boisvert Martyr du forum
| Sujet: A quand la fin des temps ? Ven 17 Nov 2017 - 9:58 | |
| Le vendredi de la 32e semaine du temps ordinaire
Livre de la Sagesse 13,1-9. De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu: à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux. S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur. Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre combien est plus puissant Celui qui les a faites. Car à travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur. Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger; car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver, qu’ils se sont égarés: plongés au milieu de ses œuvres, ils poursuivent leur recherche et se laissent prendre aux apparences: ce qui s’offre à leurs yeux est si beau! Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse. S’ils ont poussé la science à un degré tel qu’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert plus vite Celui qui en est le Maître ?
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,26-37. En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: «Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr Il en était de même dans les jours de Loth: on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvera. Je vous le dis: deux personnes seront dans le même lit: l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain: l’une sera prise, l’autre laissée.» […]Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : «Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : «Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »
Les lectures de ce jour nous sont proposées pour nous inciter, sans tarder d'une seule journée, de changer nos cœurs, de sortir de nos "valeurs acquises", de bousculer les préjugés qui ont forgé notre vie en société. Depuis ma conversion au pied d'un crucifix, j'ai tout d'abord désiré mourir de suite - afin de garder vive l'extraordinaire joie qui m'animait - quel paradoxe, n'est ce pas ? Durant trois mois, je n'ai pu rien faire de tout ce que l'on considère correct et convenable, juste et nécessaire. Mais ayant échangé mes chaussures contre des sandales, j'ai marché ainsi, sans chaussettes aux pieds, jusqu'à la fin octobre: j'étais pleinement persuadé que plus on est proche de la terre, plus également le cœur et l'esprit sont proches du ciel... Ensuite ont commencé les démarches, toutes vaines, pour intégrer "l'Eglise visible"... C'est beaucoup plus tard que je me suis rendu compte: je n'aurais pas dû rapporter l'expérience spirituelle, car en dépit même de sa simplicité, je sais que j'ai été considéré soit comme un doux rêveur, ou un provocateur. J'ai porté tout cela jusqu'à ne plus comprendre moi-même ce que je devais faire et qui donc j'allais devenir... Seul le Rédemptoriste Maurice Verhagege, dont j'ai écrit l'éloge funèbre, m'a été de bon conseil.
Certes, les textes de ce jour doivent nous inciter à nous convertir encore, d'autant qu'un peu partout, les "foudres de guerre" et de morts se mettent à hurler comme les loups, avant de s’exciter et s'enhardir à s'approcher en meutes des bergeries où les brebis passent l'hiver - puissent donc les bergers demeurer vigilants ! Aujourd'hui et maintenant, démentons les rumeurs mauvaises de notre temps par de lumineux gestes de miséricorde. Le Seigneur verra et nous le revaudra... Gardons nos lampes allumées !. Lecture de L'Ecclésiaste Il y a un temps fixé pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel: Un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; Un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; Un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour en ramasser; un temps pour embrasser, et un temps pour s'abstenir d'embrassements. Un temps pour chercher et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter;.Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; Un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix; Quel est l'avantage, pour celui qui travaille, de la peine qu'il se donne? Dieu a fait toute chose belle en son temps, il a mis aussi dans leur cœur l'éternité, mais sans que l'homme puisse comprendre l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin. Et j'ai reconnu qu'il n'y a rien de meilleur pour eux que de se réjouir et se donner du bien-être pendant leur vie, Et en même temps que si un homme mange et boit, et jouit du bien-être au milieu de son travail, c'est là un don de Dieu. J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu'il n'y a rien à y ajouter ni rien à en retrancher: Dieu agit ainsi afin qu'on le craigne. Ce qui se fait existait déjà, et ce qui se fera a déjà été: Dieu ramène ce qui est passé. . | |
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