Sujet: Splendeur de la Vérité Dim 22 Oct 2017 - 13:40
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire
Livre d'Isaïe 45,1.4-6. Ainsi parle le Seigneur à son messie, à Cyrus, qu’il a pris par la main pour lui soumettre les nations et désarmer les rois, pour lui ouvrir les portes à deux battants, car aucune porte ne restera fermée: À cause de mon serviteur Jacob, d’Israël mon élu, je t’ai appelé par ton nom, je t’ai donné un titre, alors que tu ne me connaissais pas. Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre hors moi, pas de Dieu. Je t’ai rendu puissant, alors que tu ne me connaissais pas, pour que l’on sache, de l’orient à l’occident, qu’il n’y a rien en dehors de moi. Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1,1-5b. Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu, vous avez été choisis par lui. En effet, notre annonce de l’Évangile n’a pas été, chez vous, simple parole, mais puissance, action de l’Esprit Saint, pleine certitude: vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous pour votre bien.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,15-21. Alors les pharisiens tinrent conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode: «Maître, lui disent-ils, nous le savons: tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis: Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit: «Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit: « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit: «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.»
Les textes de ce dimanche nous disent bien que Dieu s'adresse aux hommes sans user de subtilités de langage ou de précautions, selon les qualités des personnes auxquelles Il s'adresse. Sa Parole touche immédiatement le cœur et l'esprit de ceux auxquels Il s'adresse. Ainsi, à l'attention de Cyrus, Il lui révèle que tout le pouvoir dont il dispose ne tient ni à ses qualités d'homme, ni à ses richesses, son courage ou son habileté. Il n'est pas d'autre richesse que de s'en remettre au Seigneur.
Et cette leçon vaut également pour toutes les personnes citées dans les lectures de ce dimanche. C'est vrai pour Cyrus, c'est vrai pour Isaïe, pour saint Paul et pour les Thessaloniciens, c'est encore vrai pour chacune et chacun d'entre nous. Et lorsqu'un homme, entend sa Parole, il en est comme renouvelé. Il n'est plus seulement un être de raison et de cœur, mais il découvre son Dieu, son créateur, commencement et sa fin, son unique appui et secours en ce monde. Comme le dit bien saint Paul: l'annonce de l’Évangile fut pour eux puissance, action de l’Esprit Saint, pleine certitude.
Et tous les convertis, de toutes les époques, ont été comme des hommes égarés qui retrouvent leur chemin, comme la lumière qui vient éclairer la nuit, comme l'unique conviction, celle qui touche autant l'esprit que le cœur et rénove entièrement comme une nouvelle naissance. Certes, a dit le prêtre: "ce n'est pas pour rien que l'on baptise les petits enfants !" Pendant ce temps-là, les "esprits forts et les sceptiques ne font hélas que se voiler la face devant la "La splendeur de la vérité" (*)
C'est bien ce que dénonce l’Évangile, ce dimanche, ce dimanche. La question posée n'était évidemment destinée qu'à discréditer Jésus, ou bien devant le peuple, ou bien devant les Romains...