Conversation entre le Dieu de Miséricorde et l’âme désespérée : 1485. Jésus : « Ame plongée dans les ténèbres, ne désespère pas, tout n’est pas encore perdu, entre en conversation avec ton Dieu qui est tout Amour et Miséricorde.» Mais malheureusement l’âme demeure sourde à l’appel de Dieu et se plonge dans des ténèbres plus grandes encore. Jésus l’appelle à nouveau : « Ame, entend la voix de ton Père Miséricordieux.»
Une réponse s’éveille en l’âme : « Il n’y a plus pour moi de Miséricorde.» Et elle tombe plus bas encore, dans une sorte de désespoir qui lui donne comme un avant-goût de l’enfer et la rends complètement incapable de se rapprocher de Dieu. Pour la troisième fois, Jésus s’adresse à l’âme mais l’âme est sourde et aveugle et elle s’endurcit peu à peu dans le désespoir. Alors des profondeurs de la Miséricorde Divine un dernier effort est tenté et sans aucune coopération de l’âme, Dieu lui donne Sa dernière grâce. Si elle la dédaigne, Dieu la laisse alors dans l’état où elle-même veut être pour les siècles. Cette Grâce provient du Cœur Miséricordieux de Jésus, elle touche l’âme de sa lumière et l’âme commence à comprendre l’effort de Dieu ; mais la conversion dépend d’elle. Elle sait que cette grâce est la dernière pour elle. Et si elle montre le moindre frémissement de bonne volonté aussi petit qu’il soit, la Miséricorde Divine accomplit le reste.
Jésus : « C’est ici qu’agit la Toute-Puissance de Ma Miséricorde ! Heureuse l’âme qui profite de cette grâce ! Quelle immense joie emplit Mon Cœur lorsque tu reviens vers Moi ! Je te vois si faible, c’est pourquoi Je te prends dans Mes bras et Je te porte à la Maison de Mon Père. »
L’âme, comme tirée de sa torpeur demande pleine d’effroi : « Est-il possible qu’il y ait encore Miséricorde pour moi ? ».
Jésus : « C’est justement toi, Mon enfant, qui as un droit particulier à Ma Miséricorde. Permets-lui d’agir sur toi, dans ta pauvre âme. Permets aux rayons de la Grâce d’entrer dans ton âme, ils apportent avec eux la lumière, la chaleur et la vie. »
L’âme : « Pourtant la crainte m’envahit au seul souvenir de mes péchés et cette terrible frayeur me pousse à douter de Votre bonté. »
Jésus : « Âme, sache bien que tous tes péchés ne m’ont pas blessés aussi douloureusement le Cœur, que ne le fait ta méfiance actuelle. Comment après tant de preuves de Mon Amour et de ma Miséricorde peux-tu demeurer incrédule devant ma bonté ? » (...)
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"Petit Journal" de Ste Faustine
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde