Sujet: Témoigner enrichit la vie Mar 1 Mai 2018 - 7:25
Livre des Actes des Apôtres 14,19-28. En ces jours-là, comme Paul et Barnabé se trouvaient à Lystres, des Juifs arrivèrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium ; ils se rallièrent les foules, ils lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort. Mais, quand les disciples firent cercle autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, avec Barnabé, il partit pour Derbé. Ils annoncèrent la Bonne Nouvelle à cette cité et firent bon nombre de disciples. Puis ils retournèrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie ; ils affermissaient le courage des disciples ; ils les exhortaient à persévérer dans la foi, en disant : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. » Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur ces hommes qui avaient mis leur foi en lui. Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie. Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé, ils descendirent au port d’Attalia, et s’embarquèrent pour Antioche de Syrie, d’où ils étaient partis ; c’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie. Une fois arrivés, ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi. Ils passèrent alors un certain temps avec les disciples.
Psaume 145(144),10-11.12-13ab.21. Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits, la gloire et l'éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges.
Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur ! Son nom très saint, que toute chair le bénisse toujours et à jamais !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,27-31a. En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. »
Cette paix que Jésus confère à ses disciples n'est pas comme le monde peut comprendre. La paix que nous procure le Seigneur, c'est une assurance intérieure qui surpasse les événements du monde quels qu'ils soient. Et je me suis souvenu de cette période pénible, lorsque mon père Gabriel est décédé et, encore lorsque ma mère, souffrant d'arthrose est entrée en maison de repos et de soins: elle souffrait d'arthrose et perdit rapidement la marche - elle est toujours proche, souriante, contemplant chaque jour les arbres du jardine et désignant les oiseaux par leur nom... Avec leur part d'héritage, mes sœurs ont visité l’Italie. Je me souviens d'un superbe qui fut très tôt gâché par l'annonce d'une "descente d'organes", qu'il fallait opérer d'urgence. Comme il faisait beau, ce jour-là, quand j'ai cru possible de devenir deux fois orphelin en l'espace de trois mois ! Le chirurgien m'avait prévenu: étant donné son "poids plume", il opérerait sous "péridurale" , de crainte qu'elle ne se relève pas d'une anesthésie générale.
Je me suis rendu seul, toujours très abattu, au sanctuaire de saint Mutien-Marie en implorant que la mort ne frappe pas deux fois sur le même trimestre... Tout se passa bien et Léa vit toujours, elle vient d'être pesée et a pris six kilos !
Au cours de cette pénible période, je me souviens d'avoir prié encore pour obtenir un "dérivatif" à mes pensées. Je venais de découvrir le Journal de Julien Green. Lors du dimanche qui a suivi, toujours très accablé, j'ai demandé au Seigneur si cette lecture m'apporterait un soulagement. Or, à peine avais-je commencé de prier à cette attention que le prêtre a cité Julien Green ! Et j'ai repris vie et travail et à me mettre moi-même à l'écriture.
Je n'ai rien retenu de l'homélie de ce jour, mais ayant remué ces souvenirs en moi-même, voici mon témoignage...