Dom Pius Parsch : Station Saint Pierre : (...) Dans la première leçon, nous renouvelons l’alliance avec Dieu : « Aujourd’hui, j’ai choisi le Seigneur pour qu’il soit mon Dieu, aujourd’hui, le Seigneur m’a choisi pour que je sois son peuple saint. » (Cette leçon est pleine de sentiment).
La seconde leçon est, elle aussi, très belle. Nous entendons les promesses de Dieu. Si nous lui sommes fidèles, nous serons invincibles : « Tout le sol que foulent vos pieds sera vôtre. »
Si nous connaissions notre force ! Notre seul ennemi est le péché. La seconde oraison est une belle prière : elle demande que nous soyons humbles dans le bonheur et pleins d’assurance dans la souffrance. Aux deux promesses de Dieu correspondent deux leçons qui sont la réponse de l’Église.
La troisième leçon est une offrande fervente de la communauté. C’est précisément là que nous voyons que la messe du samedi de Quatre-Temps est un sacrifice d’action de grâces pour le trimestre.
La quatrième leçon est connue de tous ceux qui disent le bréviaire ; ils la récitent chaque samedi, aux Laudes, comme cantique. C’est une supplication ardente pour demander l’extension de l’Église ; c’est, en même temps, une prière de parousie : « Montre-nous la lumière de tes Miséricordes (par le jeûne, à la fête de Pâques)... Hâte le temps et souviens-toi de la fin (le temps de la nuit était rempli, pour l’ancienne Église, de la pensée de la parousie). »
Nous sommes encore dans la nuit, au « sacrifice du soir « (Graduel). Cependant, le jour commence à poindre.
La quatrième leçon est comme la formule d’une bonne intention au commencement du jour : « Préviens nos actions... » La cinquième leçon, avec l’hymne, est déjà une prière de Laudes. Les jeunes gens dans la fournaise étaient, pour l’ancienne Église, le symbole de la résurrection. Le temps des Laudes est venu, l’hymne est un cantique de résurrection. Il fait jour. Lire
Source : Introibo.fr
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde