Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde
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Sujet: 28 novembre Sainte Catherine Labouré Lun 28 Nov 2016 - 5:20
Prière à Sainte Catherine Labouré http://www.medaille-miraculeuse.fr/prieres-mariales/12
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde
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Sujet: 30 novembre Saint André Mer 30 Nov 2016 - 6:13
Neuvaine à Saint André http://catholiquedu.free.fr/Neuvaines/Saint_Andre.pdf
Sermon de Saint Bernard pour la fête de Saint André
1. Nous faisons aujourd'hui la fête de saint André : si nous méditons sur cette fête avec une pieuse attention, nous y trouvons beaucoup de choses capables d'édifier nos âmes. En effet, dès les premiers instants de sa conversion, il nous donne un exemple d'obéissance parfaite. Or, si cette vertu est nécessaire à tous les chrétiens , elle doit nous être d'autant plus chère à nous, que nous sommes, par le fait particulier de notre profession, plus strictement tenus de la pratiquer. Le sage, ou plutôt la sagesse même est une sorte de banquier à qui nous devons rendre l'écu de l'obéissance, or elle ne le recevra point s'il n'est, entier ou exempt de toute falsification. Si nous discutons, si nous obéissons à tel précepte, non à tel autre, l'écu de notre obéissance est brisé, le Christ ne le recevra point, car nous devons le payer en écus , non point altérés, mais entiers, puisque nous avons tous promis obéissance tout simplement et sans restriction aucune. Si donc nous obéissons, mais par une sorte de feinte, sous l'oeil du maître, en murmurant en secret, notre écu est altéré, il y entre du plomb, tout n'est point de l'argent, et nous payons en. talent de plomb ; c'est là notre iniquité. Nous fraudons; mais c'est sous l'œil de Dieu : or, on ne se moque point de Dieu.
2. Voulez-vous connaître la forme de la parfaite obéissance ? Écoutez ce due dit l'Évangéliste : « Le Seigneur vit Pierre et André qui jetaient leurs filets à la mer et il leur dit : Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes (Matt. IV, 18). » Oui, je ferai de vous, dit-il, de pêcheurs que vous êtes, des pêcheurs encore, ou plutôt des prêcheurs. Mais eux, aussitôt, sans balancer, sans hésiter, sans se mettre eu peine de savoir comment ils pourraient vivre , sans se demander comment des hommes ignorants et sans lettres comme eux, pourraient devenir prédicateurs, sans proférer l'ombre d'une question, enfin, sans retard aucun, « abandonnent leurs filets et leur barque pour le suivre. » Reconnaissez, mes frères, que tout cela est écrit pour vous, et que c'est pour vous encore qu'on le répète tous les ans dans l'Église; c'est pour que vous appreniez la forme de la vraie obéissance et que vous châtiiez vos coeurs dans l'obéissance de la charité; car il n'y a que cette dernière vertu qui donne sa valeur à l'écu de l'obéissance; c'est elle qui est la marque qu'il n'est composé tout entier que d'argent pur et éprouvé. Oui, il n'y a que la charité qui rend l'obéissance agréable et qui la fasse agréer de Dieu, car il est dit « Dieu aime celui qui donne gaiement (Cor. IX, 7), » et encore « si je livrais même mon corps pour être brûlé et que je n'eusse point la charité, tout cela ne me servirait de rien (I Cor. XIII, 3). »
3. Mais voulez-vous que je vous dise quelques mois d'édification à 1a gloire de Jésus-Christ , sur la passion de notre saint apôtre que nous célébrons aujourd'hui ? Vous savez que saint André étant parvenu à l'endroit où sa croix était préparée reçut une force d'en haut, et, par l'inspiration du Saint-Esprit qu'il avait reçu en même temps que les autres apôtres, sous la forme de langues de feu, prononça des paroles vraiment embrasées. En effet, en apercevant de loin la croix qui lui était préparée, au lieu de pâlir, comme il semble que la faiblesse humaine devait le faire, il ne sentit aucun frisson courir dans ses veines ; ses cheveux ne se hérissèrent point et sa langue ne demeura point glacée ; son corps ne trembla pas et son esprit ne ressentit aucun trouble; enfin, sa présence d'esprit ne l'abandonna point, comme cela arrive ordinairement. Ses lèvres parlèrent de l'abondance de son coeur et la charité qui consumait son âme , s'échappa en paroles semblables à des étincelles embrasées. Que disait donc saint André quand il aperçut de loin la croix qui lui était préparée? « O croix, s'écrie-t-il, croix que j'appelle de tous mes voeux depuis si longtemps, et que je vois enfin sur le point de combler tous mes désirs, c'est le cœur plein de calme et de joie que je viens à toi, reçois dans tes bras avec allégresse un disciple de celui qui s'y est vu attaché. .l'ai toujours été ton amant, et mon plus grand désir n'a cessé d'être de t'embrasser. » Je vous le demande, mes frères, est-ce un homme qui parlait ainsi? Au lien d'un homme, n'est-ce pas un ange ou quelque nouvelle créature? C'était un homme en tout semblable à nous et passible comme nous, si bien passible qu'il a subi la passion dont la seule approche le remplissait d'une telle allégresse. D'où vient, dans un homme, ce bonheur si nouveau et cette joie si complètement inouïe jusqu'alors? d'où vient tant de constance dans une si grande fragilité, un esprit si spirituel , une charité si vive, une âme si robuste dans un homme? Loin de nous la pensée qu'il ait trouvé en lui une force pareille, c'est un don parfait, une grâce du Père des lumières, de celui seul qui fait de grandes merveilles.
4. Oui, mes bien-aimés, c'est l'Esprit qui aidait sa faiblesse, l'Esprit, dis je, par qui la charité qui est aussi forte, que dis-je? plus forte que la mort, était répandue. en lui. O si nous avions le bonheur d'en avoir aussi notre part! Le travail de la pénitence nous est pénible, la mortification de la chair, pesante, l'abstinence, onéreuse. Notre âme s'endort d'ennui dans les veilles, uniquement faute d'avoir l'esprit assez présent, car, s'il était, en elle, il :riderait sans doute notre infirmité et saurait nous rendre le travail et la pénitence, non-seulement tolérables, mais même désirables et délicieux, comme il a rendu la croix et la mort même agréables à saint André. En effet, le Seigneur a dit : « Mon -esprit est plus doux que le miel (Eccl. XXIV, 7), » si bien que tonte l'amertume de la mort la plus amère ne saurait prévaloir contre sa douceur. Que ne pourrait adoucir ce qui rend la mort même pleine de charmes? Quelle aspérité pourra résister à cette onction, qui va, jusqu'à faire de la mort même quelque chose de très-doux. « Après le sommeil qu'il aura donné à ses bien-aimés, lisons-nous, ils verront l'héritage du Seigneur (Psal. CXXVI, 3). » Quelle tristesse une telle joie. ne réussira-t-elle point à chasser, quand elle réussit à rendre la mort même agréable? Cherchons cet esprit, -mes frères, appliquons-nous de toutes nos forces à avoir cet esprit, on plutôt à posséder plus complètement celui même que nous avons déjà. Quiconque n'a point l'esprit du Christ n'est pas des siens (Rom, VII, 15). Pour nous, nous n'avons point reçu l'esprit de ce monde, mais l'esprit qui vient de Dieu, afin que nous sachions quels biens nous avons reçus de, Dieu. Or, la preuve qu'il est présent en nous, ce sont les oeuvres mêmes de salut et de vie que nous ne serions jamais capables de faire, si nous ne possédions, au dedans de nous, l'esprit du Sauveur, qui vivifie nos âmes. Tâchons donc que Dieu multiplie ses dons en nous, et qu'il y augmente son esprit dont il nous a déjà donné les prémices. Ou ne saurait trouver de preuve plus certaine de sa présence que le désir d'une grâce plus grande, selon ce qu'il a dit lui-même en ces termes : « Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif (Eccl. XXIV, 29). »
5. Mais, peut-être y en a-t-il beaucoup qui nous répondent au fond de leur cœur : Nous soupirons certainement beaucoup après cet esprit, qui aide ainsi notre faiblesse, mais nous ne pouvons le trouver. Eh bien ! je vous dis, moi, que, si vous ne le trouvez point, c'est que vous ne le cherchez point, que si vous ne le recevez point, c'est que vous ne le demandez point, ou que si vous le demandez sans le recevoir, c'est que vous le demandez négligemment (a), car Dieu n'attend et ne désire qu'une seule chose : c'est d'être recherché avec zèle et avec un ardent désir. Après tout, comment pourrait-il refuser son esprit à ceux qui le lui demandent, quand il provoque ceux qui ne le lui demandent pas, et les excite, en ces termes, à le lui demander: « Si vous, tout méchants que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre père, qui est dans les cieux, donnera-t-il des biens à ceux qui les lui demandent (Math.. VI, 11) ? » Demandez donc, mes bien-aimés, demandez sans relâche, demandez sans hésitation,et, dans toutes vos actions, invoquez la présence de cet esprit infiniment onctueux et doux. Pour nous, mes frères, nous devons prendre cette croix avec saint André, ou plutôt avec celui-là même qu’André a suivi, je veux dire avec Notre-Seigneur et Sauveur. Ce qui faisait toute sa joie et toute son allégresse, c'est qu'il voyait qu'il allait mourir, non-seulement pour lui, mais encore avec lui, et se trouver enté en lui par la ressemblance de sa mort (Rom. VI, 5), et partager son royaume, comme il allait partager ses souffrances. Afin d'être crucifiés nous aussi avec lui, prêtons l'oreille et écoutons, avec le coeur, les paroles qu'il nous adresse quand il dit : « Que celui qui veut venir après moi se renonce soi-même, porte sa croix et me suive (Luc. IX, 23). » C'est comme s'il disait : Que ceux qui soupirent après moi se méprisent eux-mêmes, et que celui qui veut faire ma volonté apprenne d'abord à rompre la sienne.
6. Mais, incontinent, la guerre est déclarée; nos ennemis prennent les armes contre nous. Eh bien! prenons-les aussi de notre côté ; imitons les armes de notre Roi : prenons, nous ainsi, notre croix , pour triompher, par elle, de tous nos ennemis. Écoutez les promesses que nous fait le psalmiste, on plutôt que le Saint-Esprit nous fait par sa bouche: « Sa vérité vous entourera comme un bouclier (Psal. XC, 5). Évidemment, il parle ici de la vérité du Très-Haut, puisque c'est de lui qu'il parlait dans cet endroit du psaume, comme on le voit par les paroles qui précèdent celles-ci. Or, pourquoi nous entourer d'un bouclier, mes frères, sinon parce que nous sommes de toutes parts entourés par les ennemis? Mais, veuillez remarquer pour quelle raison il vous entourera d'un bouclier : « Sa vérité, dit le Psalmiste vous entourera d'un bouclier, » pourquoi cela? « Pour que vous ne craigniez rien de tout ce qu'on peut appréhender pendant la nuit, non plus que la flèche qui vole durant le jour, ni les maux qui se préparent dans les ténèbres, ni les attaques du démon du midi. » Voyez-vous combien il est urgent que sa vérité vous couvre de son bouclier, puisque vous êtes environnés de tant d'ennemis? Les frayeurs de la nuit s'élèvent d'en bas, les flèches sont décochées du côté gauche pendant le jour, les machinations ténébreuses se font à droite, et, pour que rien ne manque, le démon du midi fond sur nous d'en haut. Et nous, misérables et malheureux hommes que nous sommes, dans le voisinage de tant de serpents et sous une telle grêle de traits enflammés, qui partent de tous côtés, au milieu d'ennemis qui s'élèvent de toutes parts, nous nous laissons aller au sommeil avec une sécurité et une négligence pernicieuse, nous nous engourdissons dans l'oisiveté, nous cédons à l'entraînement de la vanité et de la bouffonnerie, nous nous montrons si mous pour les exercices spirituels, qu'on pourrait croire que nous sommes en paix et en sûreté, et que la vie de l'homme sur la, terre n'est pas une guerre continuelle. Voilà, mes bien-aimés, oui, je vous le dis, voilà ce qui répand une grande terreur dans mon âme, ce qui me perce le coeur du grive de la plus poignante inquiétude : c'est qu'au milieu de tant de périls nous paraissons presque sans crainte, nous ne nous exerçons point à la lutte, et nous ne témoignons point l'inquiétude qu'il faudrait avoir. Cette négligence de notre part prouve, de deux choses l'une : ou que nous sommes déjà livrés à l'ennemi, et que nous n'eut savons rien, ou du moins, que nous sommes d'une bien grande ingratitude envers celui qui nous protège, si nous avons échappé à tant d'écueils. Or, dans ces deux hypothèses, il est facile de voir quel danger nous courons. Je vous supplie donc, mes bien-aimés, que la malice si vigilante de nos ennemis, et la persévérante malignité avec laquelle ils travaillent, pleins de zèle et d'ardeur à nous perdre, nous remplissent aussi de soins et de circonspection, et nous fassent, opérer notre salut avec crainte et tremblement.
7. Notre salut est dans la croix pourvu seulement que nous nous attachions visiblement à elle. L'Apôtre à dit : «.La parole de la croix, à la vérité, est une folie pour ceux qui se perdent; mais pour ceux qui se sauvent, c'est-à-dire, pour nous, elle est la vertu de Dieu ( I Cor. I, 18). » La croix est le bouclier qui nous entoure et ses quatre bras repoussent les traits des ennemis du salut. Le bras qui descend sera. dirigé contre les craintes nocturnes, c'est-à-dire contre la pusillanimité qui procède de l'affliction de la chair, et nous fera châtier courageusement la partie inférieure de notre être, je veux parler de notre corps, et le réduire en esclavage. S'il se trouve quelqu'un pour vous maudire en face, ou pour vous conseiller ouvertement ce mal ; c'est la flèche qui vole durant le jour, elle vient du côté gauche, que; le bras gauche de la croix la reçoive. Si, au contraire, on vous flatte, si, sous l'apparence d'un conseil d'ami, on veut vous faire boire le poison de la détraction fraternelle, semer la zizanie parmi vous, ou vous persuader quelque chose d'injuste comme si c'était juste, pour moi, c'est l'attaque de droite; c'est le trait de Judas qui rite trahit par un baiser, le bras droit de la croix repoussera cette attaque qui se produit dans les ténèbres. Mais je vois venir le démon du midi, je veux dire l'esprit d'orgueil qui fond ordinairement avec d'autant plus de fureur sur nous que notre vertu a plus d'éclat. J'ai déjà bien souvent essayé de vous faire comprendre tout ce qu'il y a de redoutable dans ce vice, vous savez, en effet, que l'orgueil est le commencement de tout péché, et la cause de notre perte à tous. Aussi, qui que vous soyez, si vous avez à coeur de faire votre salut, placez sur votre tête le bras d'en haut de la croix, pour ne point vous laisser aller à l'orgueil, ni enfler votre coeur, enfin pour ne pas vous élever au dessus de vous dans des pensées de grandeur (Psal. CXXX, 1). Tous ces traits qui- vous sont lancés d'en haut, c'est le bras de la croix qui s'élève au dessus de. notre tête qui devra les écarter. C'est sur ce bras que se trouve placée l'inscription du royaume et du salut, attendu qu'il n'y a que ceux qui s'humilient qui mériteront d'être allés et sauvés.
8. Pour me résumer en quelques mots, les quatre bras de la croix représentent, pour moi, la continence, la patience, la prudence et l'humilité. Heureuse l'âme qui met sa gloire et son triomphe dans la croix, pourvu seulement qu'elle demeure sur la croix, et ne s'en laisse abattre par aucune tentation. Que celui donc qui se trouve sur la croix, prie, avec saint André, son Seigneur et maître, de ne pas permettre qu'il soit détaché de la croix. En effet, à quel excès d'audace, le Malin ne peut-il point se porter, quelle tentative n'aura-t-il point la présomption de faire ? Ce qu'il voulait exécuter par les mains même d'Egée sur le disciple, il avait eu la pensée de le faire sur le maître par la langue des Juifs. Mais il eut lieu de s'en repentir, un peu tard il est vrai, car il fut vaincu et s'éloigna plein de confusion. Passe le ciel qu'il s'éloigne ainsi de nous, vaincu par Celui qui a triomphé en lui-même et dans son disciple. Que Celui qui est Dieu et béni par dessus tout, dans les siècles des siècles, nous fasse la grâce de consommer heureusement notre vie sur la croix de la pénitence, quelle qu'elle soit, dont nous nous sommes chargés pour son nom. Ainsi soit-il.
Source : abbaye Saint Benoit.ch
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Sujet: 1er décembre Bienheureux Charles de Foulcaud Mer 30 Nov 2016 - 18:43
Le modèle unique du Bienheureux Charles de Foulcauld
PRINCIPALES VERTUS ENSEIGNÉES.
FOI.
DIEU a tant aimé le monde qu'Il a envoyé Son fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. Celui qui croit en Lui n'est pas condamné, mais celui qui ne croit pas est déjà condamné parce qu'il ne croit pas au nom du Fils unique de DIEU. Celui qui croit à Celui qui m'a envoyé a la vie éternelle & ne vient pas en jugement, mais il passe de la mort à la vie. Je suis venu dans le monde, moi la Lumière, afin que ceux qui croient en moi ne restent pas dans les ténèbres. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive jailliront de son coeur. Celui qui ne reçoit point mes paroles a pour juge la parole même que j'ai annoncée; c'est elle qui le jugera au dernier jour. Le ciel & la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Que votre coeur ne se trouble pas. Croyez en DIEU & croyez en moi. Pourqui êtes-vous craintifs, hommes de peu de foi? Si vous avez de la foi, sans aucune hésitation, & si vous dites à cette montagne: ôte-toi, & jette-toi dans la mer, cela se fera; & tout ce que vous demanderez dans la prière avec foi, vou l'obtiendrez.
ESPÉRANCE.
Celui qui vient à moi, je ne le repousserai pas. La volonté de mon Père, c'est qu'aucun de ces petits ne périsse. Je suis venu sauver ce qui était perdu. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. Beaucoup des premiers seront les derniers, & des derniers seront les premiers. Votre Père céleste est miséricordieux. Ayez confiance. Mon Père, je veux qu'où je serai ils soient aussi, afin qu'ils voient ma gloire. Ne craignez pas, petit troupeau, il a plu à votre Père de vous donner un royaume. Celui qui garde ma parole ne mourra jamais. Celui qu mange ma chair vivra éternellement. Celui qui perd sa vie pour l'amour de moi la retrouvera. Bienheureux les pauvres d'esprit! Bienheureux les doux! Bienheureux ceux qui pleurent! Bienheureux ceux qui ont faim & soif de justice! Bienheureux les miséricordieux! Bienheureux les coeurs purs! Bienheureux les pacifiques! Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice! Ne jugez pas, & vous ne serez pas jugés. Donnez, & on vous donnera. On vous fera la même mesure que vous aurez faite aux autres. Pardonnez, & il vous sera pardonné. Venez les bénis de mon Père! J'ai été nu, malade, affamé, voyageur & vous avez eu soin de moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Je vais vous préparer la place. Je vous prendrai avec moi, & où je serai vous serez aussi.
AMOUR DE DIEU.
Rendez à DIEU ce qui est à DIEU. Le premier commandement est: Vous aimerez DIEU de tout votre coeur, de toute votre âme, de tout votre esprit & de toutes vos forces. Je suis venu allumer un feu sur la terre, & que veux-je sinon qu'il s'enflamme? Demeurez en moi & moi en vous. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. Si vous m'aimez, gardez mes commandements, comme moi-même j'ai gardé les commandement de mon Père, & je demeure dans Son amour. Afin que le monde connaisse que j'aime mon Père, & que je fais ce que mon Père m'a ordonné venez, sortons d'ici. Mon Père, Vous êtes en moi & moi en Vous.
Lire la suite http://immaculata.ch/archiv/foucauld1.htm
UNE BIOGRAPHIE http://viecontemplative.vidareligiosa.org/etapes-de-vie-de-charles-de-foucauld-x/
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Sujet: 2 décembre Bienheureux Jean Van Ruysbroeck Ven 2 Déc 2016 - 5:51
Extrait du livre des sept degrés de l'échelle céleste d'amour
[...] Le septième degré, qui vient ensuite, est le plus noble et le plus élevé qui puisse être réalisé dans la vie du temps et de l'éternité. Il existe lorsque, au-dessus de toute connaissance et de tout savoir, nous découvrons en nous un non-savoir sans limite; lorsque, dépassant tout nom donné à Dieu ou aux créatures, nous venons expirer pour passer à un éternel innommé, où nous nous perdons; lorsque, au delà de tout exercice de vertus, nous contemplons et découvrons en nous un repos éternel, où nul ne peut opérer, et au-dessus de tous les esprits bienheureux, une béatitude immense, où nous sommes tous un et cet un même qui est la béatitude même dans son essence; enfin lorsque nous contemplons tous ces esprits bienheureux essentiellement abîmés, écoulés et perdus dans leur super-essence au sein d'une ténèbre qui défie toute détermination ou connaissance. Nous contemplerons le Père, le Fils et le Saint Esprit, trine en personnes, un seul Dieu en nature, qui a créé le ciel et la terre et tout ce qui existe; nous l'aimerons, le remercierons et le louerons à tout jamais. Il nous a faits à son image et à sa ressemblance, et c'est une grande allégresse pour ceux qui sont nobles et purs. Sa divinité n'opère pas, essence simple et toujours en repos. Si nous avions part à ce repos avec lui, nous serions avec lui repos même et élevés jusqu'à sa hauteur : ainsi serions-nous, au-dessus de tous degrés d'échelle céleste, avec Dieu, dans sa divinité, une essence en repos et une béatitude éternelle. Les divines personnes, dans la fécondité de leur nature, sont un Dieu éternellement agissant, et dans la simplicité de leur essence, elles sont la divinité éternellement en repos, et ainsi, selon les personnes, Dieu est opération éternelle, et selon l'essence, éternel repos. Entre agir et être en repos, il y a nécessairement aimer et jouir. L'amour veut toujours agir, car il est une éternelle opération avec Dieu. Mais la jouissance réclame le repos, car c'est, au-dessus de tout vouloir et de tout désir, l'embrassement du bien-aimé par le bien-aimé, dans un amour pur et sans images; là où le Père conjointement avec le Fils s'empare de ceux qu'il aime dans l'unité de jouissance de son Esprit au-dessus de la fécondité de la nature; là où le Père dit à chaque esprit dans une complaisance éternelle : « Je suis à toi et tu es à moi; je suis tien et tu es mien; je t'ai choisi de toute éternité. » Il naît alors entre Dieu et ses bien-aimés une telle joie et complaisance mutuelle, que ceux-ci sont ravis hors d'eux-mêmes, se fondent et s'écoulent pour devenir en jouissance un seul esprit avec Dieu, tendant éternellement vers la béatitude infinie de son essence. C'est la première forme de jouissance des hommes de vive contemplation. Une seconde forme mène à la jouissance de Dieu les hommes de vie intime, consommés en charité, selon la très chère volonté de Dieu. Elle est propre à ceux qui se renoncent et s'abandonnent eux-mêmes, qui fuient toute créature pour laquelle ils pourraient avoir attache et amour, toute créature de Dieu qui pourrait être un souci et un obstacle dans cette vie intime où ils servent Dieu. De là ils s'élèvent vers Dieu avec un amour affectif venant du fond de l'âme vivante, avec un cœur élevé au-dessus de tous les cieux; et leurs puissances sont embrasées d'une brûlante charité, en même temps que leur esprit est élevé à l'intelligence pure d'images. Ici, la loi de l'amour est à son sommet et toute vertu devient parfaite. Nous y sommes vides de tout; Dieu, notre Père céleste, habite en nous, dans la plénitude de ses grâces, et nous habitons en lui, au-dessus de toutes nos œuvres, dans un état de jouissance. Le Christ Jésus vit en nous et nous vivons en lui, et avec sa vie nous sommes vainqueurs du monde et de tous péchés. Avec lui, nous sommes élevés dans l'amour jusqu'à notre Père céleste. Le Saint-Esprit opère en nous et avec nous toutes nos bonnes œuvres. Il crie en nous à haute voix et sans paroles : « Aimez l'amour qui vous aime éternellement. » Sa clameur est une touche intime en notre esprit et sa voix est plus terrible que l'orage. Les éclairs qui l'accompagnent nous ouvrent le ciel et nous montrent la lumière de l'éternelle vérité. L'ardeur de cette touche intime et de son amour est telle qu'elle veut nous consumer entièrement, et sa touche crie sans cesse à notre esprit: « Payez votre dette, aimez l'amour qui vous a éternellement aimé. » De là naissent une grande impatience intérieure et une attitude en dehors de tout mode et de toute manière. Car, plus nous aimons, plus nous désirons aimer, et plus nous payons ce que l'amour exige de nous, plus nous demeurons débiteurs. L'amour ne se tait pas; il crie éternellement, sans trêve: « Aimez l'amour « C'est là un combat bien inconnu à ceux qui n'ont pas le sens de ces choses. Aimer et jouir, c'est agir et supporter l'action. Dieu vit en nous avec ses grâces, il nous enseigne, il nous conseille, il nous commande l'amour. Mais aussi nous vivons en lui au-dessus de la grâce et au-dessus de nos œuvres, là où nous supportons son action et où nous jouissons. En nous il y a aimer, connaître, contempler, tendre sans cesse, par-dessus tout jouir. Notre opération consiste à aimer Dieu, et notre jouissance, à supporter l'embrasement dans l'amour de Dieu. Entre aimer et jouir il y a une distinction, comme entre Dieu et sa grâce. Lorsque nous nous attachons par amour, alors nous sommes esprit:, mais lorsque son Esprit nous ravit et nous transforme, nous sommes amenés à la jouissance. L'Esprit de Dieu nous pousse au dehors, pour l'amour et les œuvres de vertu, et il nous aspire et nous ramène en lui pour nous faire reposer et jouir, et cela est vie éternelle. C'est de même que nous expirons l'air qui est en nous et aspirons un air nouveau, et c'est en cela que consiste notre vie mortelle dans la nature. Et quoique notre esprit soit ravi hors de lui et que son œuvre vienne défaillir dans la jouissance et la béatitude, il est toujours renouvelé dans la grâce, la charité et les vertus. Ainsi donc, entrer dans une jouissance oisive, sortir dans les bonnes œuvres et demeurer toujours uni à l'Esprit de Dieu, c'est là ce que je veux dire. De même que nous ouvrons nos yeux de chair pour voir et les refermons si vite que nous ne le sentons même pas, ainsi nous expirons en Dieu, nous vivons de Dieu et nous demeurons toujours un avec Dieu. Il faut donc sortir dans l'œuvre de la vie sensible, puis rentrer par l'amour et s'attacher à Dieu, pour lui demeurer toujours uni sans changement. C'est bien là le sentiment le plus noble que nous puissions découvrir ou comprendre en nous-mêmes. Néanmoins, nous devons toujours monter et descendre les degrés de notre échelle céleste dans les vertus intérieures et les bonnes œuvres extérieures, selon les commandements de Dieu et les prescriptions de la sainte Église, ainsi qu'il a été dit plus haut. Et par le moyen de la ressemblance qui vient des bonnes œuvres, nous sommes unis à Dieu dans sa nature féconde, qui opère toujours dans la Trinité des personnes et qui achève tout bien dans l'Unité de son Esprit. Là, nous sommes morts au péché et un seul esprit avec Dieu. Là, nous naissons à nouveau du Saint-Esprit comme fils élus de Dieu. Là, nous sommes ravis hors de notre esprit, et le Père avec le Fils nous tiennent embrassés dans l'amour éternel et dans la jouissance. Et cette œuvre commence toujours à nouveau, s'opère et se consomme nous y avons béatitude à connaître, à aimer, à jouir avec Dieu. En jouissant nous sommes oisifs; car Dieu opère seul lorsqu'il ravit hors d'eux-mêmes tous les esprits aimants, les transforme et les consomme dans l'unité de son Esprit. Là, nous sommes tous un seul feu d'amour, ce qui est plus grand que tout ce que Dieu a jamais fait. Chaque esprit est un charbon ardent, que Dieu a allumé dans le feu de son amour infini. Et tous ensemble nous sommes un brasier enflammé, qui ne peut plus jamais être éteint, avec le Père et le Fils, dans l'union du Saint-Esprit, là où les divines personnes sont ravies elles-mêmes dans l'unité de leur essence, au sein de cet abîme sans fond de la béatitude la plus simple. Là, on ne nomme ni le Père, ni le Fils, ni le Saint-Esprit, ni aucune créature, mais une seule essence, qui est la substance même des personnes divines. Là, nous sommes tous réunis avant même d'être créés : c'est notre super essence. Là, toute jouissance est consommée et parfaite dans la béatitude essentielle. Là, Dieu est dans son essence simple, sans opération, repos éternel, ténèbre sans mode, être innommé, super essence. de toutes les créatures et béatitude simple et infinie de Dieu et de tous les saints. Mais dans la nature féconde, le Père est un Dieu tout-puissant, créateur et auteur du ciel et de la terre et de toutes les créatures. Et de sa propre substance il engendre son Fils, sa Sagesse éternelle, un avec lui en nature, distinct en personne, Dieu de Dieu, par qui toutes choses sont faites. Enfin, du Père et du Fils procède, dans l'unité de nature, le Saint-Esprit, la troisième personne. Il est l'amour infini qui les tient éternellement embrassés, en amour et en jouissance, et nous tous avec eux, pour ne former qu'une seule vie, un seul amour et une seule jouissance. Dieu est Unité dans sa nature, Trinité en fécondité, trois personnes réellement distinctes. Et ces trois personnes sont Unité dans la nature, Trinité dans leur fonds propre. Dans la nature féconde de Dieu, il y a trois propriétés, trois personnes distinctes de nom et de fait, dans l'unité de nature. Dans l'opération chaque personne possède en elle la nature tout entière et est ainsi le Dieu tout-puissant, en vertu de la nature et non en vertu de la distinction personnelle. Les trois personnes ont ainsi une nature indivisée et, à cause de cela, elles sont un seul Dieu en nature et non pas trois Dieu selon la distinction des personnes. Et ainsi Dieu est trois selon les noms et les personnes, et un en nature : il est Trinité dans sa nature féconde, et la Trinité est le fonds propre des personnes et Unité dans la nature. Et cette Unité, c'est notre Père céleste, créateur tout-puissant du ciel et de la terre et de tout ce qui est. Il vit en nous et nous gouverne, dans la partie supérieure de notre être créé, Unité en Trinité, Trinité en Unité, Dieu tout-puissant. Il nous est donné de le chercher, de le trouver et de le posséder par le moyen de sa grâce et le secours de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans la foi chrétienne, avec une intention droite et une charité sincère. Et par le moyen de notre vie vertueuse et de sa grâce, nous vivons en lui et lui en nous avec tous ses saints. Ainsi sommes-nous tous ensemble avec Dieu unité dans l'amour. Et le Père et le Fils nous ont saisis, embrassés et transformés dans l'unité de leur Esprit. Là nous sommes avec les personnes divines un seul amour et une seule jouissance; et cette jouissance est consommée dans l'essence sans mode de la divinité. Là nous sommes tous avec Dieu une simple et essentielle béatitude : et là on ne nomme ni Dieu ni créature selon le mode de la personnalité. Là nous sommes tous avec Dieu, sans différence, une béatitude sans fond et toute simple. Là nous sommes tous perdus, abîmés et écoulés dans une ténèbre inconnue. C'est le plus haut degré de vie et de trépas, d'amour et de jouissance dans la béatitude éternelle et qui vous enseigne autrement, il se trompe. Priez pour celui qui, avec la grâce de Dieu, a composé et écrit ces choses, ainsi que pour tous ceux qui l'écoutent et le lisent, afin que Dieu se donne lui-même à nous, pour une vie sans fin. Amen.
Source: mecaniqueuniverselle.net
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Sujet: 3 décembre Saint François Xavier Sam 3 Déc 2016 - 5:25
Litanies de Saint François-Xavier
Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous. Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, Ayez pitié de nous. Esprit-Saint qui êtes Dieu, Ayez pitié de nous. Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, Ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des Apôtres, priez pour nous. Saint François-Xavier, Apôtre des Indes et du Japon, Priez pour nous. Saint François-Xavier, chef d’œuvre de zèle de Saint Ignace, Priez pour nous. Saint François-Xavier, le prodige de l’univers, Priez pour nous. Saint François-Xavier, vase d’élection, priez pour nous. Saint François-Xavier, le docteur des nations, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez travaillé autant que les grands Apôtres, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez renversé les idoles, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez fait fuir les démons, Priez pour nous. Saint François-Xavier, la gloire immortelle de la société de Jésus, Priez pour nous. Saint François-Xavier, le prophète de la nouvelle église, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez lu dans l’avenir et le secret des cœurs, Priez pour nous. Saint François-Xavier, la vraie image de Saint Paul, Priez pour nous. Saint François-Xavier, l’homme de la droite de Dieu, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez à votre disposition la vie et la mort, Priez pour nous. Saint François-Xavier, la guérison des malades, Priez pour nous. Saint François-Xavier, le soulagement des affligés, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez été fait tout à tous, Priez pour nous. Saint François-Xavier, la nouvelle étoile de l’Orient, Priez pour nous. Saint François-Xavier, le maître des croyants, Priez pour nous. Saint François-Xavier, le secours de ceux qui font naufrages, Priez pour nous. Saint François-Xavier, dont le zèle s’étendait plus loin que le monde, Priez pour nous. Saint François-Xavier, la colonne ferme de l’Eglise du Seigneur, Priez pour nous. Saint François-Xavier, la marque et la preuve invincible de la vraie religion, Priez pour nous. Saint François-Xavier, triomphant de tous les périls, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez été le secours de tous dans la peste, Dans la faim, dans la guerre, priez pour nous. Saint François-Xavier, tabernacle exempt de corruption, Priez pour nous. Saint François-Xavier, qui avez commandé au soleil et à tous les éléments, Priez pour nous. Saint François-Xavier, vénérable et respecté des infidèles même, Priez pour nous. Saint François-Xavier, méprisant les honneurs dus à la Divinité, Priez pour nous. Saint François-Xavier, l’homme le plus doux qui fut sur la terre, Priez pour nous.
Saint François-Xavier, qui avez eu le don des langues d’une manière particulière, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, qui avez désiré plusieurs fois souffrir pour le Seigneur, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, qui secourez encore aujourd’hui tous ceux qui vous invoquent, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, orné de toutes les vertus, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, qui avez vous seul autant de gloire que tous les Saints, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, le patron vénérable que nous honorons Et que nous ne saurions trop exalter, Nous vous en prions, exaucez-nous.
Saint François-Xavier, soyez propice à tous ceux qui vous invoquent, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous le don des larmes de pénitences, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous l’esprit de charité, De mortification et de dévotion, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous la victoire de toutes nos cupidités, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous le mépris des choses terrestres, Et l’amour des choses du Ciel, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous pour l’Eglise la propagation de la foi, Et l’extirpation des hérésies, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous la conversion des infidèles Et la sanctification des chrétiens, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous une mort sainte, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez-nous le pardon et l’indulgence Pour nos frères qui gémissent dans le purgatoire, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez pour nos gouvernants et ministres, L’esprit de sagesse, de force et de piété, Nous vous en prions, écoutez-nous. Saint François-Xavier, obtenez pour le pays, La vraie concorde et l’amour des vertus, Nous vous en prions, écoutez-nous.
Saint François-Xavier, obtenez à ceux qui vous honorent, Le sort des Saints, et dans cette vie et dans l’autre, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, obtenez la force pour tous ceux Qui travaillent à la vigne du Seigneur, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, obtenez la constance pour les néophytes, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, obtenez des ouvriers pour travailler A la moisson du Seigneur, Nous vous en prions, exaucez-nous. Saint François-Xavier, obtenez pour vos frères L’esprit apostolique dont vous fûtes rempli, Nous vous en prions, exaucez-nous . Saint François-Xavier, écoutez nos vœux.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, Pardonnez-nous Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, Exaucez-nous Seigneur. Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, Ayez pitié de nous.
V. Le Seigneur a conduit le juste dans les voies droites. R. Et, il lui a fait voir le royaume.
Prions
Dieu, Tout-Puissant, qui par les miracles et les prédications du bienheureux François, Avez uni et reçu dans votre Eglise les nations des Indes ; Faites que nous imitions les exemples de celui Dont nous honorons les glorieux mérites. Par Jésus-Christ, votre cher Fils qui vit et règne avec vous et Le Saint Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Source : Instructions et Prières Chrétiennes A l’usage des eligieuses ursulines Imprimerie Landriot et Rousset Chez Tiffalier Libraire XIXème siècle
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Sujet: 3 décembre Saint Sophonie Sam 3 Déc 2016 - 5:31
Livre de Sophonie Ancien Testament http://bible.catholique.org/livre-de-sophonie/4924-chapitre-1
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Sujet: 4 décembre Saint Jean Damascène Sam 3 Déc 2016 - 19:40
Prières de Saint Jean Damascène http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Jean-de-Damas-a-Marie
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Sujet: 6 décembre Saint Nicolas de Myre Mar 6 Déc 2016 - 4:20
Litanies de Saint Nicolas de Myre
Saint Nicolas, secours des pauvres --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, gardien des voyageurs sur terre, sur mer et dans les airs --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, consolateur des affligés--> Priez pour nous !
Saint Nicolas, pasteur du peuple chrétien --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, vainqueur des forces du mal --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, santé des malades --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, libérateur des prisonniers --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, père nourricier dans la famine--> Priez pour nous !
Saint Nicolas, ami des petits enfants --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, modèle de vie évangélique --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, qui exaucez ceux qui vous invoquent --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, protecteur de la Lorraine et de nos paroisses --> Priez pour nous !
Saint Nicolas, obtenez nous la conversion de notre cœur --> De grâce, écoutez-nous !
Saint Nicolas, obtenez-nous la Foi, l’Espérance et la Charité --> De grâce, écoutez-nous !
Saint Nicolas, obtenez-nous l’amour de l’Eglise --> De grâce, écoutez-nous !
Saint Nicolas, obtenez-nous l’humilité et l’amour de nos frères --> De grâce, écoutez-nous !
Saint Nicolas, obtenez-nous les dons de l’Esprit Saint ---> De grâce, écoutez-nous !
Saint Nicolas, obtenez-nous la persévérance dans la prière --> De grâce, écoutez-nous !
Source : notredamedesneiges.over-blog.com
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Sujet: 7 décembre Saint Ambroise de Milan Mer 7 Déc 2016 - 5:41
Le Notre Père commenté par Saint Ambroise de Milan
Notre Père qui es aux Cieux
Que signifie aux cieux? Ecoute l’Ecriture qui dit : “Le Seigneur et élevé au-dessus de tous les Cieux”, (Psaume 112,4), et tu trouves partout que le Seigneur est au-dessus des cieux des cieux, comme si les anges n’étaient pas aussi aux cieux, comme si les dominations n’étaient pas aussi aux cieux. Mais aux cieux dont il est dit: “Les cieux racontent la gloire de Dieu”, (Psaume 18,2). Le ciel est là où a cessé la faute, le ciel est là où les crimes sont punis, le ciel est là où il n’y a aucune blessure de la mort. “Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.” Que signifie “soit sanctifié ?” Comme si nous souhaitions que soit sanctifié celui qui a dit: “Soyez saints parce que je suis saint”, (Lévitique 19,2), comme si notre parole pouvait accroître sa sainteté. Non, mais qu’il soit sanctifié en nous, afin que son action sanctifiante puisse parvenir jusqu’à nous.
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne arrive
Comme si le règne de Dieu n’était pas éternel. Jésus dit: “J’y suis né”, (Jean 18,37), et tu dis : “Que ton règne arrive”, comme s’il n’était pas venu. Mais le règne de Dieu est arrivé quand vous avez obtenu la grâce. Car il dit lui-même: “Le règne de Dieu est en vous”, (Luc 17,21).
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Je me souviens de ce que je vous ai dit quand j’expliquais les sacrements. Je vous ai dit qu’avant les paroles du Christ, ce qu’on offre s’appelle pain; dès que les paroles du Christ ont été prononcées, on ne l’appelle plus du pain, mais on l’appelle corps. Pourquoi dans l’oraison dominicale qui suit immédiatement dit-il “notre pain”? Il dit pain, mais «epiousios» (en grec), c’est-à-dire substantiel. Ce n’est pas ce pain qui entre dans le corps, mais ce pain de vie éternelle qui réconforte la substance de notre âme. C’est pour cela que le grec l’appelle «epiousios». Le latin a appelé quotidien ce pain que les Grecs appellent “de demain”, parce que les Grecs appellent demain «ten epiousian hemeran». Ainsi donc ce que dit le latin et ce que dit le grec semblent également utiles. Le grec a exprimé les deux sens par un seul mot, le latin a dit quotidien. S’il est quotidien, ce pain, pourquoi attendrais-tu une année pour le recevoir, comme les Grecs ont coutume de faire en Orient ? Reçois chaque jour ce qui doit te profiter chaque jour. Vis de telle manière que tu mérites de le recevoir chaque jour. Celui qui ne mérite pas de le recevoir chaque jour ne mérite pas de le recevoir après une année. Ainsi le saint Job offrait chaque jour un sacrifice pour ses fils, de peur qu’ils n’eussent commis quelque péché dans leur coeur ou en paroles, (Job 1,5). Toi donc, tu entends dire que chaque fois qu’on offre le sacrifice, on représente la mort du Seigneur, la résurrection du Seigneur, l’ascension du Seigneur, ainsi que la rémission des péchés, et tu ne reçois pas chaque jour le pain de vie ? Celui qui a une blessure cherche un remède. C’est une blessure pour nous d’être soumis au péché : le remède céleste, c’est le vénérable sacrement. “Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien” Si tu le reçois chaque jour, chaque jour pour toi c’est aujourd’hui. Si le Christ est à toi aujourd’hui, il ressuscite pour toi aujourd’hui. Comment ? “Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré.”, (Psaume 2,7) Aujourd’hui, c’est quand le Christ ressuscite. “Il était hier et il est aujourd’hui”, (Hebreux 13,, dit l’apôtre Paul. Mais il dit ailleurs “La nuit est passée, le jour est arrivé”, (Romains 13,12). La nuit d’hier est passée, aujourd’hui le jour est arrivé.
Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs
Qu’est la dette, sinon le péché ? Si tu n’avais pas accepté d’argent d’un prêteur étranger, tu ne serais pas dans la gêne, et c’est pour cela qu’on t’attribue le péché. Tu as possédé l’argent avec lequel tu devais naître riche. Tu étais riche, fait l’image et la ressemblance de Dieu, (Genèse 1,26-27). Tu as perdu ce que tu possédais, c’est-à-dire, l’humilité, quand tu désires te venger de l’arrogance, tu as perdu ton argent, tu t’es fait nu comme Adam, tu as accepté du diable une dette qui n’était pas nécessaire. Et par là, toi qui étais libre dans le Christ, tu t’es fait le débiteur du diable. L’ennemi tenait ta garantie, mais le Seigneur l’a crucifiée et l’a effacée par son sang, (Colossiens 2,14-15). Il a supprimé ta dette, il t’a rendu la liberté. C’est donc avec raison qu’il dit: “Et remets nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs”. Fais attention à ce que tu dis: “Remets-moi comme moi je leur remets.” Si tu remets, tu fais un juste accord pour qu’on te remette. Si tu ne remets pas, comment l’engages-tu à te remettre ?
Et ne nous laisse pas induire en tentation mais délivre-nous du mal
Fais attention à ce qu’il dit: “Et ne nous laisse pas induire en tentation à laquelle nous ne pouvons pas résister.” Il ne dit pas: “Ne nous induis pas en tentation” mais comme un athlète il veut une épreuve telle que l’humanité puisse la supporter et que chacun soit délivré du mal, c’est-à-dire, de l’ennemi, du péché. Mais le Seigneur, qui a ôté votre péché et pardonné vos fautes, est capable de vous protéger et de vous garder contre les ruses du diable qui vous combat, afin que l’ennemi, qui d’habitude engendre la faute, ne vous surprenne pas. Mais qui se confie à Dieu rie craint pas le diable. Car si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? C’est donc à lui qu’appartiennent la louange et la gloire depuis toujours, maintenant et à jamais et dans les siècles des siècles. Amen.
Source imagessaintes.canalblog.com
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Sujet: 8 décembre Immaculée Conception de la Sainte Vierge Mer 7 Déc 2016 - 17:49
Litanies de l'Immaculée Conception http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/05/15/17898603.html
Acte de Consécration à l'Immaculée http://www.missa.org/CM.html
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Sujet: 9 décembre Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin Ven 9 Déc 2016 - 5:31
Une prière à Notre-Dame de Guadalupe http://www.catholicdoors.com/prayers/french/fran076.htm
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Sujet: 10:12 Translation de la Maison de Lorette Sam 10 Déc 2016 - 5:29
Histoire de la translation de la Maison de Lorette
En 1291, sous le pontificat de Nicolas IV, les chrétiens avaient entièrement perdu les saints lieux de la Palestine. L’église élevée à Nazareth par l’impératrice Hélène venait de tomber sous le marteau destructeur, et la Sainte Maison qu’elle renfermait allait bientôt avoir le même sort, lorsque, selon le récit traditionnel, Dieu ordonna à ses anges de la transporter ailleurs. Le 10 mai, à la seconde veille de la nuit, le sanctuaire de Nazareth avait été déposé non loin des rivages de l’Adriatique, entre Tersatz et Fiume, sur un petit mont appelé Rauniza, en Dalmatie. A l’intérieur de la Sainte Maison, on découvrit une statue de cèdre, représentant la Vierge Marie couronnée de perles, vêtue d’une robe dorée et d’un manteau bleu, debout, portant dans ses bras l’Enfant Jésus qui levait les trois premiers doigts de main droite pour bénir, tandis que sa main gauche soutenait un globe.
Lorsqu’on lui rapporta la nouvelle, l’évêque Alexandre était fort malade ; dans la nuit, il était au plus mal et priait la Vierge Marie, espérant pouvoir aller contempler le prodige qu’on lui avait décrit. Soudain le ciel s’est ouvert à ses yeux, la très-sainte Vierge se montre au milieu des anges qui l’environnent, et d’une voix dont la douceur ravit intérieurement le cœur dit : « Mon fils, tu m’as appelée ; me voici pour te donner un efficace secours et te dévoiler le secret dont tu souhaites la connaissance. Sache donc que la sainte demeure apportée récemment sur ce territoire est la maison même où j’ai pris naissance et où je reçu presque toute mon éducation. C’est là qu’à la nouvelle apportée par l’archange Gabriel, j’ai conçu par l’opération du Saint-Esprit le Divin Enfant. C’est là que le Verbe s’est fait chair. Aussi, après mon trépas, les apôtres ont-ils consacré ce toit illustre par de si hauts mystères, et se sont-ils disputé l’honneur d’y célébrer l’auguste sacrifice. L’autel, transporté au même pays, est celui même que dressa l’apôtre saint Pierre. Le crucifix que l’on y remarque, y fut placé autrefois par les apôtres. La statue de cèdre est mon image faite par la main de l’évangéliste saint Luc qui, guidé par l’attachement qu’il avait pour moi, a exprimé, par les ressources de l’art, la ressemblance de mes traits, autant qu’il est possible à un mortel. Cette maison, aimée du ciel, environnée pendant tant de siècles d’honneur dans la Galilée, mais aujourd’hui privée d’hommages au milieu de la défaillance de la foi, a passé de Nazareth sur ces rivages. Ici point de doute : l’auteur de ce grand évènement est ce Dieu près duquel nulle parole n’est impossible. Du reste,afin que tu en sois toi-même le témoin et le prédicateur, reçois ta guérison. Ton retour subit à la santé au milieu d’une si longue maladie fera foi de ce prodige. (...) lire
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Sujet: 11 décembre Saint Damase 1er Sam 10 Déc 2016 - 19:27
Le santoral pour Saint Damase 1er http://www.introibo.fr/11-12-St-Damase-Ier-pape-et
La légende du bréviaire http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/avent/052.htm
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Sujet: 12 décembre Notre Dame de Guadalupe Lun 12 Déc 2016 - 5:58
Prière de consécration à Notre Dame de Guadalupe http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-consecration-a-Notre-Dame-de-Guadalupe
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Sujet: 13 décembre Sainte Lucie de Syracuse Mar 13 Déc 2016 - 4:50
Prière à Sainte Lucie http://missel.free.fr/Sanctoral/12/13.php#priere_o
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Sujet: 14 décembre Saint Jean de la Croix Mer 14 Déc 2016 - 5:51
LA VIVE FLAMME DE L'AMOUR ET L'EXPLICATION DES CANTIQUES Où l'on traite DE LA PLUS INTIME UNION DE L'AME AVEC DIEU ET DE SA TRANSFORMATION EN SON CRÉATEUR.