Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens
Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres; les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari. Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ: il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptismale, accompagné d’une parole; il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et immaculée. C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme: comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps: au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.
Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église. Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari.
(Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-5)
R/ Heureux qui craint le Seigneur ! (Ps 127, 1a)
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
– Cy ael, Paris
Ce que nous disent les lectures de ce jour, c'est que Royaume est moins un lieu qu'un état de l'être. On peut évidemment se le représenter comme le jardin de l'Eden, dans lequel tout était soumis à l'homme sous le regard de Dieu. Les animaux sauvages n'avaient nul besoin de chasser des proies pour se nourrir, car ils n'avaient aucun besoin de chasser pour se nourrir . Ils étaient familiers de l'homme, les éléphants n'avaient de cornes que pour se reconnaître entre eux, et les loups habitaient avec les agneaux et l'on peut se les représenter tous comme des chiens et des chats apprivoisés qui ronronnent sous les caresses de l'homme. Ce matin, je me suis souvenu de ce canari que l'on m'avait offert pour mes douze ans. Nous avions lui et moi, une sorte de relation amicale. Je sifflais et il rivalisait avec moi. Vint un jour où je lui offris ses graines préférées entre deux doigts - au début, ce fut la panique mais petit à petit il vint cueillir et ses graines préférés entre mes doigts... puis vint le jour où pleinement apprivoisé, je pus le lui ouvrir la gage et peu à peu, il se remit à voler... La fin de cette relation particulière fut d'une grande tristesse au début, puisque je lui rendis sa totale liberté un jour de printemps - je croix bien qu'il aura migré là où ses congénères se reproduisent... Hélas pour moi, à l'adolescence, j'ai bien dû reconnaître que les hommes et les femmes ne se comportent guère entre eux avec autant de délicatesse que j'en avais éprouvée avec un tout petit oiseau tout petit jaune...
Que dire de notre époque qui entraînent des enfants à "choisir" leur sexe en les laissant s'habiller en choisissant jupe ou pantalon ! C'est d'un ridicule inimaginable ! Pensions nous que les "Highlanders" écossais soient tous homosexuels sous leur Kilt ? Gare ceux qui iraient leur demander de quel sexe ils sont !!!.
(Rires et sourires à la messe ce matin - mais nous avons été conquis )!
Comme notre prêtre parlait ainsi, je me suis souvenu de cet homme qui fut un homosexuel "notoire" que j'accueillais sans comme tout autre client, sans faire aucune remarque "à double-sens". Durant quelques années je ne l'ai plus revu et lorsqu'il reparût, il avait quelque peu "forcér" sa voix vers les graves. Il était venu me remercier et m'annoncer son retour à l'Eglise.
Il se passe de belle choses pour celles et ceux qui s'en remettent à Dieu... Alléluia !
.