Sujet: Témoins de la Miséricorde divine Mar 3 Avr 2018 - 9:43
Livre des Actes des Apôtres 2,36-41. Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule: «Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude: Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié.» Les auditeurs furent touchés au cœur; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres: «Que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant: «Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés.» Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.
Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22. Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.
Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,11-18. En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?» Le prenant pour le jardinier, elle lui répond: «Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : «Marie! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples: « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
De nouveau, c'est à une femme que Jésus s'adresse afin de faire connaître sa victoire sur la mort. Mais ce n'est pas avant la Pentecôte que les disciples seront pleinement convaincus. Il faudra bien que l'Esprit Saint descende sur toutes et tous avant que ce message pénètre leur intelligence et fasse de toutes et tous des témoins dont l'autorité ne sera aucunement contestée.
Pour l'heure, les disciples demeurent hésitants, ils se cachent des pharisiens et des autorité du temple. Notre prêtre nous a donc invités, nous aussi, à prendre le temps d'un examen de conscience, afin que notre foi ne soit pas entachée de doutes ou d'hésitations à croire qui nous empêcheraient de témoigner pleinement. "C'est toujours d'actualité en 2018 !" car la foi doit devenir en chacune et chacun d'entre nous le premier motif de l'existence. Si nous n'avons pas cette primauté de l'amour de Dieu dans nos vies, au quotidien, il arrivera que nous serons tentés de renoncer en faveur de toutes sortes d'idéologies, lesquelles sont incapables de nous conférer la Joie.
Et pour ma part, je me suis souvenu de l'époque durant laquelle j'obtenais - depuis Cracovie - de petites images du tableau de Jésus Miséricordieux. Je ne croyais pas vraiment au pouvoir d'une simple image, mais je me soumettais à cette pratique particulière, puisqu'elle faisait partie intégrante de mon engagement. Je déposais donc de ces petites images pieuses ici et là dans mes présentoirs de livres, un peu comme on fait avec des marque-pages. Mais vers la fin de mes "études" comme je faisais je faisais l'inventaire, j'ai bien dû constater la complète disparition de ces images, soit plus d'une centaine !
Le Seigneur sait comment faire bon usage des mauvais outils que nous sommes. Confiance !