Sujet: Nous sommes de Sa famille Mar 23 Jan 2018 - 10:41
Le mardi de la 3e semaine du temps ordinaire
Deuxième livre de Samuel 6,12b-15.17-19. On rapporta au roi David : « Le Seigneur a béni la maison d’Obed-Édom et tout ce qui lui appartient, à cause de l’arche de Dieu. » David partit alors et fit monter l’arche de Dieu de la maison d’Obed-Édom jusqu’à la Cité de David, au milieu des cris de joie. Quand les porteurs de l’Arche eurent avancé de six pas, il offrit en sacrifice un taureau et un veau gras. David, vêtu d’un pagne de lin, dansait devant le Seigneur, en tournoyant de toutes ses forces. David et tout le peuple d’Israël firent monter l’arche du Seigneur parmi les ovations, au son du cor. Ils amenèrent donc l’arche du Seigneur et l’installèrent à sa place, au milieu de la tente que David avait dressée pour elle. Puis il offrit au le Seigneur des holocaustes et des sacrifices de paix. Quand David eut achevé d’offrir les holocaustes et les sacrifices de paix, il bénit le peuple au nom du Seigneur des armées. Il fit une distribution à tout le peuple, à la foule entière des Israélites, hommes et femmes : pour chacun une galette de pain, un morceau de rôti et un gâteau de raisins. Ensuite tout le monde s’en retourna chacun chez soi.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,31-35. En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent.» Mais il leur répond: « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Pour mieux comprendre ce passage, tiré du livre de Samuël, il est bon de se rappeler que les juifs, pour vaincre plus sûrement leur ennemi, avaient placé l'Arche de l'Alliance au devant de leurs troupes; ils s'étaient dit que Dieu ne pourrait faire autrement que de leur assurer une grande victoire. Mais ils perdirent cette bataille, et ce fut pour eux un grand désastre. Une fois de plus, ils avaient cru pouvoir contraindre le Seigneur à se rallier à leurs pensées. Si l'on consulte le Livre, quelques pages plus loin, on y trouve qu'après avoir emporté l'Arche, les vainqueurs, ne sachant que faire de l'objet, ils le firent voyager pour le rendre à ses propriétaires. Cette histoire révèle néanmoins qu'il est tout à fait vain de vouloir contraindre Dieu à satisfaire nos désirs, mais que c'est à nous de nous efforcer d'entrer dans ses desseins.
Mais inutile de rire de ces juifs, a dit notre prêtre ! Pour commenter son propos, notre prêtre a rapporté histoire de cet homme qui ayant choisi telle femme pour future épouse, se mit à prier durant trois années avant qu'il la retrouve... Mais leurs retrouvailles tournèrent au désastre et le mariage n'eut jamais lieu. Cependant, l'histoire ne finit pas pas là: moins d'un ans plus tard, il se épousa une voisine de son quartier, laquelle n'avait pas cessé - mais en vain - d'attirer son attention !
C'est ainsi que Seigneur guérit les cœurs sincères - du moins ceux qui se confient en lui sans réserve... A l'appui de ce commentaire, l’Évangile de ce jour semble montrer un Jésus qui ne prête guère attention à sa mère. Mais ce que dit Jésus de Marie, si l'on y regarde de près et en se fondant sur la première lecture, Jésus lui rend témoignage pour sa fidélité. N'est ce et pas Marie la première qui a entendu la parole de Dieu et l'a accomplie ? Evidemment ! Et c'est toujours le cas !