Sujet: Richesse des conversions Jeu 23 Aoû 2018 - 6:12
Lecture du livre du prophète Ézékiel Voici les paroles que dit le Seigneur : « Je sanctifierai mon grand nom, profané parmi les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d’elles. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur – oracle du Seigneur Dieu – quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux. Je vous prendrai du milieu des nations, je vous rassemblerai de tous les pays, je vous conduirai dans votre terre. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit,je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères : vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »
(Ps 50 (51), 12-13, 14-15, 18-19) Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.” mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Cy Aelf, Paris
Nul ne peut se rendre à l'Eucharistie sans avoir délibéré en lui-même: "Oui, je vais m'y rendre car la situation que de vis pour le moment est difficile et j'ai besoin de faire de bons choix pour en sortir" Ou bien encore : "[i]Je ne pratique guère, mais pour mon prochain mariage, je vais faire exception car je voudrais bien que mon bonheur ne soit pas celui d'un moment - et je me rendrais malheureux si je ne m'en remets pas au Seigneur en une occasion aussi importante" à la messe pour manifester que je m'en remets à Dieu. Ou bien: voici un jeune voleur qui s'est fait prendre en flagrant délit mais à qui l'on offre une chance - une forme de sursis qui lui permettra de changer de vie. S'en remettre au Seigneur, c'est déjà commencer de revêtir le vêtement blanc du repas du Seigneur.
Un cas extrême est celui de ces condamne à mort qui manifestent en un geste ou une parole qu'ils acceptent ce châtiment ultime en s'étant convertis et ayant obtenu l'ultime sacrement de confession. Nous avons entendu l'épisode du jeune homme riche - ne peut-on pas concevoir que cet échec dans un choix de vie, n'ait finalement abouti à un changement de vie ? Combien de riches n'ont-il pas payé pour soutenir la recherche contre des maladies encore réputées incurable ? Il se peut très bien que le jeune homme riche, celui-la -même qui recula à liquider toutes ses affaires, ait pourtant employé une part de sa fortune pour accueillir des vieillards privés de soins ?
A l'appui de cette déclaration, notre prêtre a encore cité le cas de Jacques Fesch qui a laissé son témoignage que beaucoup ont lu.