes la présence de la divinité ?
Mais c'est pourtant le cas des saintes et des saints dont les noms remplissent et débordent les calendriers. Ils sont, toutes et tous nés pécheurs, mais tous ont, d'un jour à l'autre, revêtus le Christ afin de vivre "avec Lui, par Lui et en Lui". En effet, même si la chair ne sert de rien, l'Esprit saint est à l’œuvre et vivifie.
Sur ce point, notre prêtre a insisté non pas sur les efforts à entreprendre, mais plutôt sur l'attitude de l'abandon de confiance dans la foi. Car ce n'est pas une œuvre que nous puissions accomplir de par la volonté et le courage. En effet, en multipliant les exercices, nous ne faisons en quelque sorte que de magnifier des qualités de sportifs ! Tout du contraire, il s'agit d'un abandon complet à l’œuvre de la grâce qui est à l’œuvre en nous depuis notre baptême.
L'effort à fournir est donc d'abord un "effort de confiance" qui consiste dans un abandon complet à l’œuvre de la grâce. Somme toute, il nous faut nous laisser "revêtir" par le Christ. D'où le rappel de ce magnifique chant qui nous vient de nos frères orthodoxes :