J’ai dis cet été à mes parents que j’intégrais le SDV (Service Diocésain des Vocations) avec dans l’intention de rentrer au séminaire.
Mon père se déclare athée et ma mère dit croire, mais ne pratique pas. Annoncer son profond désir de rentrer au séminaire dans une famille qui a fermé son cœur au Christ n’est pas facile. Cela a été un des moments les plus dur de ma (courte) vie.
Mes parents sont hostiles à mon entrée au séminaire, ils attendaient autre chose de leur fils. Ma mère m‘a fait promettre de travailler deux ans après mes études avant de rentrer au séminaire. (J’intégre la dernière année de mon école d’ingénieur.) Mon père a approuvé. Ils espèrent que pendant ce temps là, je trouverai une copine, que je m’attacherai à mon travail, à mes biens., etc.
Mais moi je n’aspire pas à une réussite professionnelle. Au plus profond de mon âme je désire autre chose.
Je pense que Dieu m’appelle à le suivre.
Depuis que je me suis converti, je pense à la prêtrise. Mais je me disais que ce n’était pas pour moi, j’avais peur, mais cette idée ne me quittait pas.
Je crois que depuis toujours au fond de moi j’ai cet appel au sacerdoce, mais évidemment dans des familles non catholiques, les vocations ont plus de mal à éclore. Mais depuis que je me suis réellement converti à la religion catholique cet appel se fait de plus en plus pressant, même si la tristesse de mes parents la refroidi un peu.
Pour revenir à ma vocation, cela s’est produit pendant la journée mondiale de prières pour les vocations 2006. Je revenais de vacance en Pologne. J’ai assisté à la messe à la cathédrale d’Orléans (J’étais pour le week-end chez mon meilleur ami), évidemment le prêtre a parlé pendant son homélie des vocations. J’ai beaucoup réfléchi pendant la messe, mais je ne pensais pas être fait pour la prêtrise, je pensais plus au mariage, mais l’idée de la prêtrise ne voulait pas ma lâcher. A la fin de la messe une vielle dame est venue me voir pour savoir si je pensais à la prêtrise. Comme je ne connaissais personne à Orléans, je lui ai dis la vérité, que je réfléchissais entre deux vocations. Elle m’a dis qu’elle l’a sentie pendant la messe, et qu’elle prierai pour ma vocation sacerdotale. Ce n’est pas la première fois qu’une personne âgée me propose de devenir prêtre et dis prier pour que je rentre au séminaire.
Durant l’après midi, en voiture dans la campagne avec mon meilleur ami, j’ai senti monter en moi cet appel et, je ne serais dire quand dans l’après midi, j’ai su que je serai prêtre. Cela s’est imposé comme une évidence.
Fini, les multiples hésitations, les multiples peurs, les multiples doutes, les multiples interrogations.
Dieu m’appel à le suivre, et en jeune homme libre je veux répondre OUI à son appel.
La vue des multiples églises de campagne m’appelait toujours plus fort. Depuis cet appel au sacerdoce, j’ai beaucoup réfléchie et je pense toujours rentrer au séminaire. J’espère pourvoir diminuer ma promesse faite à mes parents de travailler après l’école de un an à la place de deux ans comme promis…
Cet été j’ai servi la messe pour la première foi de ma vie. C’était une messe pontificale avec 3 évêques, j’étais porte cierge. Je garde ce moment comme une grande joie, une grande joie de servir l’Eglise et de participer à la liturgie de Dieu.
Arzur, dans la joie et l’espérance du Christ.