boisvert Martyr du forum
| Sujet: En revenant de Babyone Mer 4 Oct 2017 - 5:31 | |
| Le mercredi de la 26e semaine du temps ordinaire Livre de Néhémie 2,1-8. Moi, Néhémie, j'étais alors échanson du roi. La vingtième année du règne d’Artaxerxès, au mois de Nissane, je présentai le vin et l’offris au roi. Je n’avais jamais montré de tristesse devant lui, mais ce jour-là, le roi me dit: « Pourquoi ce visage triste? Tu n’es pourtant pas malade ! Tu as donc du chagrin ?» Rempli de crainte, je répondis: «Que le roi vive toujours! Comment n’aurais-je pas l’air triste, quand la ville où sont enterrés mes pères a été dévastée! Le roi me dit alors: Que veux-tu me demander ?» Je fis une prière au Dieu du ciel, et je répondis au roi: «Si tel est le bon plaisir du roi, et si tu es satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai.» Le roi, qui avait la reine à côté de lui, me demanda: «Combien de temps durera ton voyage? Quand reviendras-tu?» Je lui indiquai une date qu’il approuva, et il m’autorisa à partir. Je dis encore: «Si tel est le bon plaisir du roi, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de la province qui est à l’ouest de l’Euphrate, afin qu’ils facilitent mon passage jusqu’en Juda; et aussi une lettre pour Asaph, l’inspecteur des forêts royales, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle qui protégera la Maison de Dieu, le rempart de la ville, et la maison où je vais m’installer. » Le roi me l’accorda, car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi.
Psaume 137(136),1-2.3.4-5.6. Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ; aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,57-62. En cours, en cours de route, un homme dit à Jésus « Je te suivrai partout où tu iras.» Jésus lui déclara: «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête.» Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père.» Mais Jésus répliqua: «Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : «Je te suivrai, Seigneur; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison.» Jésus lui répondit : «Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »Le point sur lequel se rencontrent les lectures du jour, c'est le caractère définitif de nos choix. Dans un premier temps, lorsque Néhémie s'adresse au roi Artaxerxès, il ne s'agit que de la peine d'un homme exilé loin de son pays et devenu esclave. Mais l'amitié qui les lie l'un à l'autre va permettre de mettre fin à cette situation et non seulement cela, mais aussi la reconstruction du temple. L'un n'était que l'esclave de l'autre, mais leur amitié permet d’abolir cet état de choses. Ils ne se reverront plus mais tous les deux auront grandi en humanité. Ne dirait-on pas que c'est l'éclosion du printemps après un long hiver ?
Pour suivre Jésus, il nous faut tout autant faire des choix définitifs que l'amour du Seigneur rendra possible. Des retours en arrière, sur le passé, pourraient bien faire de ded nous s statues de sel, comme ce fut le cas pour la femme de Lot, qui se retourna vers la ville où elle avait vécu. Tergiverser en soi-même ne sert de rien - mais c'est plutôt entrer en tentation ! Il y a un temps pour tout et un temps pour tout et un temps pour tout et un temps pour chaque chose, comme le dit encore l'Ecclésiaste.
A partir du jour où nous avons choisi de fonder notre vie sur la foi en Jésus-Christ, nous ne pouvons pas nous permettre de garder nos "vieilles bonnes habitudes". Mais de cette "brisure" envers "bon vieux temps" nous renvoie à l'esprit d'enfance - cet esprit d'aventures magnifiques qui nous faisaient courir dans le vent jusqu'en plein hiver - car la Joie tient chaud!. https://www.youtube.com/watch?v=vYK9iCRb7S4 | |
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