3 février 1938 Directives de Jésus à Sainte Faustine1559. 3 février 1938 - Aujourd’hui après la Sainte Communion, Jésus m’a donné à nouveau quelques directives : Premièrement – ne lutte pas seule contre la tentation, mais dévoile-la immédiatement à ton confesseur, elle perdra alors toute sa force ; deuxièmement – dans ces épreuves, ne perds pas ton calme , vis ma présence, implore l’aide de ma Mère et des saints ; troisièmement – aie la certitude que je te regarde et que je te soutiens ; quatrièmement – ne crains ni les luttes de l’esprit ni aucune tentation, car je te soutiens pour peu que tu veuilles lutter ; sache que la victoire est toujours de ton côté ; cinquièmement – sache que par un vaillant combat tu me rends une grande gloire, et que tu amasses pour toi-même des mérites, la tentation te donne l’occasion de me montrer ta fidélité.
1560. Et maintenant, je vais te dire ce qui est le plus important pour toi : une franchise illimitée envers ton directeur ; si tu ne profites pas de cette grâce selon mes indications, je te l’enlèverai et alors tu resteras seule avec toi-même et à nouveau reviendront tous les tourments que tu connais.
Cela me déplaît que tu ne profites pas de ces occasions où tu peux le voir et t’entendre avec lui. Sache que c’est une grande grâce de ma part lorsque je donne un directeur à une âme. Bien des âmes me le demandent, mais je n’accorde pas cette grâce à toutes. Du moment que je te l’ai donné comme directeur, je l’ai doté d’une nouvelle lumière pour lui faciliter la connaissance et la compréhension de ton âme…
1561. Ô mon Jésus, ma seule Miséricorde, permets que je voie sur Ton visage Ton consentement en signe de réconciliation avec moi, car mon cœur ne peut soutenir la gravité de Ton visage ; si Tu la prolonges encore un instant, il se brisera de douleur ! Tu vois bien que par ma contrition je suis réduite en poussière.
1562. Au même moment, je me vis comme dans un palais, et Jésus me donna la main, me plaça à Son côté et me dit avec bienveillance : Ma bien-aimée, c’est par l’humilité que tu me plais toujours.
La plus grande misère ne saurait me retenir de m’unir à une âme, mais là où règne l’orgueil, je n’y suis pas. Revenue à moi, j’ai réfléchi à tout ce qui était advenu en mon cœur, remerciant le Seigneur de l’amour et de la Miséricorde dont il venait de faire preuve.
"Petit Journal" de Ste FaustineQue Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde